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(Pour le texte adopté par la commission des Relations extérieures et de la Défense, voir document 4-832/4.)
M. François Roelants du Vivier (MR), rapporteur. - Je me réfère à mon rapport écrit.
Mme Olga Zrihen (PS). - Il convient tout d'abord de féliciter M. Roelants du Vivier pour son initiative et tous les membres de la commission des Affaires étrangères qui ont travaillé sur ce dossier afin d'obtenir un excellent consensus. Dans une période quelque peu tendue sur les questions de santé publique - grippe porcine, certains propos sur le préservatif, épidémie de choléra au Zimbabwe et dans ses environs -, ce texte sur la promotion d'une protection sociale universelle de la santé vient à point nommé.
Tout comme l'éducation, l'accès aux soins de santé est à la base du développement économique et social d'un pays. Une société en bonne santé est une société qui avance, qui progresse et qui vit. Il est donc primordial que la politique belge de coopération au développement prenne les mesures qui s'imposent pour faciliter et augmenter l'accès aux soins dans nos pays partenaires. Malheureusement, ce problème est mondial et requiert des solutions mondiales.
Nous ne pouvons donc que souscrire avec force et conviction à la proposition de résolution de Marleen Temmerman qui met en avant les nécessités d'une plus grande solidarité persistant entre les peuples. La qualité du modèle social belge est reconnue partout et donnera du crédit à notre gouvernement lorsqu'il aura la tâche de promouvoir, comme lui demande ici le Sénat, une protection universelle de la santé. Il est important de rappeler dans cet hémicycle que le droit de la santé est un droit de l'homme et que l'accès aux soins de base est une condition essentielle de la réalisation de ce droit.
J'aimerais également souligner que la question de la santé doit être traitée de manière holistique et du point de vue du développement durable. Bien souvent les problèmes de santé dans les pays en voie de développement sont intimement liés au manque d'eau potable, à la malnutrition et à la pollution croissante des villes et des cours d'eau. Si l'on veut s'attaquer en profondeur aux problèmes de santé dans les pays en voie de développement, il faut s'occuper des facteurs déclenchants sans quoi les coûts seront pharaoniques, les résultats anecdotiques et peu durables.
(Applaudissements sur les bancs du PS, du SP.A et du MR)
M. le président. - Je vous rappelle que la commission propose un nouvel intitulé : Proposition de résolution relative à la promotion d'une protection sociale universelle de la santé.
-La discussion est close.
-Il sera procédé ultérieurement au vote sur l'ensemble de la proposition de résolution.