3-87

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Belgische Senaat

Handelingen

DONDERDAG 9 DECEMBER 2004 - NAMIDDAGVERGADERING

(Vervolg)

Wetsvoorstel tot aanvulling van het Wetboek van vennootschappen met bepalingen betreffende de openbaarmaking van bezoldigingen van bestuurders van genoteerde vennootschappen en vennootschappen van publiek recht (van de heer Patrik Vankrunkelsven c.s., Stuk 3-872)

Algemene bespreking

De voorzitter. - Gezien het gevorderde uur zullen wij volgende week over dit wetsvoorstel stemmen.

De heer Galand verwijst naar zijn schriftelijk verslag.

De heer Etienne Schouppe (CD&V), corapporteur. - Collega Galand en ikzelf zijn van oordeel dat het verslag een perfecte weergave is van de besprekingen in de commissie. Ik zal alleen nog spreken namens mijn fractie.

De heer Patrik Vankrunkelsven (VLD). - De agenda vermeldt dat er vandaag zal worden gestemd over het wetsvoorstel tot aanvulling van het Wetboek van vennootschappen. Heb ik het goed begrepen dat de voorzitter voorstelt om de stemming te verdagen?

De voorzitter. - Ja, de stemmingen moesten plaatsvinden om 18 uur, maar dit wetsvoorstel is nog niet afgehandeld.

De heer Patrik Vankrunkelsven (VLD). - Dit is niet de normale werkwijze. De stemming staat vandaag op de agenda en er moet dus vandaag worden gestemd.

Mevrouw Jeannine Leduc (VLD). - Als er stemmingen op de agenda staan, dan moeten de vragen om uitleg maar wachten. Ik sluit mij dus aan bij het verzoek van collega Vankrunkelsven.

De voorzitter. - Dan zullen we dus vandaag ook stemmen over de twee wetsvoorstellen die nog op de agenda staan.

Mme Joëlle Kapompolé (PS). - Le PS a décidé de s'associer activement à la démarche initiée par le sénateur Vankrunkelsven, à savoir légiférer sur la publicité des rémunérations des dirigeants d'entreprise. Il s'agissait d'ailleurs de poursuivre le travail entamé par cette assemblée qui a adopté, en mars 2003, une proposition de loi identique en la complétant aujourd'hui par une obligation de publicité relative aux sociétés de droit public. Alors que la corporate governance est au coeur des débats - saluons d'ailleurs la sortie du Code Lippens attendu avec impatience par le monde des affaires - la commission de l'Économie et des Finances du Sénat a adopté la présente proposition de loi.

Pour le PS, la décision de cosigner ce texte repose sur une question de principe qui va bien au-delà de la publicité des rémunérations. Il s'agit en vérité de donner un cadre normatif à la corporate governance, cadre visant à accompagner les initiatives du monde économique sans les brimer. Nous, socialistes, estimons que la fixation dans une loi des principes généraux de bonne gouvernance assure une meilleure protection pour les acteurs économiques. Les entreprises ont certes besoin de souplesse, mais ce qui intéresse aussi les décideurs économiques, c'est la sécurité juridique qui entoure leurs activités.

Les entreprises sont-elles capables de s'autoréguler comme elles le prétendent ? Oui, vraisemblablement mais quid de la non-application des règles ? De plus, l'histoire économique et sociale des entreprises, en particulier ces dernières années, révèle de nombreux égarements. Ainsi les récents scandales ont prouvé que l'incapacité à s'autoréguler engendre la méfiance, que les mécanismes internes opaques provoquent des abus et qu'en fin de compte, cette incapacité nuit aux entreprises, à leur personnel, à leurs clients et à leurs actionnaires. C'est la raison pour laquelle nous plaidons pour une plus grande transparence et pour des comportements éthiques de la part de tous les responsables d'entreprise.

La question que nous devons nous poser est la suivante : quel contrôle, quelle sécurité voulons-nous pour nos entreprises ? La valeur d'un système normatif tient en grande partie à des critères comme l'opposabilité des règles qu'il contient, la sanction attachée au non-respect de ces règles et le contrôle démocratique qui les accompagne. Les codes de bonne conduite, les labels sociaux, les chartes, les déclarations autoproclamées et les déclarations de principe ont leur pertinence mais si l'on veut vraiment un système transparent et efficace, il faut oser faire ce que l'on dit.

Une loi protège dès lors plus qu'elle ne contraint. Selon nous, il ne faut pas que le marché encadre la démocratie mais nous défendons le contraire comme ce devrait être en bonne gouvernance démocratique. La démocratie ne doit pas s'arrêter aux portes des entreprises. L'entreprise doit rendre des comptes aux travailleurs, aux épargnants, aux citoyens, sinon, nous assistons à la remise en cause de notre rôle de régulateur des activités au nom d'un intérêt général représenté par le marché.

