SÉNAT DE BELGIQUE | ||||
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Session 2007-2008 | ||||
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11 juillet 2008 | ||||
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SÉNAT Question écrite n° 4-1255 | ||||
de Wouter Beke (CD&V N-VA) |
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à la ministre de la Politique de Migration et d'Asile |
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Stockage de données - Utilisation de serveurs étrangers (par les services publics fédéraux) | ||||
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Eurojust droit de l'UE centre serveur base de données échange d'information criminalité informatique protection des données agence à l'étranger droit international |
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Aussi posée à : question écrite 4-1241 Aussi posée à : question écrite 4-1242 Aussi posée à : question écrite 4-1243 Aussi posée à : question écrite 4-1244 Aussi posée à : question écrite 4-1245 Aussi posée à : question écrite 4-1246 Aussi posée à : question écrite 4-1247 Aussi posée à : question écrite 4-1248 Aussi posée à : question écrite 4-1249 Aussi posée à : question écrite 4-1250 Aussi posée à : question écrite 4-1251 Aussi posée à : question écrite 4-1252 Aussi posée à : question écrite 4-1253 Aussi posée à : question écrite 4-1254 Réintroduite comme : question écrite 4-2681 |
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SÉNAT Question écrite n° 4-1255 du 11 juillet 2008 : (Question posée en néerlandais) | ||||
Le contrôle et la mise sous séquestre de données sur des serveurs étrangers est essentiellement une question de droit communautaire et international. Au niveau européen, il existe plusieurs formes de coopération (par exemple, Eurojust) et il y a déjà une législation qui rend plus aisé l'échange de données et permet d'effectuer des actes d'instruction sur le territoire d'un autre État membre. Les possibilités d'échange de données et d'exercice d'actes d'instruction sur le territoire d'un autre État sont moindres lorsqu'il s'agit d'États en dehors de l'Union européenne. On peut songer par exemple à la mise sous séquestre de données qui se trouvent sur un serveur étranger dans la lutte contre la cybercriminalité, la pornographie enfantine, la fraude fiscale, etc. Il s'avère que les instances de contrôle et services judiciaires nationaux se heurtent encore souvent à des problèmes juridiques et/ou pratiques pour exercer réellement un contrôle ou pour obtenir une information éventuellement par des actes d'instruction ou la mise sous séquestre de données. Toutefois, les pouvoirs publics peuvent également être une cible pour des personnes malhonnêtes qui souhaitent abuser de données des autorités publiques. Pour ces raisons, je souhaiterais une réponse aux questions suivantes : 1) Dans le département du ministre, est-il fait usage de serveurs étrangers pour le stockage de données ? 2) Peut-il donner un aperçu de ces serveurs étrangers répartis selon leur origine ? 3) Quelles sont les données stockées sur ces serveurs ? 4) De quelle manière l'administration peut-elle exiger par voie juridique un accès à ces serveurs étrangers si cet accès lui est refusé ? 5) De quelle manière l'administration peut-elle exercer un contrôle sur le respect de la confidentialité de ces données ? |