(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
De vastes régions du continent africain manquent cruellement de travailleurs hautement qualifiés, en partie parce que ceux-ci ont quitté leur pays d'origine pour chercher un emploi dans des pays qui offrent de meilleures perspectives d'avenir. Ce problème freine considérablement le développement futur, a fortiori en matière de soins de santé et d'enseignement.
En 2001, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a décidé, à Libreville, capitale du Gabon, de mettre sur pied le programme Migration for Development in Africa (MIDA) qui devait permettre aux Africains hautement qualifiés d'accéder plus facilement à des emplois dans leur pays d'origine et ce, dans le cadre d'un retour temporaire, durable ou définitif. De cette manière, ces migrants peuvent consacrer leur expérience et leurs connaissances au développement de leur pays d'origine.
Depuis novembre 2001, le projet « MIDA Great Lakes » a été mis sur pied en coopération avec le gouvernement belge. Il permet aux personnes hautement qualifiées qui vivent sur notre territoire de retourner pour une période déterminée dans leur pays d'origine, qu'il s'agisse du Burundi, du Rwanda ou de la République démocratique du Congo. La Belgique a été le premier pays à s'associer à un tel projet MIDA.
1. Depuis le lancement du projet Grands Lacs, combien de personnes sont-elles retournées (temporairement ou non) dans leur pays d'origine ?
a) Combien d'entre elles avaient la nationalité belge ?
b) Combien de personnes séjournent-elles actuellement dans leur pays d'origine dans ce cadre ?
2. Qui dirige ce projet dans notre pays et quelles organisations ou instances y sont-elles associées ? Comment procède-t-on exactement dans notre pays ?
3. Quel soutien financier le gouvernement alloue-t-il à ce projet ? Quel est le montant dépensé annuellement depuis la mise sur pied de ce projet Grands Lacs ?
4. Pourquoi ce projet se limite-t-il au Burundi, au Rwanda et à la République démocratique du Congo et pourquoi le gouvernement ne participe-t-il pas à d'autres projets MIDA ? Des accords de coopération de ce type sont-ils en cours dans d'autres pays (non africains) ? Si oui, lesquels ?