Il est vrai que nous devons prendre des mesures pour moderniser notre société, mais ne perdons pas de vue que si le progrès économique a permis le progrès social, le progrès social a été lui-même un facteur important de progrès économique. Pour ne prendre qu'un exemple, la sécurité sociale souvent présentée uniquement comme un coût, constitue, par ses revenus de substitution et par sa contribution majeure à la cohésion sociale, un atout essentiel pour l'économie.

En conclusion, les socialistes continueront de prendre et de soutenir des initiatives qui permettent à l'entreprise et à l'État de jouer le jeu démocratique, parce que le PS considère qu'en matière de protection des consommateurs, une exigence particulière doit être accordée aux règles de transparence financière.

Pour toutes ces excellentes raisons, les sénateurs socialistes voteront en faveur de ce texte.

Mme Christine Defraigne (MR). - Le débat relatif à la transparence des rémunérations des dirigeants d'entreprise n'est pas neuf. Chaque fois qu'il refait surface, il suscite des discussions passionnées entre les partisans de l'autorégulation et ceux qui préféreraient légiférer. Nous estimons que la défense des petits actionnaires est importante, dans l'intérêt même des entreprises, et que la transparence a toute sa raison d'être.

Nous pensons que la présente proposition s'inscrit dans un cadre réglementaire belge équilibré entre l'autorégulation du marché et les obligations imposées par la loi. En Belgique, les codes de bonne conduite qui reprennent les règles que s'imposent les marché, sont structurées dans un texte connu sous le nom de code Lippens. Dans certaines matières, il faut laisser aux entreprises la possibilité de définir les règles qu'elles s'imposent mais le législateur se doit d'intervenir quand les enjeux deviennent trop importants. Il faut trouver un équilibre.

Pour nous, la protection du contribuable est aussi importante. Nous nous réjouissons donc que la proposition vise aussi les sociétés de droit public.

Lors des débats en commission des Finances et des Affaires économiques, le MR a émis une série de réserves à propos du texte. Au moment du vote, nous nous sommes abstenus. Nous trouvions le champ d'application trop étroit et nous voulions préserver la vie privée des personnes concernées. Des remarques ont été émises à propos de la compatibilité du texte avec les directives européennes, notamment quant à la publication des opérations sur titres.

Enfin, la nécessité de légiférer ne nous semblait pas évidente alors que la publication du code Lippens était imminente. Le code doit faire ses preuves. C'est la raison pour laquelle un membre de notre groupe, Mme Annane, s'abstiendra. Le reste du groupe votera pour la proposition afin de réaffirmer l'attachement du MR à la transparence, à la défense des petits actionnaires, dans l'intérêt même des entreprises, car nous considérons que le texte va dans le bon sens.

De heer Etienne Schouppe (CD&V). - De mondiale ontwikkelingen inzake behoorlijk bestuur van vennootschappen hebben het debat over corporate governance ook in ons land in een stroomversnelling gebracht. Bepaalde schandalen in binnen- en buitenland zijn daar ongetwijfeld niet vreemd aan. Het debat van vandaag is dus niet zonder belang voor onze vennootschappen. Wij kunnen er mee voor zorgen dat de regels inzake corporate governance in ons land dichter aansluiten bij de evolutie in het buitenland, wat geen overbodige luxe is in een financieel bestel dat meer en meer internationale afmetingen aanneemt.

Het is duidelijk gebleken dat zelfregulering en vrijblijvende codes hun beperkingen hebben. De regel comply or explain is wel waardevol, maar op het terrein niet altijd efficiënt omdat de `stok achter de deur' niet doeltreffend genoeg is. De voorzitter van de CBFA heeft dit in de vorige regeerperiode bij de bespreking van een voorstel met dezelfde strekking in de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden van de Senaat trouwens met zoveel woorden toegegeven. De CD&V-fractie is zeker te vinden voor een wetgevend initiatief dat verder reikt dan de goede intenties vanuit de bedrijfswereld.

Zo kom ik bij het concrete voorstel dat wij vandaag bespreken. Wij onderschrijven uiteraard de algemene doelstelling van het voorstel, namelijk de organisatie van meer transparantie. Een beroep doen op publieke geldmarkten, betekent een beroep doen op het vertrouwen van institutionele en particuliere beleggers. De Belgische ondernemers hebben er alle voordeel bij dat vertrouwen te winnen, ook al gaat dit in tegen een bestaande cultuur van terughoudendheid. Wanneer landen rondom ons hun regelgeving verstrengen, moeten wij volgen want anders zal het nog moeilijker worden om onze ondernemingen naar de beurs te brengen of om genoteerde ondernemingen voldoende liquiditeiten te bezorgen.

