SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
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Session 2022-2023 | Zitting 2022-2023 | ||||||||
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7 juin 2023 | 7 juni 2023 | ||||||||
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Question écrite n° 7-2016 | Schriftelijke vraag nr. 7-2016 | ||||||||
de Els Ampe (Open Vld) |
van Els Ampe (Open Vld) |
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à la ministre du Climat, de l'Environnement, du Développement durable et du Green Deal |
aan de minister van Klimaat, Leefmilieu, Duurzame Ontwikkeling en Green Deal |
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Protection animale - Trophée de chasse - Chiffres et tendances - Lutte - Sanctions - Mesures - Législation - Adaptation | Dierenbescherming - Jachttrofee - Cijfers en tendensen - Strijd - Sancties - Maatregelen - Wetgeving - Aanpassing | ||||||||
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bien-être des animaux espèce protégée chasse trafic illicite mammifère sauvage protection des animaux |
welzijn van dieren beschermde soort jacht zwarte handel wild zoogdier dierenbescherming |
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Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2014 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2015 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2017 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2018 |
Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2014 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2015 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2017 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-2018 |
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Question n° 7-2016 du 7 juin 2023 : (Question posée en néerlandais) | Vraag nr. 7-2016 d.d. 7 juni 2023 : (Vraag gesteld in het Nederlands) | ||||||||
Les statistiques montrent que la protection animale fait face à une crise persistante. À l'échelle mondiale, près de 125 000 trophées de chasse d'espèces animales protégées par la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, ont été importés entre 2014 et 2018. On trouve principalement des clients des États-Unis et de l'Union européenne (UE) en tête des importations de fétiches (objets de culte utilisés par des tribus d'Afrique de l'Ouest et fabriqués à partir de matières animales). C'est pourquoi 137 organisations du monde entier actives dans la protection de la nature et des animaux, dont 45 organisations non gouvernementales (ONG) du continent africain, ont pris position contre la chasse aux trophées dans un manifeste commun et y ont appelé instamment les législateurs à interdire l'importation de tels trophées. La chasse aux trophées, qui passe de moins en moins pour un divertissement respectueux et éthique, a un impact négatif sur la survie de certaines espèces et sape les efforts de conservation. Les chasseurs de trophées ciblent souvent des espèces rares et menacées ou des animaux aux caractéristiques physiques impressionnantes et tuent des spécimens essentiels à la reproduction et au bien-être de certains groupes d'animaux. En s'attaquant à des animaux aussi précieux, les chasseurs de trophées contribuent directement et indirectement à la diminution de la population des animaux concernés, perturbent leur structure sociale et affaiblissent leur résistance. L'industrie de la chasse aux trophées stimule la demande de parties et de produits d'espèces menacées et encourage leur abattage par des conventions sur les prix et d'autres promotions, en particulier pour les espèces rares et précieuses, ce qui constitue une forme de criminalité écologique. Dans le monde entier, des citoyens s'opposent haut et fort à la chasse aux trophées et à l'importation de parties d'animaux tués. Des enquêtes réalisées au sein de l'UE, en Suisse et aux États-Unis confirment qu'entre 75 % et 96 % des personnes