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De voorzitter. - Ik stel voor deze mondelinge vragen samen te voegen. (Instemming)
M. René Thissen (CDH). - L'affaire Bioland, c'est-à-dire la contamination de la chaîne alimentaire par l'hormone MPA, prend des proportions de plus en plus alarmantes. Aujourd'hui, onze pays de l'UE seraient potentiellement concernés par cette contamination. En Belgique, de plus en plus d'exploitations agricoles sont sous surveillance.
La ministre estime-t-elle que, pour la Belgique, la liste des destinataires ayant reçu des aliments contaminés pour bétail est définitive ou est-elle susceptible d'encore s'allonger ?
Pour l'heure, combien d'exploitations agricoles sont-elles sous surveillance en Belgique ?
Combien d'exploitations agricoles ont-elles été, sur la base des premiers résultats d'analyse et de contrôle, autorisées à reprendre leurs activités ? Le contrôle au sein de ces entreprises est-il aléatoire ou bien répond-il à des critères bien déterminés ? Si oui, lesquels ?
Les éléments d'information en possession de la ministre, à ce jour, indiquent-ils un quelconque risque pour la santé des consommateurs ?
Suite au Conseil européen des quinze ministres de l'Agriculture, où sa collègue, Mme Neyts, représentait la Belgique, la ministre peut-elle nous dire s'il est prévu de renforcer les règlements européens relatifs à l'exportation des déchets et si l'on envisage de renforcer les contrôles en Belgique, en concertation avec les Régions ?
Au sujet des exploitations agricoles dont le commerce est aujourd'hui bloqué, j'aimerais savoir dans quels délais seront faites les analyses qui les concernent et donc quand elles seront à nouveau autorisées à exercer leurs activités. En effet, les exploitants agricoles craignent de se retrouver dans des situations similaires à celles des années précédentes.
De heer Hugo Vandenberghe (CD&V). - Het MPA-schandaal, waarbij verboden groeihormonen via glucosestroop in frisdrank en veevoeder terecht kwamen, blijft voor beroering zorgen. Terecht, want dit is de dioxinecrisis in de overtreffende trap. Maandag 15 juli haalde de Duitse minister van Consumentenzaken Künast op de voorpagina van de Frankfurter Allgemeine - een krant die door 78 procent van de toplaag van de Duitse bevolking wordt gelezen - zwaar uit naar de Belgische autoriteiten. Ze zei het volgende: `Wanneer een onderneming twee jaar lang met hormonen besmette additieven voor voeder en levensmiddelen kan verkopen, zonder dat iemand dit merkt, dan is het controlemechanisme zo lek als een zeef'. Ze voegde hieraan toe dat de situatie duidt op een structureel probleem. Bovendien houdt de Duitse minister rekening met schadeclaims van de getroffen bedrijven. Volgens de recentste informatie werd 1.300 maal aan Duitse bedrijven geleverd. Die leveringen bevatten mogelijk het groeihormoon MPA. Als gevolg daarvan dreigt voor honderden landbouwbedrijven in Duitsland een tijdelijk verbod om hun producten op de markt te brengen.
Ik stel deze vraag ook omdat ik voorzitter ben van de Parlementaire Unie Duitsland-België en omdat ik wil pogen onze goede betrekkingen met Duitsland niet in het gedrang te brengen.
Graag had ik van de minister het volgende vernomen. Aan hoeveel Belgische en buitenlandse bedrijven heeft Bioland glucosestroop geleverd? Zijn al deze bedrijven reeds in kaart gebracht?
Hoeveel van deze Belgische bedrijven werden reeds geblokkeerd? Om hoeveel dieren gaat het? Wat is de totale marktwaarde van al deze dieren?
Acht de minister het noodzakelijk op korte termijn de zware beschuldigingen van de Duitse minister van Consumentenzaken op Europees niveau uit te klaren?
Acht de minister het wenselijk bijkomende maatregelen te nemen om de MPA-crisis onder controle te krijgen of denkt de minister dat het nemen van bijkomende maatregelen overbodig is?
Is de minister zich bewust van de aanzienlijke schadeclaims die het tekortschieten van de Belgische overheid met zich kan brengen?
Mme Magda Aelvoet, ministre de la Protection de la consommation, de la Santé publique et de l'Environnement. - Je répondrai en premier lieu à M. Thissen.
La liste des destinataires ayant reçu des aliments contaminés pour bétail est définitive, en ce sens que tous les destinataires des aliments potentiellement contaminés connus jusqu'à présent sont sous surveillance. Néanmoins, il est impossible d'exclure que des notifications additionnelles d'autres livraisons d'ingrédients potentiellement contaminés, provenant par exemple des Pays-Bas, n'arriveront pas dans les prochains jours.