Transparantie is echter geen garantie voor deugdelijk bestuur. Er wacht ons terzake nog heel wat werk. Er is niet alleen de omzetting van de Europese kaderrichtlijn 2003/6 en de uitvoerende Richtlijn 2004/72, we moeten ook nog belangrijke keuzen maken omtrent de taak en de selectie van onafhankelijke bestuurders, kiezen voor een duaal of monistisch model voor de raad van bestuur, de positie van de algemene vergadering versterken en herdefiniëren, een interne en externe audit en de financiële rapportering organiseren, enzovoort.

Over heel wat van die aangelegenheden heeft de commissie Lippens interessante voorstellen in het vooruitzicht gesteld. De wetgever heeft de taak na te gaan waar en in welke zin hij een wetgevend initiatief dient te nemen en waar hij dat beter niet doet.

Ook de publieke vennootschappen moeten aan de nieuwe regeling worden onderworpen. Vennootschappen met een belangrijke economische impact die werken met middelen van de overheid, moeten zo transparant mogelijk zijn. Artikel 27 van de wet van 21 maart 1991 op de overheidsondernemingen is op dat punt verre van afdoende, gelet op de evolutie op het vlak van het toezicht op het bedrijfsleven. Uit de jaarverslagen blijkt dat er in de praktijk geen sprake is van een consequente openbaarmaking van de individuele vergoedingen van bestuurders en managers. Ook voor die vennootschappen moet de wetgever ingrijpen. De onderhavige tekst is op dat vlak ontoereikend omdat de wet voor die vennootschappen niet in een controle- en sanctiemechanisme voorziet.

Hoewel de tekst heel wat mankementen van technische en andere aard vertoont, is de CD&V-fractie het eens met de belangrijkste principes ervan. In de eerste plaats verheugt het me dat de indieners hun oorspronkelijke tekst, die onwerkbaar en onaanvaardbaar bleek te zijn, gedeeltelijk hebben gewijzigd. Volgens het oorspronkelijke voorstel moest elk hoger kaderlid, dus elke regiodirecteur van een bank, zijn loon publiek maken. De geamendeerde tekst is op dat punt gematigder, wat de werkbaarheid ongetwijfeld ten goede zal komen en het draagvlak zal vergroten.

Ook op het vlak van de transacties in effecten werd er een belangrijke technische bijsturing gedaan in het licht van de Europese richtlijn 2004/72. De met de leidinggevenden gelieerde personen zullen voortaan ook hun transacties in effecten moeten melden. In dat verband herhaal ik uitdrukkelijk dat er in de uitvoeringsreglementering rekening moet worden gehouden met de bedoeling van de wetgever. Voor de openbaarmaking - niet de melding - van transacties in effecten door bepaalde nauw gelieerde personen, zoals familieleden, moet worden gezocht naar een zinvolle en minder ingrijpende regeling. Het is in elk geval niet zinvol om nominatim voor het brede publiek bekend te maken wie van de familieleden hoeveel aandelen heeft verkocht of gekocht. Het volstaat melding te maken van het feit dat er een aandelentransactie heeft plaatsgevonden en daaraan eventueel de globale cijfers per categorie toe te voegen.

Ik wil er nogmaals op wijzen dat, naast het nominatim bekendmaken van individuele bedragen, het essentieel is dat de beleggers transparantie én inzicht verkrijgen in het beloningsbeleid van de vennootschap. Het betreft meer bepaald het hoe en het waarom vennootschappen bepaalde bedragen uitkeren, waarom bijvoorbeeld wordt gewerkt met opties of andere variabele elementen. Aandeelhouders zouden de relatie tussen de performantie van de vennootschap en de hoogte van de bezoldiging van de directie moeten kunnen begrijpen. Er moet worden gepreciseerd welke de samenstellende bestanddelen van de bezoldiging zijn en volgens welke methoden zij moeten worden gewaardeerd. Wat is bijvoorbeeld de verhouding tussen vaste en variabele bezoldiging? Hoe wordt de variabele bezoldiging berekend? Welke regels gelden voor het lichten van de aandelenopties? Er zou ook voldoende transparantie moeten zijn over de globale, ook toekomstige, kostprijs voor de onderneming van de gemaakte afspraken omtrent de vergoeding. De ervaring van de jongste maanden in sommige beursgenoteerde bedrijven bewijzen dat zoiets meer dan noodzakelijk is. Veelal zal deze informatie veel relevanter zijn dan weinig zeggende nominale bedragen. Ik heb het gevoel dat het mededelen van nominale bedragen meer voyeurisme is dan een correct toezien op de juiste bezoldiging van de verantwoordelijken van ons bedrijfsleven. Op dit punt dienen wij opnieuw een amendement in, omdat dit voor ons essentiële informatie is die in elk geval moet worden bekendgemaakt. De wetgever moet volgens mijn fractie de minimale vereisten in de wet zelf verankeren.

