SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
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Session 2020-2021 | Zitting 2020-2021 | ||||||||
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11 aôut 2021 | 11 augustus 2021 | ||||||||
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Question écrite n° 7-1304 | Schriftelijke vraag nr. 7-1304 | ||||||||
de Steven Coenegrachts (Open Vld) |
van Steven Coenegrachts (Open Vld) |
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au vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique |
aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid |
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Travailleurs frontaliers - Télétravail - Statut fiscal et social - Conventions collectives de travail (CCT) - Négociations - Nombre de jours de télétravail autorisés - Discrimination - Concertation avec les pays voisins | Grensarbeiders - Telewerk - Fiscale en sociale statuut - Collectieve arbeidsovereenkomsten (CAO) - Onderhandelingen - Aantal toegestane telewerk dagen - Discriminatie - Overleg met de buurlanden | ||||||||
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travailleur frontalier travail à distance statut social fiscalité convention collective |
grensarbeider werk op afstand maatschappelijke positie fiscaliteit collectieve arbeidsovereenkomst |
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Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-1281 | Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-1281 | ||||||||
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Question n° 7-1304 du 11 aôut 2021 : (Question posée en néerlandais) | Vraag nr. 7-1304 d.d. 11 augustus 2021 : (Vraag gesteld in het Nederlands) | ||||||||
Dans les régions frontalières de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne, certaines personnes travaillent de l'autre côté de la frontière ; on les appelle des travailleurs frontaliers. Si des exceptions aux mesures prises pendant la crise du coronavirus de l'année dernière ont été accordées dans certains cas, les travailleurs ont généralement été contraints d'exercer leur activité à domicile. Une concertation bilatérale a permis de régler de manière satisfaisante le statut fiscal et social des travailleurs frontaliers pour la période durant laquelle ils ont dû travailler dans leur pays de résidence. Les travailleurs frontaliers travaillant à domicile sont restés soumis à la législation du pays de leur lieu de travail. Lorsque la crise du coronavirus sera derrière nous, ce seront à nouveau la législation et réglementation ordinaires qui s'appliqueront. Il ressort pourtant de nombreux articles de presse et sondages effectués auprès des employeurs que le travail à domicile sera plus fréquent à l'avenir. La législation et la réglementation actuelles s'inspirent des dispositions des règlements européens 883/2004 et 987/2009, selon lesquelles un ressortissant d'un État membre de l'Union européenne qui exerce plus de 25 % de son activité professionnelle dans son État de résidence est tenu de payer toutes les cotisation sociales dans son État de résidence et relève donc de la sécurité sociale de cet État. Cette règle s'applique dans tous les États membres. L'employeur étranger sera donc contraint de s'inscrire auprès de la sécurité sociale belge pour y payer des cotisations sociales sur le salaire complet de son travailleur. On entend toutefois dire aujourd'hui qu'au cours des négociations relatives aux conventions collectives de travail (CCT), les employeurs promettraient plusieurs jours de travail à domicile aux futurs travailleurs. En vertu de la législation susmentionnée, à laquelle nous serons à nouveau soumis après la levée des mesures " corona ", il ne serait pas possible d'accorder aux travailleurs étrangers autant de jours de travail à domicile qu'aux travailleurs belges et ils seraient donc discriminés. Justification du caractère transversal de la question écrite : les travailleurs frontaliers sont très importants pour l'économie régionale. Plutôt que de décourager le travail frontalier, il faut l'encourager. Mes questions sont les suivantes. 