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Belgische Senaat

Handelingen

DONDERDAG 20 DECEMBER 2012 - NAMIDDAGVERGADERING

(Vervolg)

Voorstel van resolutie tot opvoering van de strijd tegen de mensenhandel (van mevrouw Caroline Désir, de heer Dirk Claes, mevrouw Vanessa Matz, de heren Guido De Padt en Gérard Deprez, mevrouw Zakia Khattabi en de heer Bert Anciaux; Stuk 5-1701)

Bespreking

(Voor de tekst aangenomen door de commissie voor de Binnenlandse Zaken en de Administratieve Aangelegenheden, zie stuk 5-1701/4.)

De voorzitster. - Mevrouw Maes verwijst naar haar schriftelijk verslag.

Mme Caroline Désir (PS). - Je voudrais dire quelques mots sur cette résolution qui vise à renforcer la lutte contre la traite des êtres humains.

Je remercie d'abord mes collègues et les cosignataires de ce texte, ainsi que les services pour leur travail et leur soutien en groupe de travail et en commission.

Il était particulièrement important de réactiver au Sénat le groupe de travail sur la traite des êtres humains. C'était une demande des acteurs de terrain qui estiment que, lorsque l'attention politique en la matière diminue, cela se ressent rapidement et très concrètement à tous les niveaux.

Le travail d'audition a été particulièrement exhaustif et nous a permis de pointer certaines améliorations attendues pour lutter plus efficacement contre la traite des êtres humains.

Rappelons tout de même que la Belgique a été pionnière dans ce domaine. Notre législation reste l'une des plus performantes en Europe. Toutefois, la traite et le trafic des êtres humains sont des phénomènes qui évoluent constamment. Les réseaux s'adaptent aux législations existantes et ont recours à des constructions juridiques de plus en plus complexes. Nous devons donc nous adapter également en retour, et adapter notre législation à ces évolutions, d'autant plus qu'il s'agit d'un phénomène par nature multidisciplinaire et international.

Le gouvernement s'est notamment appuyé sur les recommandations du groupe de travail du Sénat pour enfin actualiser le plan d'action national en la matière, ce qui n'avait plus été fait depuis 2008. C'est à mes yeux une première étape importante, et je m'en réjouis.

La présente proposition de résolution a pour objectif essentiel de relayer les nombreuses préoccupations qui ont été exprimées lors des auditions du groupe de travail et qui ont trait notamment à la sensibilisation accrue des acteurs de première ligne, au renforcement de la protection et de l'accueil des victimes, avec une attention toute particulière pour les victimes mineures, et à l'amélioration de la procédure concernant tant la police que la magistrature.

Enfin, une demande spécifique avait été adressée au groupe de travail sur la traite des êtres humains, à savoir de se pencher sur l'amélioration de la coopération internationale, ce qui a été fait.

J'espère donc que ce texte pourra contribuer à maintenir la lutte contre la traite des êtres humains au rang de nos priorités politiques en Belgique.

M. Philippe Moureaux (PS). - En tant que président de la commission, je me réjouis du travail accompli par nos collègues. Ce travail sera certainement très intéressant pour le gouvernement.

Certaines actions n'ont pas pu être prises en compte pour des raisons budgétaires. Nous le regrettons, mais nous pouvons le comprendre.

Je regrette que le gouvernement quitte la séance au moment où nous discutons de cette question importante au sujet de laquelle tant le parlement que le gouvernement se sont impliqués de manière très positive.

Le dialogue avec le gouvernement a pourtant été excellent en commission.

Mme la présidente. - Le greffier m'informe que la ministre nous rejoindra dans quelques instants.

M. Philippe Moureaux (PS). - Elle s'est absentée au bon moment ! Nous devrions d'ailleurs normalement interrompre nos travaux en son absence, mais je ne ferai pas cette demande extrême.

Le problème subsistera pour certains points de la résolution qui devront être convertis en texte législatif. Des initiatives parlementaires ont été annoncées en ce sens. J'espère qu'un dialogue avec le gouvernement permettra aussi au parlement de faire son travail.

De heer Danny Pieters (N-VA). - Ik vraag de schorsing, mevrouw de voorzitster.

De voorzitster. - Ik wijs er wel op dat er een minister in de buurt is, namelijk minister Milquet, en dat het bovendien over een resolutie gaat, waarvoor de regering volgens het reglement niet moet aanwezig zijn. Strikt genomen mag u de schorsing natuurlijk wel vragen.

De heer Danny Pieters (N-VA). - Ik stel voor dat over de schorsing gestemd wordt.

De voorzitster. - Er moet niet gestemd worden over iets dat heel duidelijk is. Voor een resolutie is aanwezigheid van de regering niet vereist, maar ik zal aan de minister zeggen dat de Senaat haar aanwezigheid op prijs zou stellen.

De heer Danny Pieters (N-VA). - Dat klopt, maar anderzijds mag een senator te allen tijde een schorsing vragen.

De voorzitster. - Inderdaad. Als ik het goed heb, vraagt u een schorsing om te overleggen?

De heer Danny Pieters (N-VA). - Neen, om aan te dringen op de aanwezigheid van de regering die respect moet opbrengen voor de Senaat, zoals de heer Moureaux zegt.

De voorzitster. - Dus u dringt aan op de aanwezigheid van de regering?

De heer Danny Pieters (N-VA). - Mevrouw de voorzitter, die aanwezigheid lijkt me elementair bij de behandeling van dit onderwerp in de Senaat. Tot de regering hier vertegenwoordigd is, vragen we een schorsing van de vergadering.

De voorzitster. - Ik wil de regering wel vragen hier aanwezig te zijn, maar nogmaals volgens het reglement is die aanwezigheid bij de behandeling van een resolutie niet vereist.

De heer Danny Pieters (N-VA). - Ik vraag gewoon de schorsing en dus vraag ik dat daarover gestemd wordt. Dat is mijn recht.

De voorzitster. - Wat denkt de Senaat? Wordt er een stemming gevraagd?

M. Philippe Mahoux (PS). - Hormis les questions orales, nous avons épuisé l'ordre du jour. Si le gouvernement est absent, il me semble difficile de l'interroger.

Je constate que la ministre entre dans l'hémicycle. Nous allons donc pouvoir poser les questions sans suspendre la séance.

De voorzitster. - Ik had de vergadering meegedeeld dat de minister maar enkele minuten afwezig zou zijn.

U hebt het woord, mijnheer Pieters.

De heer Danny Pieters (N-VA). - Wat vindt de minister van voorliggende resolutie?

Mevrouw Joëlle Milquet, vice-eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen. - Ik steun volledig de resolutie over de mensenhandel.

-De bespreking is gesloten.

-De stemming over het voorstel van resolutie heeft later plaats.