Depuis la fin du régime des talibans en Afghanistan, en 2001, un climat de tension, de terreur et d’instabilité s’est installé. On ne compte plus les attentats perpétrés contre les militaires de la Force internationale d’assistance et de sécurité ou militaires afghans ainsi que contre des civils, faisant bon nombre de morts et plus encore de blessés.

Depuis quelques mois, une recrudescence d’attaques terroristes attribuées aux talibans ont été perpétrés au Pakistan. C’est dans ce climat d’insécurité totale, aussi bien en Afghanistan qu’au Pakistan, que le président pakistanais Asif Ali Zardari a décidé, le 16 octobre 2009, de lancer une offensive terrestre et aérienne au Sud-Waziristan. Celle-ci mobilise environs 28 000 soldats. Cette campagne militaire a pour but la stabilité et l’arrêt des terroristes.

Les élections présidentielles du 20 août 2009 en Afghanistan ont renforcé ce climat. Les talibans ont prévenu que « tout électeur blessé sera responsable de sa situation » et ont invité à « lancer des attaques contre les bases ennemies, empêcher les gens de participer à l’élection et à bloquer la circulation des véhicules gouvernementaux et civils sur toutes les routes à partir de la veille de l’élection ».

Quelle est la position de la Belgique face à cette offensive pakistanaise ?

Dans le cadre de l’Afghanistan, où en est le processus diplomatique au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ? La Belgique va envoyer de nouveaux soldats instructeurs chargés de la formation de l’armée afghane. Comment la formation va-t-elle se préparer ?

Suite à la réélection d’Hamid Karzaï à la présidence de l’Afghanistan, comment la Belgique analyse-t-elle le processus électoral suite aux accusations de corruption et aux soupçons de fraudes ? L’Union européenne (UE) va-t-elle imposer à Hamid Karzaï l’ouverture de son gouvernement à d’autres minorités ?