Jan Loones, président du groupe de la VU au Sénat, n'a jamais caché son mécontentement au sujet de la manière dont fonctionne le nouveau Sénat. De même que deux autres petits groupes d'opposition, la VU est exclue d'une grande partie des travaux parlementaires. De plus, l'opposition ne peut pas davantage influencer le débat parlementaire.

"Nous avions espéré que, dans le nouveau Sénat, la confrontation classique entre majorité et opposition serait abandonnée au profit d'un débat où chaque tendance idéologique aurait son mot à dire. Nous constatons hélas que le Sénat est resté une chambre semi-politique où la majorité refuse de sortir du schéma de solidarité avec le Gouvernement."

"La Volksunie joue le jeu. Nous contrôlons le Gouvernement par l'intermédiaire de nos demandes d'explication. Comme notre groupe est réduit, il nous est difficile de participer aux travaux des commissions."

"Nos tentatives d'influencer la législation par le biais d'amendements sont passées au second plan. Il faut y voir avant tout la conséquence du fait que nous n'avons pas de droit de vote en commission et que nous ne pouvons même pas voter sur nos propres amendements. En outre, les moyens financiers dont dispose notre groupe sont très limités."

Il arrive cependant que le groupe se concerte avec d'autres groupes, comme lors des entretiens sur la nouvelle culture politique. De plus, les initiatives communes telles que les propositions de loi et résolutions ont un impact plus important. Mais Jan Loones ne se fait pas d'illusions: pour lui, l'opposition au sein du Sénat n'est pas du tout prise au sérieux.

Les 3 sénateurs du groupe Volksunie
Bert Anciaux	Jan Loones	Chris Vandenbroeke

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