Questions et Réponses

SÉNAT DE BELGIQUE


Bulletin 3-44

SESSION DE 2004-2005

Questions posées par les Sénateurs et réponses données par les Ministres

(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais


Ministre de la Coopération au développement

Question nº 3-2836 de M. Van Overmeire du 3 juin 2005 (N.) :
Conférence européenne pour la sensibilisation à la solidarité mondiale Nord-Sud. — Représentation des gouvernements régionaux.

Selon un communiqué de presse publié par Diplobel et dont j'ai reçu la version néerlandaise le 12 mai vers 16 heures, une « Conférence européenne pour la sensibilisation à la solidarité mondiale Nord-Sud » a été organisée les 19 et 20 mai 2005 au palais d'Egmont.

Selon le communiqué en question, la participation était « limitée aux personnes déjà inscrites ». La liste des orateurs annoncés ne mentionnait pas de représentants des gouvernements des régions de notre Royaume fédéral.

1. L'honorable ministre estime-t-il cela normal alors que les régions sont elles aussi compétentes pour la coopération au développement ?

2. L'honorable ministre n'a-t-il pas invité les gouvernements des régions et sinon, pourquoi pas ?

Réponse : La Conférence européenne pour la sensibilisation à la solidarité mondiale Nord-Sud (Bruxelles, 19 et 20 mai 2005) a été organisée en commun par les instances suivantes :

1. La Direction générale de la Coopération au développement (DGCD) du Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement;

2. La Direction générale Développement de la Commission européenne (DG DEV);

3. L'Office de coopération EuropeAid de la Commission européenne (AIDCO);

4. La Direction générale de l'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO);

5. Le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe;

6. Le Comité d'aide au développement de l'OCDE (CAD)

7. CONCORD, Confédération européenne des ONG d'urgence et de développement.

Le but principal de la conférence était de stimuler les nouveaux États membres et les pays candidats à l'adhésion à mener des campagnes de sensibilisation en faveur d'une plus grande solidarité internationale avec les groupes de population les plus pauvres de la planète.

La liste des experts et des institutions à inviter avait été fixée — tout comme le programme et le projet sous-tendant la conférence — par un groupe directeur européen auquel la Belgique avait participé avec les instances susmentionnées. Avaient été invités, non seulement les États membres de l'Union européenne, mais aussi les pays candidats à l'adhésion, des institutions européennes et internationales (Commission européenne, Parlement européen), des universités, des ONG ainsi que d'autres experts en la matière.

Étant donné l'espace disponible au Palais d'Egmont et le principe dynamique de la conférence — les échanges d'idées devaient en effet déboucher sur des recommandations opérationnelles — le nombre des représentants par État membre UE avait été fixé, selon la grandeur du pays concerné, à quatre ou cinq participants. Dans le cadre des objectifs de la conférence, priorité avait été donnée aux nouveaux États membres.

Au nombre des experts belges invités figuraient, entre autres, un représentant de l'administration de la politique extérieure du ministère de la Communauté flamande, l'association flamande des villes et des communes, la Fédération des ONG flamandes (Coprogam) et la Radio-télévision flamande (VRT).