Een volgende reeks belangrijke technische opmerkingen betreft de regeling voor de vennootschappen van publiek recht. Ook hier heb ik drie kritische kanttekeningen. Een eerste opmerking is dat de voorgestelde regeling voor publieke vennootschappen niet hetzelfde toepassingsgebied heeft als voor de privé-bedrijven. Hiervoor wordt geen verantwoording gegeven.

Een tweede opmerking is dat de controleregeling en de sanctieregeling voor de publieke sector ontbreekt. Dit zal operationele en juridische problemen oproepen. Operationeel riskeert een controle door de financiële toezichthouder voor de privé-sector in een publieke vennootschap weinig werkbaar te zijn. Juridisch rijst het probleem dat administratieve boeten volgens het legaliteitsbeginsel expliciet in een wet dienen te worden opgenomen. Dat reglement wordt nu aan de CBFA overgelaten. Volgens ons valt het toezicht mogelijk onder de grondwettelijke opdracht van het Rekenhof. Het betreft immers rechtspersonen die met middelen van de Staat werken.

Een derde opmerking is dat het nog steeds onduidelijk is welke entiteiten nu eigenlijk worden geviseerd. Worden enkel de vennootschappen van publiek recht, zoals bedoeld in de wet van 1991, geviseerd, zoals De Post, de NMBS en Belgacontrol, of gaat het om alle vennootschappen van publiek recht, dus ook de FIM, FPM en zelfs de Vlaamse intergemeentelijke samenwerkingsverbanden die de handelsvorm van een CVBA aannemen? Wil men ook overheidsentiteiten met economische impact zoals de Delcrederedienst of de Regie der Gebouwen in het toepassingsgebied opnemen?

Met andere woorden, voor de publieke vennootschappen is de regeling allesbehalve sluitend. Als de overheid de privé-ondernemingen een aantal terechte verplichtingen wil opleggen, moet zij ook voor eigen deur vegen. Gelet op het belang van deze punten, zullen wij ook voor de publieke vennootschappen twee amendementen indienen.

Tot slot kom ik nog even kort terug op het bredere debat inzake corporate governance. Het goed bestuur in ondernemingen, niet alleen in de genoteerde, maar ook in de niet-genoteerde grote ondernemingen en de KMO's, gaat veel verder dan de bekendmaking van de vergoedingen, die wij vandaag bespreken. Ik hoop dat wij met dezelfde ijver en dezelfde krachtdadigheid die bij dit ontwerp aan de dag werd gelegd, erin zullen slagen ook dat debat te voeren.

Wij kunnen ons vinden in de algemene principes van dit wetsvoorstel. Wij stellen echter nog een aantal tekortkomingen vast waaraan wij willen verhelpen met een aantal amendementen. Ons stemgedrag zal dus afhangen van de eindtekst die ons zal worden voorgelegd.

De heer Patrik Vankrunkelsven (VLD). - Ik was enigszins verrast door de procedure van de werkzaamheden, maar uiteindelijk komt alles nog in orde.

Ik ben heel tevreden over de manier waarop we het wetsvoorstel in de commissie konden bespreken. Ik wijs de heer Schouppe erop dat we rekening hebben gehouden met een aantal opmerkingen die CD&V in de commissie heeft gemaakt. Voorliggend voorstel is dus ook dankzij zijn fractie tot stand gekomen. Hij zegde terecht dat zijn fractie het voorstel heeft verfijnd met betrekking tot de directieleden en de omschrijving van het aantal mensen van wie het loon openbaar moet worden gemaakt. Op zijn verzoek hebben we ook de Europese richtlijn omtrent het verhandelen van aandelen opgenomen in het voorstel. Ik vraag de CD&V-fractie dan ook daar bij de stemming rekening mee te houden.

Ik ben blij dat we vandaag over dit voorstel kunnen stemmen. In de media wordt vaak de indruk gewekt dat we de lonen van de directieleden en de leden van de raad van bestuur willen kennen uit een vorm van voyeurisme. Niets is minder waar. De bedoeling van het voorstel bestaat er juist in het vertrouwen in de beursgang van diegenen die met hun geld en middelen het bedrijfsleven steunen, te versterken. De bedrijven zijn hen die transparantie verplicht.

Met het voorstel kunnen we hopelijk een einde maken aan een aantal schandalen die het vertrouwen danig hebben geschokt. Ik denk bijvoorbeeld aan Lernout & Hauspie en aan Picanol. Die zaken hebben bewezen dat er een te grote incrowd was in de raden van bestuur en aan de top van de bedrijven die het mogelijk maakte dat er exuberante bedragen werden uitgekeerd, waarvan niemand op de hoogte was.

Het is trouwens niet voor niets dat ons land vorig jaar de 23ste plaats op 25 bekleedde inzake corporate governance in bedrijven. Corporate governance is in ons land dus nog niet alledaags.

