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A pratique du bronzage artificiel s'est largement répandue ces dernières années.Le sénateur Philippe Charlier (PSC) a déposé une proposition de loi dans le but de réglementer l'exploitation des centres de bronzage, d'informer et de responsabiliser les clients et les exploitants qui devront en outre justifier de la formation requise. |
Le parlementaire dénonce les dangers provoqués par l'abus de rayons ultraviolets: vieillissement de la peau, réactions cutanées allergiques, affections oculaires, développement de certains cancers...
Le sénateur Charlier se déclare satisfait du vote en commission de sa proposition. Le principal amendement n'a rien changé à la philosophie du texte. Cet amendement répondait au souhait du PRL-FDF et du VLD de tenir compte de la problématique des centres de bronzage automatique (le sénateur PRL-FDF Alain Destexhe avait également déposé une proposition de loi relative aux centres de bronzage). Les signataires de la proposition 'Charlier' désiraient par contre supprimer toute discrimination entre les centres.
Un délai a été prévu pour permettre aux centres de se conformer à la loi. Au terme de ce délai, les centres automatiques se transformeront en centres classiques puisque chaque centre devra comporter au moins un membre du personnel ayant reçu une formation adéquate.
Pour M. Charlier, la proposition est à la fois formative (au niveau du personnel) et informative (pour les clients). Chaque centre devra afficher des informations lisibles; le client devra signer un document et recevra une brochure explicative. Le client sera en outre conseillé et encadré par du personnel qualifié. Il sera ainsi responsabilisé et s'engagera en connaissance de cause. Les parlementaires ont opté pour une approche préventive du problème, sans réglementation excessive.
M. Charlier constate que la responsabilisation est toujours un travail de longue haleine. Après une enquête de Test-Achats, on a constaté une diminution de l'utilisation des centres de bronzage, ce qui témoigne de l'impact d'une campagne d'information. C'est pourquoi Philippe Charlier croit en l'utilité d'une information continue dans les centres, qui serve de relais à l'information ponctuelle reprise par la presse.
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