1) Que pense le ministre du problème des travailleurs frontaliers décrit ci-dessus ? 2) Que pense-t-il du fait que lors de la négociation de certaines CCT, deux jours de travail à domicile aient été promis aux travailleurs résidant en Belgique mais un seul jour à ceux qui résident aux Pays-Bas ? a) Juge-t-il cette décision discriminatoire pour les travailleurs étrangers ? b) Discutera-t-il de ce problème avec les pays voisins ? |
In de grensregio’s van België, Nederland en Duitsland zijn er een aantal mensen, de zogenaamde grensarbeiders, die werken over de landsgrens heen. De maatregelen tijdens de coronacrisis van het afgelopen jaar hebben dan wel uitzonderingen verleend in bepaalde gevallen, toch werden werknemers meestal aangewezen op thuiswerk. De fiscale en sociale positie voor de periode waarin de grensarbeiders in het thuisland bleef werken, werd na bilateraal overleg goed geregeld. De thuiswerkende grenswerkers bleven onderworpen aan de sociale en fiscale wetgeving van het werkland. Na de coronacrisis zal men echter hervallen in de bestaande wet- en regelgeving. Toch blijkt uit vele persberichten en bevragingen bij werkgevers dat thuiswerk ook in de toekomst meer zal voorkomen. Wat de bestaande wet- en regelgeving betreft, baseert men zich op bepalingen in de Europese verordeningen 883/2004 en 987/20092. Die stellen dat indien een ingezetene van een lidstaat van de Europese Unie meer dan 25 % van zijn arbeidstijd werkt in zijn woonstaat, hij alle sociale bijdragen in zijn woonstaat moet betalen en dus onder de sociale zekerheid van zijn woonstaat valt. Die regel geldt in alle lidstaten. De buitenlandse werkgever zal dus verplicht zijn zich bij de Belgische sociale zekerheid in te schrijven om er sociale bijdragen op het volledige loon van zijn werknemer te betalen. Echter zouden er momenteel stemmen opgaan dat werkgevers tijdens de onderhandelingen van collectieve arbeidsovereenkomst (CAO), meerdere dagen thuiswerk beloven aan de toekomstige werknemers. Onder de wetgeving zoals hierboven beschreven en waar we na de opheffing van de maatregelen in zullen vervallen, is dit niet mogelijk en zelfs discriminerend voor buitenlandse werknemers indien zij minder dagen krijgen dan Belgische werknemers. Motivering van het transversale karakter van de schriftelijke vraag: grensarbeiders zijn voor de regionale economie van groot belang. We moeten dit eerder aanmoedigen dan ontmoedigen. Ik heb hierover volgende vragen: 1) Hoe evalueert de geachte minister bovenstaande problematiek rond grensarbeiders? 2) Hoe staat hij tegenover het feit dat er binnen de onderhandelingen van sommige CAO’s twee werkdagen beloofd worden aan werknemers die in België wonen en slechts een dag aan werknemers die in Nederland wonen? a) Is hij van mening dat dit discriminatoir is ten aanzien van buitenlandse werknemers? b) Zal hij hierover overleg plegen met de buurlanden? |
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Réponse reçue le 24 mars 2022 : | Antwoord ontvangen op 24 maart 2022 : | ||||||||
Depuis le début de la pandémie en mars 2020, la Belgique s’est entendue avec les États voisins (Grand-Duché de Luxembourg, Pays-Bas, France et Allemagne) afin de neutraliser l’impact de l’obligation du télétravail prise dans le cadre des mesures sanitaires en vue de limiter la propagation du coronavirus sur la détermination de la législation applicable en vertu des règles définies au titre 2 du règlement (CE) no 883/2004 et précisées dans le règlement (CE) no 987/2009. Ainsi, pour les travailleurs dit pluriactifs qui sont amenés à exercer une activité salariée dans deux ou plusieurs États membres (article 13 du règlement (CE) no 883/2004), ces derniers sont soumis à la législation de l’État membre de résidence si ceux-ci exercent une