Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 5-10186

de Elke Sleurs (N-VA) du 23 octobre 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

la menace d'une épidémie de rougeole

maladie infectieuse
épidémie
vaccination

Chronologie

23/10/2013Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Requalification de : demande d'explications 5-4020

Question n° 5-10186 du 23 octobre 2013 : (Question posée en néerlandais)

Au début de la nouvelle année académique, des chercheurs d'Anvers et d'Hasselt ont mis en garde contre le risque de voir éclater une épidémie de rougeole parmi les étudiants. Tant les Pays-Bas que le Royaume-Uni avaient déjà dû faire face à une telle épidémie qui avait respectivement frappé 1500 et 1200 personnes.

Les deux professeurs en arrivèrent à cette conclusion après avoir introduit dans un modèle informatique des données relatives au taux de vaccination des Flamands contre la rougeole, aux analyses d'échantillons sanguins indiquant une immunité par une contamination antérieure ou par une vaccination et au nombre quotidien de contacts qu'un individu a avec d'autres personnes. Il ressort de ces calculs que les jeunes entre 20 et 25 ans sont particulièrement vulnérables face à cette maladie. Cette situation résulte de la négligence qui a régné il y a une dizaine d'années : un rappel de vaccination est nécessaire vers onze ans et cette seconde dose de vaccin n'a pas été inoculée à une grande partie de la population. Les étudiants ont beaucoup de contacts entre eux, ce qui augmente encore le risque au sein de ce groupe. Il ressort de l'étude d'un échantillon que seuls 80 à 85 pour cent des étudiants de cette tranche d'âge ont dans le sang suffisamment d'anticorps pour lutter contre la maladie.

Je suis consciente du fait que la prévention ne relève pas de vos compétences mais je me demandais si vous étiez bien préparée à l'éventualité d'une telle épidémie car vous seriez le cas échéant bien obligée d'agir.

Mes questions à ce sujet sont les suivantes :

1) À combien évaluez-vous les risques d'épidémie ? Une concertation a-t-elle été menée au niveau régional ?

2) Avez-vous prévu des mesures ou un plan en cas d'épidémie ? Pouvez-vous fournir des détails ?

3) Une concertation a-t-elle eu lieu avec les hôpitaux ?