Wim Verreycken est tout sauf un président de groupe frustré. Pour lui, l'opposition est à la fois nécessaire et constructive: "Sans opposition, on aurait la dictature. Nous sommes les gardiens du système. L'opposition permet le dialogue. C'est particulièrement vrai au Sénat, qui est le lieu de rencontre des communautés. L'opposition et la majorité ont des points de vue différents, mais il n'est pas exclu non plus qu'ils votent à l'unanimité sur certaines résolutions et propositions de loi."

Il ne trouve pas grave que son parti soit confiné en permanence dans l'opposition. En effet, "l'opposition fait partie d'un système qui a démontré sa capacité à résoudre les problèmes de manière pacifique."

Le sénateur Verreycken n'ignore pas que le Vlaams Blok n'est pas un parti d'opposition ordinaire. "On donne de nous une image qu'on s'attache ensuite à combattre. Nos propositions de loi et nos amendements ne sont pas rejetés en raison de leur contenu, mais à cause de notre identité politique, ce que je déplore."

Et pourtant, il juge que les propositions de loi et les résolutions que son groupe dépose au Sénat ne sont pas inutiles. Elles expriment en effet son point de vue nationaliste spécifique et traduisent l'idéologie du parti.

Le sénateur Verreycken conclut que l'opposition - y compris celle de son groupe - est prise au sérieux au sein du Sénat. "En tant que petit groupe, je n'ai pas l'impression d'être désavantagé ou mal accepté au sein du Sénat."

Les 5 sénateurs du groupe Vlaams Blok
Door Buelens	Jurgen Ceder	Roeland Raes
Joris Van Hauthem	Wim Verreycken

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