Présidence de l'EU |
René Thissen (cdH) |
46 voix pour, 11 voix contre et deux abstentions: le Sénat a donné son assentiment au Traité de Nice à une très large majorité.
Si de nombreux sénateurs ont reconnu que le Traité de Nice ne répondait pas à tous leurs souhaits, ils ont considéré qu'il comportait des avancées non négligeables pour la construction européenne et que sa non-ratification par la Belgique constituerait un si gnal fort négatif.
Réunion de la Convention européenne |
Les difficiles négociations de Nice ont en effet permis de régler des questions majeures restées en suspens à Amsterdam : la composition de la Commission européenne, la pondération des voix au sein du Conseil des ministres européen et l'extension de la majorité qualifiée. Lors du débat en séance plénière, d'aucuns ont aussi salué l'assouplissement de la mise en uvre de la coopération renforcée et le message clair du Traité de Nice quant à l'irréversibilité du processus d'élargissement.
Soucieux de ne pas entraver la construction européenne et satisfaits de ce que le Traité de Nice ait aussi ouvert la voie à la Convention européenne mise sur pied au sommet de Laeken et à un débat sur l'avenir de l'Europe, les sénateurs ont approuvé le texte.
« Ne nous élargissons pas sur la base du Traité de Nice qui n'offre ni garanties de stabilité, ni vision d'avenir. » ( René Thissen)
Lors de sa justification de vote, M. René Thissen, chef du groupe cdH, a déclaré que les sociaux-chrétiens avaient toujours soutenu la construction européenne et qu'ils refusaient aujourd'hui de s'embarquer dans l'aventure de l'élargissement avec un traité qui bloquera le fonctionnement de l'Union européenne, risquant de la réduire à une simple zone de libre-échange.
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