Vandaag is de code-Lippens voorgesteld. Het initiatief daartoe is pas tot stand gekomen nadat het onderhavige wetsvoorstel tijdens de vorige legislatuur werd gelanceerd. Ik wil hier de hand reiken naar de opstellers van de code-Lippens: het is niet óf het voorstel óf de code-Lippens. De code-Lippens omvat een aantal elementen die niet in het voorstel staan. Het voorstel maakt de bekendmaking verplicht en legt sancties op. De code-Lippens regelt de verhouding tussen raad van bestuur en onderneming. Misschien is het wel nuttig dat we na de goedkeuring van het voorstel eens bekijken hoe we de band tussen de wet en de code-Lippens kunnen versterken.

Ik dank de verschillende fracties voor hun steun bij de bespreking van het voorstel en ik ben ervan overtuigd dat het straks met een grote meerderheid zal worden goedgekeurd.

M. Christian Brotcorne (CDH). - Le développement d'un modèle de gouvernance d'entreprise efficace et de grande qualité est essentiel pour permettre aux sociétés de saisir les opportunités qui se présentent à elles, tout en contrôlant les risques qui y sont liés. Les récents revers, notamment en Flandre, ont accentué la nécessité pour nos entreprises d'adopter un bon modèle de gouvernance.

La gouvernance d'entreprise n'a pas seulement un impact sur celle-ci mais également sur la société au sens large - on le voit au retentissement de certains scandales. Elle n'a pas pour but inconditionnel de privilégier l'intérêt des actionnaires minoritaires et des investisseurs mais de favoriser une organisation efficace et adaptée de l'administration de la société.

Si, sous l'impulsion de la Commission bancaire et financière, de la Bourse de Bruxelles et de la FEB, notre pays disposait, depuis 1998, de trois documents qui reprenaient des recommandations de gouvernance pour les sociétés cotées en bourse, il n'en reste pas moins que ces textes ne constituaient pas un code unique.

Dès lors, comment ne pas se réjouir que la CBFA - Commission Bancaire, Financière et des Assurances -, Euronext Brussels et la FEB aient pris l'initiative de créer une Commission de Corporate Governance chargée d'élaborer un code unique de bonne pratique en matière de gouvernance d'entreprise, pour toutes les sociétés cotées.

À cet égard, ce 9 décembre restera un jour important pour tous ceux qui considèrent que les entreprises, et plus particulièrement les sociétés cotées, doivent respecter de hauts standards de qualité en matière de gouvernance. En effet, la « Commission Lippens » publie aujourd'hui la version définitive du Code belge de gouvernance des entreprises.

La présence ou l'absence d'une bonne gouvernance dans une entreprise n'est pas sans conséquences économiques ou sociétales.

L'application des principes de bonne gouvernance d'entreprise et de transparence reprise dans le Code « Lippens » permettra, à mon sens, d'améliorer l'image de nos sociétés auprès des investisseurs et du grand public.

Au plan international, en particulier, il est essentiel que les sociétés belges cotées puissent se prévaloir, comme dans le monde anglo-saxon, du respect d'un code de gouvernance d'entreprise.

Néanmoins, et malgré les législations, chartes éthiques et autres procédures, les déficits en matière de gouvernance constituent toujours un risque réel. Je ne puis que partager le point de vue de Maurice Lippens qui précise que « les codes et les législations doivent se compléter ».

Or, en ce qui concerne la publicité des rémunérations des dirigeants de sociétés cotées, sujet qui nous occupe aujourd'hui, nous sommes à la limite entre l'autorégulation et la nécessité de légiférer, les pratiques évoluant particulièrement vite en ce domaine. Dès lors, on peut effectivement s'interroger sur le fait de savoir si une législation, en tout cas lorsqu'elle est adoptée uniquement au niveau d'un pays de taille relativement modeste comme le nôtre, est susceptible d'avoir aujourd'hui un impact concret et immédiat.

Pour le groupe CDH, toute législation en la matière doit veiller à trouver un équilibre entre l'encadrement des marchés et les attentes des entreprises quant aux règles de fonctionnement que le droit positif leur impose ou leur offre.

Si depuis la loi du 2 août 2002, des progrès importants ont été faits en Belgique en matière de gouvernance d'entreprise, tant au niveau de la législation que des pratiques, des lacunes restent à combler.

En matière de régulation des pratiques de gouvernance, nous pensons que certains points doivent être strictement encadrés par la législation. Je citerai en particulier la fiabilité des comités d'audit - notre groupe a d'ailleurs déposé une proposition de loi en la matière - mais également tout ce qui touche à la transparence relative aux organes de contrôle et, plus particulièrement, au statut des administrateurs et à leur implication dans la structure du capital.