partie substantielle de leur activité dans cet État membre. À défaut, les travailleurs sont soumis à la législation de l’État membre dans lequel l’entreprise ou l’employeur a son siège social ou son siège d’exploitation (article 13, litera a) et b)). Le règlement de mise en œuvre (CE) no 987/009 (article 14, § 8) précise la portée de la notion d’«activité substantielle» en ce sens que cette condition est remplie dès lors que le travailleur réalise au moins 25 % de son temps de travail dans cet État membre. Avec l’obligation de télétravailler imposée dans le cadre des mesures sanitaires, cela aurait conduit, dans certaines situations, à un basculement dans la détermination de l’État membre compétent: le travailleur contraint de télétravailler dans son État membre de résidence en suite des mesures sanitaires – et dépassant ce faisant le seuil précité de 25 % – aurait dû être affilié à la législation (de sécurité sociale) de son État membre de résidence. La jurisprudence de la Cour de justice de l’Union reconnaît que la pandémie peut être constitutive de force majeure et qu’elle peut «suspendre» l’application des règles précitées: ainsi, malgré le franchissement du seuil de 25 % dans l’État membre de résidence, le travailleur pluriactif peut continuer à être soumis à la législation applicable désignée avant la survenance de la pandémie. En juin 2020, la Commission administrative pour la coordination des systèmes de sécurité sociale a adopté des lignes directrices «Covid-19» non-contraignantes définissant un cadre permettant aux États membres de prendre des mesures afin de limiter les effets de la pandémie sur l’application des règlements européens de coordination. Ces lignes directrices, reconduites à plusieurs reprises, sont valables jusqu’au 30 juin 2022. Au-delà du 30 juin 2022 (sauf nouvelle prolongation des lignes directrices), la force majeure sera levée et les règlements européens de coordination (CE) no 883/2004 et (CE) no 987/2009 devront être pleinement appliqués avec la conséquence, dans certains cas, de possibles basculements vers l’État membre de résidence comme État compétent. Il s’agit là de l’application «normale» des règles de coordination européennes: ces dernières s’appliquent en fonction de la situation objective dans laquelle se trouve les travailleurs concernés, comme le rappelle d’ailleurs la Cour de justice de l’Union. Par ailleurs à la fin de l’année 2021, plusieurs États membres de l’Union européenne (UE) (France, Grand-Duché de Luxembourg, Pays-Bas) ont posé, au sein de la Commission administrative, la question du télétravail en situation «post-Covid». Ainsi, le Sénat français et l’Assemblée nationale ont adopté des résolutions qui, en substance, visent à mener une réflexion européenne sur le statut des travailleurs frontaliers notamment sur le volet de la coordination en sécurité sociale. J’estime qu’il est préférable que le débat soit lancé au niveau européen afin de discuter de cette problématique. C’est, d’ailleurs, pour cette raison que je soutiens pleinement l’initiative de la création au sein de la Commission administrative d’un groupe de travail à ce sujet. Une première réunion de ce groupe de travail, au sein de la Commission administrative, est fixée le 9 mars 2022: cette première réunion consistera à dresser un état des lieux de la situation au niveau des États membres. Ce groupe de travail devrait identifier si les règles européennes actuelles de coordination des systèmes de sécurité sociale posent des difficultés et, dans l’affirmative formuler des recommandations. Cette problématique appelle une solution uniforme au niveau des États membres de l’Union sous peine de mettre à mal la coordination entre États membres et à créer des effets non voulus. Plusieurs experts des institutions belges compétentes se sont portés volontaires pour prendre part aux discussions qui se tiendront dans le cadre des réunions de ce groupe de travail. L’administration