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Mevrouw Cindy Franssen (CD&V). - Enkele weken geleden hebben Kamer en Senaat met spoed het wetsontwerp behandeld dat een kader creëert voor het goed beheer van de Mexicaanse griep. De bijzondere situatie legitimeerde bijzondere machten. De voorbije dagen zijn echter onduidelijkheden en bekommernissen tot uiting gekomen. Ik noem er een vijftal:
Een eerste betreft de organisatie van de inentingen zelf. De minister heeft de huisartsen toegezegd de inentingen zelf te mogen organiseren, vanuit de veronderstelling dat de huisartsen goed voorbereid waren. De huisartsen bekritiseren de verwarrende communicatie vanuit het griepcommissariaat. Verloopt de communicatie zoals gewenst? Zijn er gemeenten die opteren voor een lokaal zorgpunt in plaats van vaccinatie door de huisarts?
Een tweede onduidelijkheid betreft de verpakking van het vaccin Pandemrix. Die verpakking kan tot verspilling leiden. De ampullen bevatten tien dosissen van het vaccin. Zodra het product gemengd is, moeten de dosissen binnen de 24 uur worden toegediend. Artsen, vooral in landelijke gebieden, die geen tien patiënten over de vloer krijgen voor vaccinatie, moeten de resterende dosissen weggooien. Hoe kan die verspilling worden vermeden? De vaccinatie betekent een grote kost voor het budget van gezondheidszorg. Kan de minister voor sommige regio's toch een centraal zorgpunt opleggen, zodat de vaccinaties gegroepeerd kunnen verlopen?
Een derde bekommernis betreft de registratie. De huisartsen verzetten zich tegen de registratie via de eHealth databank van de overheid. Ze verkiezen de registratie in het eigen globaal medisch dossier van de patiënt. Wat zal de minister ondernemen om de huisartsen te overtuigen de registratie toch via eHealth te laten verlopen?
Een vierde bekommernis betreft de vergoeding van de vaccinatie. Elke vaccinatie-act zal worden vergoed als een raadpleging of als een huisbezoek. De raadpleging wordt voor honderd procent terugbetaald door het ziekenfonds. Zou het niet beter zijn het derdebetalersysteem toe te passen? Voor de huisartsen betekent het tijdwinst, niet onbelangrijk nu ze met de vaccinatie en registratie extra taken opgelegd krijgen, en ook voor de patiënt is het een voordeel.
De vijfde bekommernis betreft de vaccinatiegraad bij het gezondheidspersoneel zelf. Blijkbaar hebben nog niet zoveel zorgverleners zich laten inenten. Kan de minister dat al dan niet met cijfers bevestigen? Hoe kunnen de zorgverstrekkers worden aangemoedigd zich te laten vaccineren en hoe kunnen ze beter worden geïnformeerd over de vaccinatie? Uiteindelijk is het ook in het belang van de patiënt dat de zorgverstrekkers zich laten inenten.
Mme Laurette Onkelinx, vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale. - Votre question est évidemment d'une grande actualité puisque la vaccination a commencé.
Mag ik vooraf vragen voortaan niet meer te spreken over de Mexicaanse griep maar over de A/H1N1-griep. De Mexicaanse ambassade vindt die woordkeuze zeer belangrijk.
J'ai voulu, dans le cadre de la gestion de cette pandémie, travailler le plus possible en accord avec tous les partenaires, notamment les médecins généralistes. C'est ainsi que nous avons évolué sans cesse dans la stratégie pour répondre à leurs demandes.
Je vais vous donner quelques exemples.
Tout d'abord, j'avais proposé, comme cela se fait en France, de travailler avec des centres locaux communaux de vaccination. Les médecins généralistes m'ont dit qu'ils préféraient consulter dans leurs cabinets habituels. J'ai accepté, dans la mesure où cela permet de créer un lien entre le patient et le médecin généraliste.
Par ailleurs, j'avais proposé un forfait pour la vaccination. Les médecins généralistes n'en ont pas voulu. Ils ont dit qu'ils n'étaient pas simplement là pour vacciner, mais pour parler avec les patients. J'ai accepté. Les honoraires ont donc été revus en ce sens.
Ensuite, les médecins généralistes devaient être vaccinés à partir du 7 novembre, comme les malades chroniques. Ils ont demandé s'ils pouvaient pas être vaccinés plus tôt puisqu'ils devront vacciner les patients. J'ai accepté. Pour le moment, cela fonctionne très bien. Les médecins généralistes se font massivement vacciner puisqu'il y a environ 10 000 médecins généralistes et que les cercles de médecins généralistes m'ont déjà commandé plus de 9 000 doses de vaccin qui sont en train d'être inoculées.