Enfin, la Commission européenne a adopté, le 6 octobre dernier, une recommandation sur la rémunération des administrateurs des sociétés cotées. Cette recommandation invite les États membres à veiller à ce que ces sociétés publient des informations sur leur politique de rémunération de leurs administrateurs et divulguent à leurs actionnaires combien gagne chaque administrateur et sous quelle forme, afin que ces derniers puissent exercer un contrôle adéquat sur ces questions et sur les formules de rémunération basées sur les actions.

Le débat en commission des Finances s'est, jusqu'à présent, focalisé sur l'introduction d'une obligation de divulguer les rémunérations individuelles. Sans doute cet angle d'attaque est-il, par son caractère spectaculaire, porteur du point de vue de l'opinion publique et donne l'impression « qu'on va vraiment changer les choses ».

Je ne suis pas convaincu que la question de la publication des rémunérations individuelles est la seule question qu'il faille se poser. On peut penser qu'il y en a bien d'autres. On peut penser, en outre, que d'autres informations sur la rémunération du management, actuellement trop peu fournies, pourraient peut-être plus directement contribuer au renforcement de la transparence du marché et à l'information des actionnaires.

Pour notre groupe, il s'agit d'un vrai débat politique. La publication des rémunérations individuelles est un débat de société qui réalise un arbitrage délicat entre divers objectifs et valeurs à poursuivre.

La publication des rémunérations individuelles peut, selon nous, présenter a priori deux attraits.

Le premier, c'est que semblable publication permettrait d'améliorer la qualité de la gestion en augmentant la transparence du contrôle effectué par les actionnaires et en leur permettant ainsi de mieux comparer le coût du management de société à société.

Il est évident que les actionnaires ont droit à recevoir une information de qualité sur le coût du management de leur société. Le public qui met son argent à disposition pour qu'il soit investi et géré par d'autres a, à l'évidence, le droit de connaître de façon précise la rémunération attribuée aux dirigeants pour la réalisation de cette tâche.

Mais, si le montant du coût du management est une information essentielle pour les actionnaires, notamment pour leur permettre d'apprécier de ce qu'on pourrait appeler « le meilleur rapport qualité-prix » de celui-ci, il est moins sûr que la répartition précise de ce montant entre les différents membres du management leur apporte une information supplémentaire véritablement utile sur le plan du contrôle de l'efficacité de la gestion. En effet, si l'on connaît le montant global et le nombre de personnes qu'il concerne, ne connaît-on pas déjà l'essentiel ? Au-delà, la répartition précise entre les membres du management semble davantage relever d'un comité des rémunérations qui sera mieux à même d'apprécier la répartition du montant global en fonction de la performance de chaque membre du management.

Le second attrait d'une publication des rémunérations individuelles pourrait être de constituer un frein implicite à des rémunérations exagérées même s'il faudra attendre l'application de la loi que nous nous apprêtons à voter pour savoir s'il en ira bien ainsi.

En soi, le problème des rémunérations excessives de dirigeants est un vrai problème encore qu'il semble se poser en termes nettement moins aigus en Europe continentale qu'au Royaume-Uni ou aux États-Unis. C'est un vrai problème parce que des rémunérations excessives sont de nature à ébranler le consensus social au sein de l'entreprise, voire de la société tout entière.

De plus, des rémunérations démesurées comme on a pu en constater dans certains cas à l'étranger et parfois en Belgique peuvent être ressenties comme immorales parce qu'elles ne constituent plus la juste rétribution, selon une certaine proportionnalité, du service que l'on est en droit d'attendre de ceux qui assurent le management de l'entreprise ou le business.

On peut donc supposer qu'une publication des salaires individuels aura pour effet, par l'exercice d'une sorte de contrôle social, de modérer les montants des hautes rémunérations. Ce qui est troublant, c'est que les pays où la rémunération individuelle doit être divulguée sont aussi les pays où les salaires sont les plus élevés. Nous verrons donc ce que la loi nous apportera dans la pratique.

La divulgation individuelle des rémunérations ne paraît donc pas avoir en soi un effet dissuasif généralisé sur la hauteur des salaires. Les exemples étrangers semblent même prouver le contraire. Joueront sans doute une sorte d'alignement sur le marché, le souci de ne pas paraître en reste avec les autres ainsi que le renforcement de la position de négociation des managers de ces sociétés.

À cet égard, la proposition de loi qui nous est soumise et qui va un pas plus loin que le code Lippens risque de pas apporter de solution définitive en la matière.

Soulignons que la question des rémunérations individuelles présente aussi une dimension internationale. L'argument est ici plus pragmatique que conceptuel. Si, sur les marchés internationaux, la tendance généralisée est à la divulgation des montants individuels, les sociétés belges ne pourront se permettre le luxe de rester à l'écart. La recommandation de la Commission européenne nous invite précisément à évoluer en ce sens.