interrogées sont opposées à la chasse aux trophées et aux activités qui en découlent. La majorité absolue des Européens est favorable à une interdiction d'importation de trophées (cf. https://www.eureporter.co/environment/animal welfare/2022/07/17/trophy hunting import ban). La Grande-Bretagne, entre autres, est déjà passée à la vitesse supérieure. Une législation interdisant l'importation de trophées de chasse est sur le point d'être adoptée. Le gouvernement britannique avait déjà soutenu une législation interdisant aux chasseurs de rapporter chez eux des parties du corps de milliers d'espèces tuées à l'étranger, notamment des lions, des rhinocéros, des éléphants et des ours polaires (cf. https://www.bbc.com/news/uk politics 64988108). En ce qui concerne le caractère transversal de la question : la compétence de la Région flamande en matière de conservation de la nature (au sens large) repose sur l'article 6, § 1er, III, de la loi spéciale de réformes institutionnelles du 8 août 1980. En Région flamande, cette compétence a été transposée par le biais d'une loi et de plusieurs décrets relatifs à la nature, aux forêts, à la chasse et à la pêche. Comme son nom l'indique, l'AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) est une institution fédérale chargée de veiller à la sécurité de la chaîne alimentaire. Il s'agit donc d'une matière transversale qui relève également des Régions. Je souhaiterais dès lors poser les questions suivantes au ministre: 1) Combien de trophées d'espèces animales protégées ont été importés en Belgique depuis 2014? Quelles sont les espèces les plus touchées? Quelle est la voie d'acheminement la plus fréquemment utilisée pour ces importations (aéroports, ports maritimes, etc.)? 2) Pouvez-vous établir un classement des trois principaux pays d'origine des trophées de chasse qui arrivent en Belgique? Quels sont les accords conclus avec ces pays en ce qui concerne les trophées de chasse? 3) Quel est le montant des recettes générées par l'importation de trophées de chasse ces cinq dernières années? À qui revient généralement cet argent? 4) Quelles mesures la Belgique prend-elle pour empêcher les résidents et les touristes des autres États membres de l'UE et des États-Unis d'importer des trophées de chasse en Belgique? Quelles sont les mesures déjà prises et celles qui sont prévues? 5) Quelles répercussions l'importation de trophées de chasse a-t-elle en Belgique sur: a) l'environnement; b) l'économie; c) d'autres domaines concernés? 6) Quelle est la position du gouvernement fédéral sur la chasse aux trophées et l'importation de trophées de chasse? Cette position sera-t-elle revue ou adaptée prochainement? Si oui, de quelle manière? Quelles mesures les pouvoirs publics prévoient-ils de prendre ou ont-ils déjà prises pour répondre à l'appel des 137 organisations internationales de protection de la nature et de défense du bien-être animal à interdire l'importation de trophées de chasse? 7) Combien de voyageurs belges ont participé, ces cinq dernières années, à des activités de chasse aux trophées à l'étranger? Écopent-ils de sanctions à cet égard? Dans l'affirmative, quelles sont les sanctions infligées? Comment les citoyens sont-ils informés des conséquences de la chasse aux trophées et de l'importation de trophées de chasse? Cela vous semble-t-il suffisant? |
Statistieken wijzen op een aanhoudende crisis op het vlak van dierenbescherming. Wereldwijd werden tussen 2014 en 2018 bijna 125 000 jachttrofeeën ingevoerd van diersoorten die beschermd zijn onder CITES, de Overeenkomst inzake de internationale handel in bedreigde in het wild levende dier- en plantensoorten. Vooral klanten uit de Verenigde Staten (VS) en de Europese Unie (EU) lopen voorop bij de invoer van fetisjen (voorwerpen van aanbidding bij West-Afrikaanse stammen, vervaardigd uit dierlijk materiaal). Daarom hebben 137 natuurbeschermings- en dierenbeschermingsorganisaties uit de hele wereld, waaronder 