International |
Shimon Peres, |
Yasser Arafat, |
L e président de l'Autorité palestinienne et Prix Nobel de la Paix fut, après Shimon Peres et Mikhaïl Gorbatchev, la troisième personnalité internationale à être reçue au Sénat au cours de cette législature (31 mai 2001).
Dans son introduction, le président du Sénat, Armand De Decker, a attiré l'attention à la fois sur la situation des Palestiniens et sur celle d'Israël : « Les Palestiniens ont le droit de disposer d'un État qui mette fin à leur situation précaire. » Dans la foulée, il a ajouté : « Israël, après cinquante ans de conflits, a le droit de vivre dans la paix, dans des frontières sûres et reconnues, à l'abri d'actes de terreur. »
Yasser Arafat veut sauver la paix : « Par votre intermédiaire, je lance un appel solennel à l'Union européenne et à la communauté internationale à uvrer de concert, côte à côte, tous ensemble, à sauver le processus de paix que j'ai entamé avec feu mon partenaire Yitzhak Rabin. La paix que nous préparions était une paix des braves. Il a payé de sa vie la recherche de cette paix. »
Le leader palestinien estime qu'il faut absolument résoudre le problème des réfugiés palestiniens du Liban « car cela pose un grave problème, non seulement pour eux, mais aussi pour le peuple libanais. »
Il rejette fermement les nouvelles colonies israéliennes dans les territoires occupés : « nous avons accepté que 22% seulement du territoire palestinien abritent notre État, mais ils en réclament la moitié pour de nouvelles implantations. Il y a eu 15 nouvelles implantations depuis l'arrivée de M. Sharon au pouvoir... »
Le 14 mai 2002, le président des États-Unis du Mexique, Vicente Fox Quesada, a été accueilli au Parlement par le président du Sénat, M. Armand De Decker.
Dans son allocution, le président Fox a mis l'accent sur les similitudes entre la Belgique et le Mexique: deux pays complexes, pluriculturels, qui élaborent des systèmes fédéraux visant à rendre possible l'unité dans la diversité.
Il a ensuite rappelé que les élections du 2 juillet 2000 avaient constitué pour le Mexique un tournant vers une démocratie moderne, attentive au respect des droits de l'homme et de la pluralité culturelle, à la défense de l'État de droit et aux valeurs d'équité et de justice.
Il a souligné qu'ouvert au monde extérieur, son pays voulait intensifier ses relations internationales et sa présence dans les différentes enceintes internationales. Dans cette optique, le Mexique a notamment coopéré plus étroitement avec l'Union européenne, qu'il considère comme la région du monde la plus dynamique du point de vue de l'intégration économique et politique. L'accord de coopération économique et politique de décembre 1997 entre l'Union européenne et le Mexique a jeté les bases d'échanges économiques croissants et d'un dialogue politique régulier.Après son intervention, le Président Fox a répondu aux questions des parlementaires.
À noter encore: en 2001, la Belgique occupait la septième place au classement des pays partenaires commerciaux du Mexique.
Commentaires au webmaster |