Sans préjudice à la dimension internationale, légiférer sur la publication des rémunération individuelles n'a de sens que si l'on a la conviction que, grâce à cette divulgation, les actionnaires disposeront d'une meilleure information et qu'en définitive, la gestion des sociétés en sera améliorée, au bénéfice de leurs actionnaires et de l'ensemble des parties prenantes de ces sociétés.

Quoi qu'il en soit de la publications individuelle des rémunérations, d'autres éléments mis en avant par le code Lippens nous paraissent également devoir être concrétisés afin que la publication des rémunérations soit vraiment signifiante.

L'élément qualitatif le plus important paraît à l'évidence que chaque société cotée se dote de procédures de préparation et de décision en matière de fixation des rémunérations du management.

Les rémunérations seront d'autant plus crédibles et prêteront d'autant moins le flanc à la critique qu'elles seront décidées de façon objective par d'autres personnes, selon des procédures préalablement connues et respectées.

Je songe en particulier, du moins pour les grandes sociétés, à un comité de rémunération qui devrait être créé dans les sociétés cotées en Bourse. Nous sommes ici dans le champ de la corporate governance dont la nécessité, pour le bon fonctionnement des entreprises individuellement et de l'économie en général, apparaît de jour en jour plus clairement.

Nous considérons que le Code Lippens et la présente proposition de loi sont complémentaires. Sur le plan des chiffres proprement dits, je rappelle que le droit comptable prévoit déjà la mention des rémunérations globales. Mais en droit comptable, l'information consiste en un chiffre brut, non expliqué, trop peu normalisé, couvrant parfois des choses bien différentes des seules rémunérations. De plus, ce chiffre est enfoui dans les profondeurs des annexes aux comptes publiés par ces sociétés.

Pour favoriser la transparence, il faut, selon nous, normaliser le détail des chiffres à fournir afin de les rendre exploitables et surtout comparables mais aussi les mettre davantage en valeur dans le rapport annuel.

Vu tous ces aspects, légiférer en la matière nous semble utile et devrait permettre de limiter les risques. La proposition qui nous est soumise nécessite donc un travail légistique complémentaire

Comme le soulignait Maurice Lippens en présentant son code de bonne conduite, « au-delà des règles, ce sont les hommes qui comptent ». Et il ajoutait « les feux rouges n'empêcheront pas les chauffards de les brûler ! »

Si la proposition dont nous discutons aujourd'hui ne permettra probablement pas d'empêcher les chauffards de brûler les feux rouges, il n'en reste pas moins qu'elle permettra de les sanctionner.

Pour toutes ces raisons et compte tenu des réserves que je viens d'exposer, le groupe CDH votera en faveur de cette proposition de loi.

De heer Frank Creyelman (VL. BELANG). - Dit voorstel beoogt het verhogen van de transparantie met betrekking tot de vergoedingen van leidinggevende personen van genoteerde vennootschappen en vennootschappen van publiek recht. Onze fractie kan zich achter de grote lijnen van dit voorstel scharen.

Het behoud van de werkgelegenheid in een onderneming hangt voor een groot stuk af van een degelijk management door de bedrijfsleiders. Dat het management niet steeds in verhouding staat tot de aan de topmensen uitbetaalde salarissen is een feit. Het gebeurt dat een beperkte groep van bestuurders zich zonder veel controle en niet op grond van objectieve criteria zich allerlei vergoedingen toekent, terwijl hun onderneming zelf soms weinig rooskleurige resultaten kan voorleggen of zelfs in vereffening gaat. Als er dan in zo een bedrijf massale ontslagen vallen of zelfs een sluiting plaatsvindt, dan is het gevoel van onrechtvaardigheid bij de werknemers best begrijpelijk. Soms konden die enorme bedragen beter geïnvesteerd worden in het bedrijf dan te worden uitbetaald aan een directielid.

De indruk die bij de werknemers ontstaat dat een kleine groep van bestuurders onder mekaar het grote geld verdeelt is nefast voor het vertrouwen in het management en voor het algemeen bedrijfsklimaat.

Die negatieve beeldvorming waarvoor uiteindelijk slechts een beperkte groep ondernemers zorgt, straalt af op de hele bedrijfswereld en steekt alle ondernemers, groot en klein, in dezelfde zak. Dat is onterecht en dit wetsvoorstel kan een aanzet zijn om die negatieve beeldvorming om te buigen en om het geschokte vertrouwen in beursgenoteerde bedrijven te herstellen. Openheid over het gevoerde beleid kan alleen maar ten goede komen aan het vertrouwen en zal op termijn zelfs meer kapitaal aantrekken en misschien ook meer werkgelegenheid creëren.

In de eerste plaats gaat dit wetsvoorstel over de salaristransparantie. Salaristransparantie is in het belang van de beleggers die zullen kunnen oordelen of een bedrijf op een realistische en zinvolle manier omgaat met het vergoeden van zijn bestuurders. Salaristransparantie leidt tot een betere informatieverstrekking en maakt de controle op misbruiken mogelijk. Om zulke misbruiken te voorkomen is het beter dat de aandeelhouders en potentiële beleggers permanent over de gegevens kunnen beschikken via de verplichte openbaarmaking van die gegevens.