45 niet gouvernementele organisaties (NGO) van het Afrikaanse continent, in een gezamenlijk manifest stelling genomen tegen de trofeejacht en er bij de wetgevers op aangedrongen de invoer te verbieden. De trofeejacht, die steeds meer in twijfel wordt getrokken als een respectvolle en ethische manier van vermaak, heeft een negatief effect op het voortbestaan van soorten en ondermijnt de instandhoudingsinspanningen. Trofeejagers hebben het vaak gemunt op zeldzame en bedreigde soorten of dieren met indrukwekkende fysieke kenmerken en doden exemplaren die essentieel zijn voor de voortplanting en het welzijn van diergroepen. Door op dergelijke waardevolle dieren te jagen, dragen trofeejagers direct en indirect bij tot de afname van hun populatie, verstoren zij de sociale structuur van de dieren en verminderen zij hun weerstandsvermogen. De trofeejacht-industrie stimuleert de vraag naar delen en producten van bedreigde soorten en stimuleert het doden ervan door middel van prijsregelingen en andere promoties, met name voor zeldzame en waardevolle soorten, wat een vorm van ecologische misdaad is. Wereldwijd verzetten burgers zich luid en duidelijk tegen de trofeejacht en de invoer van lichaamsdelen van gedode dieren. Enquêtes in de EU, Zwitserland en de VS bevestigen dat tussen 75 % en 96 % van de respondenten zich verzet tegen de trofeejacht en de daarvan afgeleide activiteiten. De absolute meerderheid van de Europeanen is voorstander van een invoerverbod voor trofeeën (cf. https://www.eureporter.co/environment/animal-welfare/2022/07/17/trophy-hunting-import-ban). In onder andere Groot-Brittannië staat men verder. Plannen om de invoer van jachttrofeeën te verbieden worden daar binnenkort wet. De Britse regering heeft reeds de wetgeving gesteund die jagers verbiedt lichaamsdelen van duizenden in het buitenland gedode diersoorten, waaronder leeuwen, neushoorns, olifanten en ijsberen, naar huis mee te nemen (cf. https://www.bbc.com/news/uk-politics-64988108). Wat betreft het transversaal karakter van de schriftelijke vraag: de bevoegdheid van het Vlaamse Gewest inzake natuurbehoud (in ruime zin) is gebaseerd op artikel 6, § 1, III, van de bijzondere wet van 8 augustus 1980 tot hervorming der instellingen. Die bevoegdheid is voor het Vlaamse Gewest omgezet via een wet en enkele decreten omtrent natuur, bos, jacht en visserij. Het Federaal Agentschap voor de veiligheid van de voedselketen (FAVV) is een federale instelling die waakt over de voedselveiligheid. Het betreft dus een transversale aangelegenheid met de Gewesten. Graag had ik dan ook volgende vragen voorgelegd aan de geachte minister: 1) Hoeveel trofeeën van beschermde diersoorten zijn er sinds 2014 in België ingevoerd? Wat zijn de meest ingevoerde diersoorten? Via welke weg gebeurt dit het meest (luchthavens, zeehavens, enz.)? 2) Kan u een top-3 opstellen van het land van origine van de jachttrofeeën die België binnenkomen? Welke regelingen bestaan met die landen op het vlak van jachttrofeeën? 3) Hoeveel inkomsten heeft het importeren van jachttrofeeën in de afgelopen vijf jaar opgeleverd? Bij wie komt dit geld over het algemeen terecht? 4) Welke acties onderneemt België om te voorkomen dat inwoners en toeristen uit andere EU-lidstaten en de VS jachttrofeeën in België importeren? Welke zijn reeds ondernomen en welke zijn gepland? 5) Welke impact heeft de invoer van jachttrofeeën in België op: a) het milieu; b) de economie; c) andere getroffen domeinen? 6) Wat is het standpunt van de federale regering over trofeejacht en de import van jachttrofeeën? Wordt dit in de komende tijd nog herzien of aangepast? Zo ja, hoe? Welke acties gaat overheid ondernemen of heeft de overheid reeds ondernomen om te voldoen aan de oproep van de 137 internationale natuurbeschermings- en dierenwelzijnsorganisaties om de import van jachttrofeeën te verbieden? 7) Hoeveel Belgische reizigers hebben in de afgelopen vijf jaar deelgenomen aan trofeejacht-activiteiten in het buitenland? Krijgen ze hiervoor sancties? Zo ja, welke? Hoe worden burgers geïnformeerd over de gevolgen van trofeejacht en de import van jachttrofeeën? Is dit volgens u voldoende? |