Enfin, les médecins généralistes comprennent que je veux un enregistrement, dans un but de pharmacovigilance. Cependant, le risque existe selon eux que cet enregistrement permette à un nombre très important de médecins, qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec la vaccination, de reprendre sur les données vaccinales et la liste de malades chroniques, par exemple.
Bien que j'aie obtenu l'accord, notamment des Comités sectoriels « vie privée » et du Conseil de l'Ordre, une méfiance subsiste.
J'ai donc travaillé ce matin avec le Conseil de l'Ordre des médecins. Nous avons revu l'arrêté. Seules trois voies d'entrée permettront la consultation : soit le médecin vaccinateur, soit le médecin qui détient le dossier médical global, soit une entrée particulière « nécessité, état de nécessité, intégrité physique du malade ». Je prends le cas d'une personne qui arrive inconsciente dans un service d'urgence. Le service doit savoir si elle a été vaccinée ou pas. Un contrôle a posteriori du Conseil de l'Ordre permettra de vérifier l'état de nécessité. Je pense répondre ainsi aux craintes des médecins généralistes.
La stratégie a donc été régulièrement adaptée, avec des avantages et des inconvénients. On nous reproche les modifications apportées, mais je préfère cela à une intransigeance qui ne tienne pas compte des demandes de terrain.
L'avantage, c'est que nous travaillons de manière consensuelle avec les professionnels qui seront les premiers en contact avec la population concernée par la vaccination.
Le vaccin se présente en multidoses - dix vaccinations - et lorsque le flacon est ouvert, la durée de conservation est limitée à 24 heures. Selon nous, il aurait peut-être été plus facile de faire appel à des centres locaux de vaccination, puisqu'il fallait vacciner plusieurs personnes dans un temps relativement bref. Les cercles de médecins généralistes ont quant à eux proposé d'octroyer aux patients à vacciner des heures de rendez-vous suffisamment rapprochées afin d'éviter des pertes, proposition que j'ai acceptée. Je ne m'opposerai cependant pas à une autre méthode proposée par les communes si elle est souple et efficace.
La consultation et les vaccins sont gratuits. Un accord Medicomut a été obtenu à ce sujet. Le médecin généraliste apposera sur l'attestation du patient un cachet et indiquera « VGA » - vaccin grippe A -, ce qui permettra au patient de se faire rembourser intégralement auprès de sa mutuelle. Il n'y a pas d'accord Medicomut sur un tiers payant intégral. Il est entendu que pour toute une série de situations dites de détresse, le tiers payant est déjà accepté en ce qui concerne les consultations, y compris dans ce cas-ci.
La situation actuelle en matière de vaccination est la suivante : 9 000 doses de vaccin ont été transmises aux cercles de médecins généralistes ; à peu près tous les médecins généralistes se font vacciner. Suivant les données enregistrées hier, environ 9 000 vaccins ont été réalisés.
Cependant, il existe un délai entre la vaccination et l'enregistrement et la transmission. Il semblerait qu'en réalité, près de trente mille vaccinations auraient été réalisées. On peut donc dire que la campagne de vaccination a réellement débuté. Ce chiffre devrait évoluer semaine après semaine.
Bien que vous ne l'ayez pas évoqué, je précise que le vaccin contient un adjuvant et un antigène. Certains se sont demandés si l'adjuvant était bon pour les femmes enceintes. D'après les avis scientifiques recueillis en Belgique, auprès de l'Organisation mondiale de la santé et de l'Agence européenne, l'adjuvant ne pose aucun problème. Des études précliniques ont été effectuées sur les animaux. Le Centre d'information pharmacothérapeutique a par contre relevé qu'en France, un institut de référence avait estimé qu'il serait préférable de se passer d'adjuvant. Il aurait pu se baser sur un avis disant le contraire, mais soit. Je suis entièrement favorable à un dialogue en la matière. Le mardi 30 novembre, une réunion sera organisée entre les sociétés scientifiques - pédiatres et gynécologues -, les meilleurs experts virologues du pays et la commission scientifique du commissariat influenza.
Je tiendrai évidemment compte de toutes les remarques qui pourraient être émises lors de cette réunion.
Ma volonté est de travailler dans le dialogue, la concertation et, si possible, en consensus avec toutes les personnes concernées au premier chef par la vaccination.
Mevrouw Cindy Franssen (CD&V). - Wat de registratie betreft, begrijp ik dat de minister de huisartsen heeft kunnen overtuigen om de registratie via eHealth te doen.
Wat de verpakking betreft, is er een structureel probleem bij de farmaceutische industrie. Gelukkig zijn er aanbevelingen om waar mogelijk kleinere verpakkingen te gebruiken.
Tot slot vind ik het jammer dat de geesten niet rijp zijn om het derdebetalersysteem toe te passen.