(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Dans le courant du mois de septembre 2004, une journée d'étude a été organisée au niveau syndical sur l'effet de la chaleur au travail. L'Université de Gand étudie également cette problématique.
Plusieurs activités sont confrontées à ce dossier délicat : les secteur du diamant, des blanchisseries, de la confection et du textile.
Les plaintes les plus courantes des travailleurs sont les maux de tête, le manque d'oxygène, les jambes lourdes, la fatigue et la déshydratation.
Notons par ailleurs que l'excès de chaleur au travail augmente également le risque d'accidents du travail et, hormis les conséquences médicales et sociales, une diminution de la productivité a été constatée, parallèlement à une augmentation de l'absentéisme.
Les secteurs concernés notent que la législation belge en matière de mesurage de la température serait totalement dépassée. Les comités pour la prévention et la protection du travail réfléchissent à des solutions et avancent parfois des mesures ponctuelles, telles que des vêtements adaptés, des ventilateurs supplémentaires, des pauses et la distribution de boissons fraîches.
J'admettrai évidemment que ces « solutions » ne sont pas idéales, d'autant qu'elles sont souvent envisagées, semble-t-il après une intervention syndicale.
La législation devrait, à mon sens, devenir plus contraignante et les facteurs au niveau de l'environnement (source de chaleur, ventilation, aspiration, isolation, acclimatation, ...) devraient également être abordés de manière préventive.
Cette piste est-elle examinée par votre département ? Disposez-vous d'informations en la matière ?
Par ailleurs, en matière d'accidents du travail ou d'absentéisme dans les secteurs concernés, des statistiques sont-elles disponibles ?
Réponse complémentaire : Les données demandées par l'honorable membre lui ont été transmises directement. Étant donné leur nature, elles ne sont pas insérées au bulletin des Questions et Réponses, mais elles peuvent être consultées au greffe du Sénat.