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Question écrite n° 4-5340

de Dirk Claes (CD&V) du 7 décembre 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Appels d'urgence - In case of emergency (ICE) - Expérience - Sensibilisation

premiers secours
téléphone
téléphone mobile
communication mobile

Chronologie

7/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010)
17/12/2009Réponse

Réintroduction de : question écrite 4-5046

Question n° 4-5340 du 7 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

En cas d'accident, il est d'usage que les secours tentent d'informer les proches parents de la victime. Il arrive cependant régulièrement que les collaborateurs des services de secours ne sachent pas quelle personne contacter.

Plusieurs voix dans le secteur de l'assistance insistent pour qu'une campagne de sensibilisation fasse mieux connaître l'application du principe ICE (in case of emergency). Ce nom standard encodé sur le GSM correspondrait à la (aux) personne(s) à contacter. L'abréviation serait déjà connue sur le plan international mais dans notre pays, elle n'est pas encore très répandue. Pourtant, elle pourrait à mon avis constituer une bonne solution pour des problèmes existants

1. La ministre est-elle au courant des problèmes qui se posent lorsqu'il faut contacter la famille en cas d'accident grave ?

2. Connaît-elle le principe ICE ?

3. Considère-t-elle comme une bonne proposition le fait de développer ce principe dans notre pays et de le promouvoir auprès de la population?

4. Est-elle prête à prendre des initiatives concrètes à cette fin dans un proche avenir ?

Réponse reçue le 17 décembre 2009 :

Je peux en effet vous répondre que je connais le concept « ICE » qui par ailleurs a reçu un écho abondant dans la presse, la radio et différents média.

Il s'agit en fait d'une « fausse bonne idée ».

En effet:

- Le point essentiel est que nos équipes d'intervention n'ont pas de temps à perdre à manipuler un GSM ou même à chercher si la victime en a un. Elles sont absorbées à 100 % par le travail de secours et doivent le rester.

- Ensuite, il y a là une question de vie privée. Il n’est pas certain qu'un GSM puisse être manipulé sans passer sur d'autres données que celles recherchées. Il n'est pas plus sûr que ces données soient à jour et à l'extrême, que le GSM trouvé appartienne bien à la victime pour la seule raison qu'il est dans la poche d'une veste proche de la victime.

- Par ailleurs, les GSM sont souvent bloqués et nos équipes ne peuvent accéder au clavier.

- De plus, la majorité des victimes sont conscientes ou accompagnées.

Et enfin, il est assez rare de ne pas pouvoir identifier la victime lorsqu'elle est inconsciente et de ne pas trouver quelqu'un à prévenir.

Je ne compte donc pas promouvoir l'idée « ICE ».