Traces du passé

Au service du Sénat et de la patrie - Les épreuves endurées par Jean Braem, Fernand Dustin et Luc Somerhausen
75^e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale · La Haute Assemblée et le traumatisme des camps

Depuis Londres, la Sûreté de l'État belge ainsi que le commandement des Alliés cherchent à s'incruster dans la patrie occupée. Jean Braem, Fernand Dustin et Luc Somerhausen, membres du personnel du Sénat, y contribuent.

« Vous voilà enfin de retour parmi nous ! » - À propos de Pierre Diriken et de Marius Renard
75^e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale · La Haute Assemblée et le traumatisme des camps

Pierre Diriken et Marius Renard n'échappent pas aux griffes de l'occupant. Mais ils tiennent le coup malgré leurs souffrances.

(Photo Diriken, Archives du Sénat - Portrait de Renard par Charles Dubailly (Charles Barnier), Amsab-Instituut voor Sociale Geschiedenis)

Sénateurs communistes au champ d'honneur
75^e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale · La Haute Assemblée et le traumatisme des camps

Walther Noël, Isidore Heyndels et Valentin Tincler se retrouveront, de par leur engagement empreint d'idéalisme communiste, à la merci des différents régimes politiques qui se succéderont au pouvoir. Le récit de leurs expériences de guerre, des persécutions et des privations qu'ils ont subies impose le respect.

« Je ne veux pourtant pas me plaindre » – la force de caractère d'Arthur Vanderpoorten
75^e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale · La Haute Assemblée et le traumatisme des camps

Le ministre et sénateur Arthur Vanderpoorten semble prédestiné à co-écrire des passages cruciaux de l'histoire de la Belgique, jusqu'à ce qu'il disparaisse brusquement dans « la Nuit et le Brouillard » des camps allemands. Sa famille et ses collègues sénateurs n'ont d'autre choix que d'attendre et de s'enquérir des nouvelles. (Arthur Vanderpoorten. Archives Sénat)

Des bancs vides dans l'hémicycle
75^e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale · La Haute Assemblée et le traumatisme des camps

Tandis que la SS fait son entrée au Palais de la Nation, des sénateurs et des membres du personnel du Sénat menacent de sombrer dans les camps de concentration. Certains en reviennent, d'autres laissent une place vide dans l'hémicycle. Dans ces mini-séries, nous explorons les récits derrière les noms. Cette première partie dépeint la situation du Sénat pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale.
(L'administration militaire allemande dans l'hémiycle du Sénat de Belgique. Coll. CegeSoma - série 823. © CegeSoma/Archives de l'État)

Le petit personnel du Sénat pendant la Grande Guerre

Bruxelles, 1917. Un homme, la trentaine, quitte d'un air soucieux la Banque Nationale. Il vient d'y réceptionner une importante somme d'argent. Cet homme, c'est Gaston Pulings, et l'argent qu'il détient, c'est le montant total des indemnités d'attente du personnel du Sénat.

Les éclaireurs allemands laissent des traces insolites au Sénat

Pendant l'occupation, de fiers 'Pfadfinder' allemands ont laissé un souvenir dans les archives du Sénat...

Charles de Broqueville : « Ce peuple, même s'il était vaincu, ne sera jamais soumis »

4 août 1914 – La Belgique entre en guerre. Au Parlement, le chef du gouvernement, Charles de Broqueville, encourage l'assemblée.

Paul Berryer, l'engagement catholique dans les bons comme dans les mauvais moments

Le sénateur catholique Paul Berryer devient ministre de l'Intérieur juste avant la guerre. Depuis la petite station balnéaire française de Sainte-Adresse, il dirige le service des réfugiés et les colonies scolaires.

Solvay : l'optimisme du progrès au Sénat

Ernest Solvay est l'un des pères fondateurs de l'entreprise chimique mondialement connue qui porte son nom. Durant la Première Guerre mondiale, ce capitaine d'industrie, chimiste et ancien sénateur, consacre une partie de sa fortune au ravitaillement en vivres de la population belge éprouvée par la famine.

