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Mme Zakia Khattabi (Ecolo). - Madame la ministre, j'ai déposé ma question in tempore non suspecto. Depuis, j'ai appris la nomination de M. Charlier en remplacement de M. Delruelle.
Bien que je me félicite de ce choix, car je pense que M. Charlier est tout à fait à sa place, je suis néanmoins surprise qu'il n'y ait pas eu d'appel à candidatures. J'imagine que des dispositifs seront instaurés dans le cadre du débat sur l'interfédéralisation du Centre.
Quelle sera la procédure mise en place dans la foulée du remplacement de M. Delruelle ? Comment, du point de vue de la direction, s'annonce l'interfédéralisation ?
Mme Joëlle Milquet, vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances. - En effet, le mandat de M. Delruelle est venu à échéance. Comme un projet de loi réformant le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme a été déposé, il a été jugé préférable, pour des raisons politiques, que le conseil d'administration nomme un directeur faisant fonction, en attendant une éventuelle désignation dans le cadre de la future organisation. Il pourrait y avoir un appel à candidatures en vue d'une désignation officielle, moyennant un accord de tous les intervenants, mais ce n'est pas encore le cas aujourd'hui...
M. le président. - Parlez-vous d'un accord sur l'ensemble du dispositif ou sur les personnes ?
Mme Joëlle Milquet, vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances. - Étant donné que le Centre sera bientôt géré au niveau interfédéral, il serait peu élégant que le fédéral choisisse quelqu'un pour un mandat de six ans.