Speciaal
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I l revint au ministre des Affaires étrangères, Louis Michel, d'exprimer le point de vue de la Belgique à l'Assemblée générale des Nations Unies lors de la session extraordinaire consacrée aux Enfants. Tu le constateras, les thèmes qu'il a traités dans son discours avaient tous été développés dans le texte des recommandations voté par le Sénat.
Le Vice-Premier ministre Michel |
Le Ministre a déploré que plus de 300 000 enfants-soldats participent à des conflits dans 30 pays du monde et que 600 à 800 enfants soient tués ou blessés chaque mois par des mines antipersonnel.
Rappelant que la maladie avait déjà fait des millions d'orphelins, le Ministre a souligné la situation très préoccupante des enfants, particulièrement en Afrique sub-saharienne, où leur survie et leur développement sont mis en péril.
Violence sociale, drogue, mortalité sur les routes, menaces pesant sur l'environnement, écart inacceptable au niveau de l'accès à la connaissance... autant de fléaux auxquels n'échappent pas les pays industrialisés.
La Belgique vient de ratifier la convention 182 de l'Organisation internationale du Travail sur les pires formes de travail des enfants et le Protocole sur la Participation des Enfants aux conflits armés.Notre pays, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a invité tous les États à ratifier et à appliquer ces textes au plus vite.
Conformément à la recommandation du Sénat, la Belgique a proposé de faire du 20 novembre, une Journée internationale des Droits de l'Enfant, pour souligner l'importance de la Convention et a invité les pays qui ne l'ont pas encore fait à ratifier cette convention.
" Je voudrais lancer un appel aux pays, peu nombreux, qui maintiennent encore la peine de mort à l'encontre des mineurs au moment des faits pour qu'ils l'abolissent" Cette phrase du discours, dont la presse s'est largement fait l'écho à l'époque, visait notamment les États-Unis
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Le Ministre a résumé les devoirs des chefs d'États et de gouvernements et des ministres responsables des droits de l'enfant par ces trois verbes.
Investir dans une politique pour les enfants, surtout dans l'éducation.
Protéger les enfants des conséquences des mines antipersonnel, de toutes les formes de discrimination, de l'exploitation, du recrutement forcé dans les forces armées, de l'épidémie du SIDA...
Ecouter les enfants et les adolescents qui doivent pouvoir exercer leur liberté d'opinion et les faire participer aux décisions qui les concernent.
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