m’informe, en outre, qu’en France plusieurs entreprises ont en effet adopté des conventions collectives qui prévoient des mesures de télétravail avec une approche différenciée selon les travailleurs, limitée à un jour pour les travailleurs frontaliers contre deux jours pour le reste des salariés. La volonté est d’éviter pour les travailleurs transfrontaliers un changement de législation applicable. De même, mon administration me rapporte que l’autorité compétente des Pays-Bas ont indiqué que certains employeurs envisagent d’exclure leurs employés d’une politique générale de télétravail ou de travail à domicile en raison du risque administratif et financier perçu. Les régions comptant un grand nombre de travailleurs transfrontaliers craignent qu’en raison de l’augmentation du télétravail, surtout si cela entraîne un déplacement de la législation applicable vers l’État de résidence, les employeurs soient moins disposés à employer des travailleurs transfrontaliers. Il s’agit par ce biais de contourner l’application normale des règles de coordination qui – se fondant sur la situation objective des travailleurs – déterminent l’État membre compétent pour l’affiliation et le versement des cotisations de sécurité sociale. Cela ne peut, selon moi, être accepté car cela remettrait en cause tout le fonctionnement des règles européennes de coordination. C’est pour cette raison que je privilégie l’idée d’une discussion au niveau européen afin de définir s’il y a besoin d’adopter des règles spécifiques ou non dans le cadre de la coordination des systèmes de sécurité sociale. L’objet de la deuxième question relève de la compétence de mon Collègue Pierre-Yves Dermagne, ministre du Travail. |
Sinds het begin van de pandemie in maart 2020 heeft België met zijn buurlanden (Groothertogdom Luxemburg, Nederland, Frankrijk en Duitsland) afgestemd om de gevolgen te neutraliseren van de telewerkverplichting in het kader van de gezondheidsmaatregelen om de verspreiding van het coronavirus te beperken, voor de bepaling van de toepasselijke wetgeving volgens de regels die zijn vastgesteld in titel 2 van verordening (EG) nr. 883/2004 en verduidelijkt in verordening (EG) nr. 987/2009. Zo zijn de werknemers die in twee of meer lidstaten een werkzaamheid in loondienst verrichten (artikel 13 van verordening (EG) nr. 883/2004), onderworpen aan de wetgeving van de lidstaat waar zij wonen indien zij een substantieel deel van hun werkzaamheden in deze lidstaat verrichten. In het andere geval zijn de werknemers onderworpen aan de wetgeving van de lidstaat waar de onderneming of de werkgever zijn zetel of domicilie heeft (artikel 13, a) en b)). De toepassingsverordening (EG) nr. 987/009 (artikel 14, lid 8) verduidelijkt de reikwijdte van het begrip «substantiële activiteit» in die zin dat aan deze voorwaarde wordt voldaan als de werknemer ten minste 25 % van zijn arbeidstijd in die lidstaat doorbrengt. De in het kader van gezondheidsmaatregelen opgelegde telewerkverplichting zou in bepaalde situaties hebben geleid tot een verschuiving van de bepaling van de bevoegde lidstaat: de werknemer die in zijn woonstaat ten gevolge van de gezondheidsmaatregelen verplicht is tot telewerken – en dus de vermelde drempel van 25 % overschrijdt – zou aangesloten moeten worden bij de (sociale zekerheids)wetgeving van zijn woonstaat. In de rechtspraak van het Hof van Justitie van de Europese Unie wordt erkend dat de pandemie overmacht kan opleveren en de toepassing van de bovengenoemde regels kan «opschorten»: ondanks het feit dat de drempel van 25 % in de woonstaat is overschreden, kan de in verschillende lidstaten tewerkgestelde werknemer dus onderworpen blijven aan de toepasselijke wetgeving die vóór het uitbreken van de pandemie was vastgesteld. In juni 2020 heeft de Administratieve Commissie voor de coördinatie van de socialezekerheidsstelsels niet-bindende «Covid-19»-richtsnoeren goedgekeurd, waarin een kader wordt vastgesteld dat de lidstaten