Salarissen, bijzondere voordelen of effectentransacties kunnen immers een directe of indirecte invloed hebben op de bedrijfsresultaten. Om zich een correct oordeel over een bedrijf te kunnen vormen, moeten beleggers daarvan op de hoogte zijn.

Transparantie in de betrekkingen tussen werknemers, aandeelhouders, bestuurders en directieleden binnen een onderneming is nodig. Op die manier kan worden gecontroleerd of het geïnvesteerde kapitaal wel wordt gebruikt voor het doel waarvoor het werd ingebracht.

Ook de meldingsplicht voor effectentransacties via naaste familieleden of via personenvennootschappen is een goede zaak. Rechtstreekse of onrechtstreekse effectentransacties van een bestuurder beïnvloeden niet noodzakelijk de leiding van het bedrijf, maar het kan zeker geen kwaad dat ze in alle openbaarheid gebeuren.

(Voorzitter: de heer Hugo Vandenberghe, ondervoorzitter.)

Onze fractie juicht de bekendmaking toe van vergoedingen en effectentransacties. Ze stelt echter vast dat dit wetsvoorstel de kans onbenut laat om ook autonome overheidsbedrijven bij deze transparantieoperatie te betrekken. Sommige autonome overheidsbedrijven hebben immers niet het statuut van vennootschap. Het wetboek van vennootschappen maak zelfs geen melding van autonome overheidsbedrijven. Autonome overheidsbedrijven, grote vzw's, vakbonden, ziekenfondsen blijven buiten de context van deze wet, terwijl hun aandeelhouders - de belastingbetalers - willens nillens aandeelhouder zijn. De gedwongen aandeelhouders genieten niet dezelfde rechten als de vrijwillige aandeelhouders. In feite zouden de autonome overheidsbedrijven strenger moeten worden aangepakt dan de beursgenoteerde bedrijven waar de aandeelhouder uiteindelijk vrijwillig tot toetreedt.

Het is goed dat dergelijke wetgevende initiatieven niet al te populistisch worden behandeld. Er voor pleiten om dezelfde reglementering ook toe te passen voor de niet-beursgenoteerde vennootschappen, vindt onze fractie een brug te ver. Als een bedrijf beursgenoteerd is of centen ontvangt van de belastingbetaler is een zo groot mogelijke transparantie niet meer dan normaal. Een vrije ondernemer die uit eigen zak investeert in zijn eigen zaak, mag zichzelf of zijn managers betalen wat hij wil.

Sommige partijen vinden het verleidelijk om bij hun achterban een zekere sociale afgunst te creëren rond financiële verdiensten. Het mag niet de bedoeling zijn van dit wetsvoorstel mensen tegen elkaar op te zetten. Wie sociale afgunst creëert, vergroot nog de negatieve beeldvorming over ondernemen en ondernemerschap. Dat is ook niet in het belang van de werknemers.

Onze fractie vindt in dit wetsvoorstel een goede aanzet tot transparantie, maar vindt het jammer dat niet wordt geraakt aan de `onaanraakbaren': vakbonden, ziekenfondsen enzovoort. Het Vlaams Belang zal zich bijgevolg onthouden.

Mme Isabelle Durant (ECOLO). - Je salue cette proposition de notre collègue M. Vankrunkelsven parce qu'elle vient au secours d'une défaillance du gouvernement sur ce sujet. En effet, on a refusé à l'époque de relever de caducité un projet que nous avions adopté au Sénat en mars 2003 et qui avait été transmis à la Chambre, laquelle n'y avait pas donné suite. Un an et demi plus tard, nous sommes obligés de refaire tout le travail et je salue la tâche accomplie pour récupérer ce temps perdu.

Ensuite, je pense que le gouvernement a jusqu'à présent cherché à se reposer sur la fameuse commission Lippens, dont le travail est intéressant mais qui présente le gros défaut de laisser au secteur le soin d'appliquer, sur une base volontaire, un mécanisme d'autorégulation. C'est très dommageable et je me réjouis que cette proposition nous permette de légiférer pour donner force de loi à un texte qui, sinon, n'aurait été qu'un code.

Enfin, la transparence de gestion ou corporate governance est un élément qui attire les investisseurs. Le manque de transparence, en revanche, est un frein pour les investisseurs internationaux, lesquels se rendent compte qu'en Belgique on est peu exigeant sur cette question.

Cette loi constitue un premier pas. Il conviendra de poursuivre dans cette voie et je salue une fois encore le travail qui a permis de prendre en mains ce que le gouvernement n'a pas voulu faire.

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