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Réponse reçue le 5 juillet 2023 : | Antwoord ontvangen op 5 juli 2023 : | ||||||||
Toutes les données sur le commerce international des espèces CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) sont consultables publiquement via la base de données sur le commerce CITES (https://trade.cites.org). Il ressort de la base de données belge actuelle (qui est active depuis mars 2015) que 310 permis d’importation ont été délivrés depuis lors pour des espèces inscrites à la CITES. Un permis peut être utilisé pour un ou plusieurs spécimens. Les espèces les plus fréquemment importées sont le lion d’Afrique (annexe BII), suivi de l’éléphant d’Afrique (provenant, dans presque tous les dossiers, de populations inscrites à l’annexe BII), du léopard (annexe AI), du zèbre de Hartman (annexe BII) et de l’hippopotame (annexe BII). En ce qui concerne la question à savoir par quelles voies ces trophées sont le plus souvent importés, je vous renvoie au ministre en charge des douanes, le ministre Vincent Van Peteghem. L’Afrique du Sud, la Tanzanie et la Namibie. L’importation dans l’Union européenne (et donc aussi en Belgique) ne peut avoir lieu que s’il existe un avis scientifique positif confirmant que l’importation n’aura pas d’effet négatif sur la population du pays concerné. Il n’y a actuellement aucun avis scientifique négatif pour l’importation de trophées de chasse à partir de ces pays. L’importation de trophées de chasse dans l’Union européenne (et donc aussi en Belgique) n’est pas autorisée s’il existe un avis scientifique européen négatif. Il n’existe pas de dispositions spécifiques concernant les trophées de chasse pour ces trois pays. Mon administration n’a aucune idée des recettes liées à l’importation de trophées de chasse en Belgique. D’une manière générale, on peut considérer que le système des trophées de chasse génère de l’argent à différents moments et à différents endroits. Citons par exemple le coût du voyage, les dépenses effectuées lors du voyage par le chasseur et éventuellement le groupe qui l’accompagne, le prix du permis de chasse, les indemnités pour les guides de chasse, la rétribution du taxidermiste, et tous les permis nécessaires associés à une telle chasse. Les règles de la CITES stipulent par ailleurs que la chasse des espèces de l’annexe I doit contribuer à la conservation de l’espèce, de sorte qu’elle compense également les coûts associés à la vie avec ces animaux (du fait du conflit entre humains et animaux sauvages). Les trophées de chasse des espèces protégées par la CITES sont la propriété personnelle du chasseur et ne peuvent faire l’objet d’un commerce ultérieur. Dès lors, aucun trophée de chasse ne peut, en principe, être remis à des résidents belges en provenance d’autres États membres de l’Union européenne ou des États-Unis, sauf dans le cadre d’un déménagement. Seules les personnes ayant une adresse en Belgique peuvent demander un permis d’importation et ainsi importer légalement des trophées de chasse d’espèces CITES. Les ressortissants d’autres États membres de l’Union européenne peuvent importer leur trophée via la Belgique (par exemple via l’aéroport de Zaventem pour la première partie de l’itinéraire), mais le trophée doit ensuite être amené vers le pays de destination où réside le chasseur. Un permis d’importation délivré par un autre État membre européen est en effet valable dans toute l’Union européenne. Le débat mené ces dernières années à la Chambre des représentants sur l’importation des trophées de chasse a mis en évidence que le commerce de trophées de chasse est un sujet de discussion particulièrement sensible sur le plan éthique et politique, et que l’impact de l’importation de ces