Un diplomate qui choisit de rester au pays

Grâce à sa charge de ministre des Affaires étrangères du roi Léopold II, le baron Paul de Favereau occupe le sommet de la sphère politique nationale et internationale. La Première Guerre Mondiale vient toutefois rebattre radicalement les cartes. Le diplomate fait ce que le gouvernement attend de lui et retourne dans son petit village de Bende-Jenneret...
(Portrait du Président du Sénat Baron Paul de Favereau - coll. Sénat de Belgique, Philippe Swyncop, 1920)

Sénateur condamné à mort

Les membres de la Haute Assemblée belge n'échappent pas aux accusations et condamnations de l'occupant allemand durant la Première Guerre mondiale. Léon Colleaux est de ceux-là.

Un aristocrate au front

La noblesse a évidemment joué son rôle dans la guerre. Le sénateur Robert d'Ursel se porte immédiatement volontaire dans l'armée belge. Son parcours militaire commencera sur le front de l'Yser, mais il sera très différent de celui du simple soldat des tranchées...

Antoine Depage, plusieurs rendez-vous avec l'histoire

Durant la Première Guerre mondiale, Antoine Depage a apporté des innovations et des améliorations au traitement médical des soldats blessés. À l'issue de la Grande Guerre, il devint sénateur à son corps défendant. Qui était-il et quels furent ses engagements, au Sénat et en dehors? Découvrez son itinéraire singulier comme médecin et comme homme politique et laissez-vous inspirer par son engagement.

Eugène Goblet d'Alviella, sénateur et ministre...

Imaginez-vous la situation : vous devenez membre du gouvernement, mais aucune compétence concrète ne vous est attribuée. Le Comte Eugène Goblet d'Alviella aurait-il été flatté d'être ainsi sollicité ? Ministre sans portefeuille : voilà une expression qui, aujourd'hui, nous fait un peu penser à un lot de consolation politique. Plus aucun ministre sans portefeuille n'a été nommé depuis 1950. Le dernier en date fut Octave Dierckx, en 1949. En revanche, des personnalités politiques sont encore régulièrement nommées ministres d'État. Il s'agit aujourd'hui d'un titre honorifique conféré en reconnaissance du sens de l'État et des mérites de l'intéressé. Mais il y a cent ans, l'octroi de ces deux titres participait d'une stratégie politique raisonnée.

Le sénateur et le soldat inconnu

Le sénateur Jean-Alphonse Carpentier a été volontaire de guerre pendant la Grande Guerre. Dès la fin de la guerre, il voulut immortaliser par un monument en l'honneur du Soldat inconnu le courage et l'esprit de sacrifice dont il avait été témoin. Qui était ce sénateur qui milita pour la reconnaissance et le respect de tous ceux qui combattirent pour la patrie?

Des diplomates soulagent la famine en Belgique occupée

Peu après la Première Guerre mondiale, le Parlement a rendu hommage à trois diplomates étrangers d’exception. Ils sont à ce jour les seules personnalités étrangères à être honorées d’un buste à leur effigie dans les couloirs du Sénat.

Cri du coeur d'un condamné à mort

Une découverte insolite et lourde de conséquences dans l'hémicycle du Sénat…
Peu après la Première Guerre mondiale, le sénateur Étienne de Vrière découvre dans son pupitre un petit mot contenant une demande peu banale.
Pourquoi Oscar Hernalsteens, un des accusés jugés en ce lieu et condamnés à mort par l'occupant allemand, a-t-il laissé là ce petit bout de papier rédigé durant son procès?

Un tribunal de guerre allemand au Sénat

L'avocat Alexandre Braun est sénateur quand la Grande Guerre éclate le 4 août 1914. D'origine allemande, comment vit-il la Première Guerre mondiale et l'occupation allemande en Belgique?

Le Parlement durant la Grande Guerre

En pleines vacances parlementaires, le 4 août 1914, le Roi Albert 1er convoque tous les députés et les sénateurs.