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Question écrite n° 4-7477

de Yves Buysse (Vlaams Belang) du 8 avril 2010

à la ministre de l'Intérieur

Police fédérale – Mesure des prestations – Référentiel de l'European Foundation for Quality Management

police
système d'information de gestion
gestion

Chronologie

8/4/2010Envoi question (Fin du délai de réponse: 14/5/2010)
6/5/2010Réponse

Question n° 4-7477 du 8 avril 2010 : (Question posée en néerlandais)

La police fédérale est l'un des rares départements à utiliser le référentiel de l'European Foundation for Quality Management (EFQM) en plus d'autres systèmes de mesure des prestations. Le modèle EFQM n'est au demeurant utilisé que par la Défense.

Pourquoi a-t-on choisi le modèle EFQM ? Dans quelle mesure complète-t-il les autres systèmes de mesure des prestations utilisés ?

Réponse reçue le 6 mai 2010 :

L'honorable membre trouvera ci-après la réponse à ses questions :

Le Modèle European Foundation for Quality Management (EFQM), plus spécifiquement la version belge, dénommé « le modèle EFQM – police belge », se retrouve explicitement dans le texte vision « vers l’excellence dans la fonction de police ». Ce texte décrit la contribution de la police intégrée à la sécurité et à la qualité de vie de la communauté, en d’autres termes, l’excellence dans la fonction de police.

L’excellence dans la fonction de police clarifie le modèle policier attendu (orienté vers la communauté), ses méthodes (guidé par l’information) et le modèle de management qui soutient cet ensemble (la gestion optimale). Le modèle EFQM–police belge a, de ce fait, été choisi comme modèle de management.

Ce modèle est, en outre, lié au cycle local de politique. Il constitue le fil rouge de la mise en œuvre des plans locaux de sécurité et les rapports annuels.

Plusieurs raisons justifient le choix de ce modèle.

Premièrement, il s’agit d’un modèle pratique et non contraignant. Le modèle n’est pas explicatif mais offre un cadre permettant de rencontrer plus efficacement avec davantage d’équilibre les attentes des parties prenantes de la police. Il respect l’identité de chaque unité policière et coïncide de ce fait avec la notion de police intégrée structurée à deux niveaux.

Deuxièmement, le modèle “EFQM-police belge”, adopte un langage commun, tant en interne qu’à l’externe de la police. Si les organisations veulent apprendre le unes des autres, il est indispensable de disposer d’un jargon commun et compréhensible. Le modèle “EFQM-police belge” permet de rencontrer ces aspects. Il facilite l’échange au sein de la police mais également avec d’autres organisations, publiques ou non publiques, ayant opté pour le même choix de modèle.

En plus, le modèle permet de voir clairement ce que fait une organisation et à quels résultats ses efforts ont conduit. Les résultats, les efforts et leurs liens peuvent donc être évalués et gérés. Le fait de tendre vers des résultats meilleurs, de renforcer les points forts et d’identifier les possibilités d’amélioration a été un argument important dans le choix de ce modèle en tant que cadre de référence.

Le modèle “EFQM-police belge” est basé sur des principes de qualité qui sous tendent une fonction de police orientée vers la communauté et guidée par l’information.

Le modèle “EFQM-police belge” vient donc en renforcement de la fonction de police orientée vers la communauté.

En ce qui concerne la complémentarité avec d’autres systèmes de mesure de la prestation, l’on peut dire que le modèle “EFQM-police belge” est un modèle de management intégral et holistique. Il constitue un cadre de référence d’amélioration continue. Tous les aspects de la gestion, dont les systèmes de mesure de prestations, tels que le balanced scorecard, peuvent être intégrés dans ce cadre de référence.

Le modèle offre un canevas, une trame et ne prescrit ni n’exclut l’un ou l’autre système de mesure des prestations. Au fur et à mesure, les différents systèmes de mesures peuvent trouver leur place au sein du modèle “EFQM-police belge”.