trophées de chasse en Belgique sur l’environnement, l’économie et d’autres domaines est difficile à quantifier. Le commerce des espèces menacées est réglementé par la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora). L’avant-projet de loi a donc pour objet d’adapter la législation nationale CITES. L’avant-projet de loi qui est actuellement examiné au sein du gouvernement (voir aussi la réponse à la question 6)) porte sur des espèces animales menacées d’extinction appartenant à des populations et espèces spécifiques qui nécessitent un permis d’importation CITES, lequel ne sera plus délivré, entraînant ainsi l’impossibilité d’importer un trophée. Chaque année, une vingtaine de permis d’importation sont délivrés en Belgique pour des trophées de chasse de ces espèces ou populations. Dans la mesure où la Belgique n’est pas le seul pays où des permis d’importation sont sollicités pour les espèces (ou parties d’espèces) animales menacées d’extinction concernées, il ne peut pas être affirmé à ce stade que la proposition en projet aura un impact sur la biodiversité locale dans les pays où ces espèces et ces populations prospèrent. Suite à une résolution adoptée à l’unanimité par la Chambre des représentants le 24 mars 2022, j'ai mis sur la table du gouvernement une proposition de loi en vertu de laquelle les permis d’importation CITES pour les trophées de chasse ne seront plus délivrés en Belgique. Cet avant-projet est actuellement examiné au sein du gouvernement. Les permis d’importation pour l’importation de trophées de chasse des espèces protégées par la CITES ont été délivrés à 150 demandeurs différents depuis 2015. Mon administration ne dispose pas de données concernant les autres espèces animales. Étant donné qu’il n’y a pas de violation de la législation, puisqu’ils ont demandé les permis nécessaires avant d’importer ces trophées, il n’y aura évidemment pas de sanction pour ces personnes. Si les citoyens ont des questions sur la chasse aux trophées, ils peuvent toujours se renseigner auprès de l’administration compétente. Diverses organisations non gouvernementales (ONG), comme le Fonds mondial pour la nature (World Wildlife Fund – WWF), fournissent également des informations contextuelles utiles sur le sujet. |
Alle gegevens betreffende internationale handel in CITES (Overeenkomst inzake de internationale handel in bedreigde in het wild levende dier- en plantensoorten)-soorten zijn publiekelijk consulteerbaar via de CITES-trade database. Uit de huidige Belgische database (in gebruik sinds maart 2015) kan afgeleid worden dat er sinds dat moment 310 invoervergunningen werden afgeleverd voor CITES-plichtige soorten. Een vergunning kan voor één of meerdere specimens gebruikt worden. De meest voorkomende soorten zijn de Afrikaanse leeuw (bijlage BII) gevolgd door de Afrikaanse olifant (in bijna alle dossiers afkomstig van de populaties opgenomen op bijlage BII), het luipaard (bijlage AI), de Hartman zebra (bijlage BII) en het nijlpaard (bijlage BII). Wat betreft de vraag inzake de weg via dewelke dergelijke trofeeën het meest worden ingevoerd verwijs ik u graag door naar de minister bevoegd voor de douane, minister Vincent Van Peteghem. Zuid-Afrika, Tanzania en Namibië. Invoer van jachttrofeeën in de Europese Unie (en dus ook in België) kan enkel indien er een positief wetenschappelijk advies is, dat bevestigt dat de invoer geen nadelige gevolgen voor de populatie in dat land zal hebben. Er zijn momenteel geen negatieve wetenschappelijke adviezen voor invoer van jachttrofeeën uit deze landen. Invoer in de Europese Unie (en dus ook België) voor jachttrofeeën wordt niet toegelaten indien er een negatief Europees wetenschappelijk advies is. Er zijn geen specifieke regelingen inzake jachttrofeeën voor deze drie landen. Mijn dienst heeft geen zicht op de inkomsten gelinkt aan de invoer van jachttrofeeën in België. Algemeen kan wel gesteld worden dat het systeem van jachttrofeeën monetaire