(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Selon les Nations unies, 1,2 milliard de personnes dans le monde, principalement en Afrique et dans les régions pauvres, n'ont pas accès à l'eau potable et 2,6 milliards ne vivent pas dans des conditions sanitaires salubres. Cette situation entraîne chaque année le décès de près de 2 millions d'enfants.
La pauvreté, l'énergie et l'inégalité, et non la pénurie, sont au cœur de la « crise mondiale de l'eau ». D'ici 2025, plus de 3 milliards de personnes pourraient vivre dans des pays soumis au stress hydrique et 14 pays passeront du stade de stress hydrique à celui de pénurie en eau, ranimant le spectre des « guerres pour l'accès à l'eau ».
Les racines de la crise de l'eau sont imputables tant à la pauvreté, l'inégalité et au déséquilibre des rapports de force, qu'à des politiques de gestion de l'eau défaillantes qui aggravent cette déficience. Ceci est un énorme problème surtout omniprésent dans les pays en voie de développement, mais avec la dégradation environnementale au niveau mondial, tôt au tard les pays « occidentaux » seront confrontés aux problèmes de gestion d'eau.
La Belgique est engagée dans de nombreuses actions d'aide humanitaire et de coopération au développement. D'ailleurs je me réjouis de votre décision de la mise en route du Programme d'urgence au gouvernement du Burundi, pour une période d'un an, doté d'une enveloppe financière de 15 000 000 d'euros.
Dans ce contexte, l'honorable ministre pourrait-il répondre aux questions suivantes :
Dans quelles opérations d'aide au développement la Belgique est-elle associée, surtout dans la gestion de l'eau, dans quelles régions, en coopération avec quels partenaires internationaux ?
Quels processus la Belgique a-t-elle mis sur pied afin, d'une part, d'assurer la mise en œuvre efficace des programmes sanitaires et hydriques, et d'autre part, pour évaluer les résultats ?
Comment les leçons tirées de ces évaluations seront-elles appliquées aux futurs programmes d'aide au développement dans le domaine hydrique et sanitaire ?
Quels problèmes la Belgique a-t-elle rencontré ou rencontre-t-elle dans la mise en œuvre des programmes susmentionnés et quelles en sont les causes ?