in staat stelt maatregelen te nemen om de gevolgen van de pandemie voor de toepassing van de Europese coördinatieverordeningen te beperken. Deze richtsnoeren, die meermaals zijn verlengd, zijn geldig tot en met 30 juni 2022. Na 30 juni 2022 (behoudens nieuwe verlenging van de richtsnoeren) zal de overmacht worden opgeheven en zullen de Europese coördinatieverordeningen (EG) nr. 883/2004 en (EG) nr. 987/2009 volledig moeten worden toegepast, met als gevolg dat in bepaalde gevallen eventueel wordt overgeschakeld naar de woonstaat als bevoegde staat. Het gaat om de «normale» toepassing van de Europese coördinatieregels: zij worden toegepast in functie van de objectieve situatie waarin de betrokken werknemers zich bevinden, zoals het Hof van Justitie van de Europese Unie in herinnering heeft gebracht. Bovendien hebben verschillende EU-lidstaten (Frankrijk, Groothertogdom Luxemburg, Nederland) eind 2021 de kwestie van telewerken in een «post-Covidsituatie» aan de orde gesteld in de Administratieve Commissie. Zo hebben de Franse Senaat en de Nationale Assemblee resoluties aangenomen die er in hoofdzaak op gericht zijn een Europese reflectie te laten plaatsvinden over het statuut van grensarbeiders, met name wat de coördinatie van de sociale zekerheid betreft. Ik ben van mening dat het de voorkeur verdient dat het debat op Europees niveau wordt gevoerd om deze kwestie te bespreken. Daarom sta ik volledig achter het initiatief om binnen de Administratieve Commissie een werkgroep over dit onderwerp op te richten. Een eerste vergadering van deze werkgroep, binnen de Administratieve Commissie, is gepland voor 9 maart 2022: deze eerste vergadering zal bestaan uit een inventarisatie van de situatie in de lidstaten. Deze werkgroep moet nagaan of de huidige Europese regels inzake de coördinatie van de socialezekerheidsstelsels moeilijkheden opleveren en, in voorkomend geval, aanbevelingen formuleren. Deze problematiek vraagt om een uniforme oplossing op het niveau van de EU-lidstaten, omdat anders de coördinatie tussen de lidstaten wordt ondermijnd en onbedoelde effecten ontstaan. Verschillende deskundigen van de bevoegde Belgische instellingen hebben zich vrijwillig kandidaat gesteld om deel te nemen aan de besprekingen die zullen plaatsvinden in het kader van deze werkgroep. De administratie deelt mij overigens mee dat in Frankrijk verschillende ondernemingen inderdaad collectieve overeenkomsten hebben gesloten die voorzien in telewerkmaatregelen met een gedifferentieerde aanpak naargelang de werknemers, beperkt tot één dag voor grensarbeiders tegenover twee dagen voor de rest van de werknemers. Het is de bedoeling een wijziging in de toepasselijke wetgeving voor grensarbeiders te vermijden. Eveneens meldt de administratie dat de bevoegde overheid in Nederland heeft aangegeven dat sommige werkgevers overwegen hun werknemers uit te sluiten van een algemeen beleid inzake telewerken of thuiswerken omwille van het waargenomen administratieve en financiële risico. Regio’s met een groot aantal grensarbeiders vrezen dat omwille van de toename van telewerk, vooral als die leidt tot een verschuiving van de toepasselijke wetgeving naar de woonstaat, werkgevers minder bereid zullen zijn om grensarbeiders in dienst te nemen. Het gaat erom zo de normale toepassing te omzeilen van de coördinatieregels die – gebaseerd op de objectieve situatie van de werknemers – de bevoegde lidstaat bepalen voor de aansluiting en de betaling van de socialezekerheidsbijdragen. Naar mijn mening kan dit niet worden aanvaard, omdat het de hele werking van de Europese coördinatieregels op losse schroeven zou zetten. Daarom ben ik voorstander van een discussie op Europees niveau om te bepalen of het nodig is al dan niet specifieke regels vast te stellen in het kader van de coördinatie van de socialezekerheidsstelsels. Het onderwerp van de tweede vraag valt onder de bevoegdheid van mijn collega Pierre-Yves Dermagne, minister van Arbeid. |