transacties genereert op verschillende momenten en plaatsen. Dit kan gaan over bijvoorbeeld de reiskost, de uitgaven gespendeerd tijdens de reis door de jager en het eventuele reisgezelschap, de vergoeding van de jachtvergunning, de vergoeding voor de jachtbegeleiders, de vergoeding van de taxidermist en alle noodzakelijke vergunningen die gepaard gaan met trofeejacht. In de CITES regels is ook opgenomen dat de jacht op bijlage I-soorten een bijdrage moet leveren aan het behoud van de soort, zodat dit ook een tegenwicht biedt aan de kost gelinkt aan het samenleven met deze dieren (het zogenaamde human-wildlife conflict). Jachttrofeeën, voor zover het over CITES-plichtige soorten gaat, zijn het persoonlijke bezit van de jager en mogen niet verder verhandeld worden. In die zin kunnen er dus in principe geen jachttrofeeën vanuit andere lidstaten van de Europese Unie (EU) of uit de Verenigde Staten (VS) aan Belgische inwoners worden overgedragen, tenzij in het kader van een verhuis. Enkel mensen met een adres in België kunnen een aanvraag voor een invoervergunning indienen en dus dergelijke jachttrofeeën legaal invoeren. Onderdanen van andere Europese lidstaten kunnen de invoer eventueel wel via België doen (door bijvoorbeeld gebruik te maken van de luchthaven van Zaventem voor het eerste deel van het traject), maar het stuk moet dan verder getransporteerd worden naar het land van bestemming waar de jager woont. Een invoervergunning afgeleverd door een andere Europese lidstaat is immers geldig in de gehele Europese Unie. Het debat in de Kamer van volksvertegenwoordigers van de voorbije jaren over de invoer van jachttrofeeën heeft duidelijk aangetoond dat de handel in jachttrofeeën een ethisch en politiek beladen debat is en dat de precieze impact van de invoer van deze trofeeën in België op het milieu, de economie en andere domeinen moeilijk te becijferen is. De handel in bedreigde soorten wordt geregeld door CITES, het Verdrag inzake de internationale handel in bedreigde in het wild levende dier- en plantensoorten (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora). Het voorontwerp van wet betreft dus een aanpassing van de nationale CITES-wetgeving. Het voorontwerp van wet dat momenteel binnen de regering wordt besproken (zie ook antwoord op vraag 6)), betreft bedreigde diersoorten van specifieke populaties en soorten, die een CITES invoervergunning behoeven, die niet meer zal worden afgeleverd, waardoor de trofee niet meer kan worden ingevoerd. Jaarlijks worden in België een twintigtal invoervergunningen voor jachttrofeeën van die soorten en populaties afgeleverd. Er kan op dit moment niet gesteld worden dat dit voorstel een impact zal hebben op het milieu, de lokale biodiversiteit of de economie in de landen waar deze soorten en populaties gedijen. België is immers niet het enige land waar invoervergunningen voor (delen van) de betreffende bedreigde diersoorten worden aangevraagd. Naar aanleiding van een resolutie die unaniem werd aangenomen door de Kamer van volksvertegenwoordigers op 24 maart 2022 heb ik bij de regering een wetsontwerp ingediend waardoor er geen CITES-invoervergunningen voor jachttrofeeën meer zullen afgeleverd worden in België. Momenteel wordt dit voorontwerp van wet binnen de regering besproken. Invoervergunningen voor de invoer van jachttrofeeën van door CITES beschermde soorten zijn sinds 2015 afgegeven aan 150 verschillende aanvragers. Voor andere diersoorten beschikt mijn administratie niet over deze gegevens. Aangezien dit geen inbreuk maakt op enige wetgeving, aangezien zij de nodige vergunningen hadden aangevraagd vooraleer deze trofeeën in te voeren, is er uiteraard geen sanctie voor deze personen. Als burgers vragen hebben over trofeeënjacht, kunnen zij zich altijd informeren bij de bevoegde administratie. Ook verschillende niet gouvernementele organisaties (NGO) zoals World Wildlife Fund (WWF) geven hierover nuttige achtergrondinformatie. |