Pour ce qui concerne le marché interne, l'enquête judiciaire nous apprend que tout est sous contrôle. Il en va tout autrement pour les aliments importés des Pays-Bas et produits sur la base d'un sirop de mélasse dans lequel du sirop de glucose a été versé.
Il convient toutefois de faire la distinction entre une exploitation agricole bloquée et une exploitation placée sous surveillance. En Belgique, huit entreprises agricoles seulement sont actuellement bloquées parce qu'elles ont reçu des aliments pour bétail hautement contaminés importés des Pays-Bas. Deux entreprises ont dû être bloquées après avoir reçu des porcelets provenant également des Pays-Bas.
Ce n'est que dans ces cas de figure que les entreprises ont dû être bloquées. Les autres sont mises sous surveillance. En date du 18 juillet 2002, 940 exploitations sont sous surveillance.
Sur la base des premiers résultats d'analyse et de contrôle des sirops utilisés pour la fabrication d'aliments pour animaux, 280 entreprises ont déjà été autorisées à reprendre leur activité depuis le début de cette contamination.
Le contrôle des exploitations agricoles répond à des critères prédéterminés : si les résultats des analyses de la filière d'aliments pour animaux démontrent que cette dernière n'est pas contaminée, la surveillance des exploitations fournies par cette filière est levée. Si, en revanche, ces résultats d'analyses démontrent que la filière est contaminée, un échantillonnage aléatoire est réalisé dans les exploitations de cette filière
Les analyses sont réalisées dans un nombre représentatif d'exploitations approvisionnées par cette filière. Dans ces exploitations, deux porcs sont testés afin de déterminer la présence ou non du contaminant à des niveaux détectables dans l'animal et les produits d'origine animale. Si les résultats de ces tests sont favorables, toutes les fermes de la filière sont libérées.
Les éléments d'information à ma disposition m'assurent qu'il n'y a à ce jour, en ce qui concerne les aliments pour bétail, aucun risque pour la santé des consommateurs. Si la situation évolue dans le mauvais sens, l'Agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire et moi-même nous en informerons directement le consommateur.
En ce qui concerne la production de boissons rafraîchissantes, lesquelles ne sont plus actuellement dans le commerce, je vous le rappelle, un avis urgent au sujet de la toxicité du MPA a été demandé à des représentants du comité scientifique de l'AFSCA.
Leur conclusion est que sur la base de la norme la plus stricte pour la dose journalière admise de MPA et des résultats d'analyse du sirop de glucose avec lequel des boissons fraîches ont été fabriquées, la norme admissible de la dose journalière a été dépassée. Ils attirent toutefois l'attention sur le fait qu'une importante marge de sécurité est prise en considération pour la détermination des doses journalières admises.
Le Conseil européen des ministres de l'Agriculture n'est pas compétent pour les règlements européens relatifs aux échanges d'exportation des déchets.
En ce qui concerne les contrôles effectués en Belgique, l'Agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire a déjà pris des contacts avec les administrations concernées des Régions afin de renforcer les contrôles. L'OVAM, qui est un parastatal de la Région flamande, a délivré en l'occurrence un permis d'environnement, tout en indiquant que l'Agence serait contactée. Or, cela n'a pas été fait.
Il est donc clairement établi que la fraude se situe à ce niveau-là tandis que pour tout ce qui concerne l'importation des déchets pharmaceutiques, la fraude a eu lieu en République d'Irlande puisque ces déchets sont repris dans la liste orange et rouge et que, dans ce cas, le pays exportateur doit tenir informé le pays importateur. Cela n'a pas été fait dans le cas qui nous occupe.
Inzake de vraag van de heer Vandenberghe aan hoeveel Belgische en buitenlandse bedrijven Bioland glucosestroop heeft geleverd, wil ik onderscheid maken tussen dierenvoeder en humane voeding. In de tweede categorie zijn er twee Belgische bedrijven waar stalen van de glucosestroop van Bioland werden aangetroffen. De monsters zijn meegenomen en worden nu bijgehouden voor analyse. Van de 21 stalen die bij de twee frisdrankproducenten werden genomen, werden de analyseresultaten op 8 juli jongstleden bekendgemaakt en op 9 juli werden deze vervolledigd. Achttien stalen werden negatief bevonden. Drie stalen bevatten achtereenvolgens 0,52 ppm, 0,40 ppm en 0,35 ppm MPA. In de drie stalen werd eveneens 17-β-oestradiol in zeer lage concentraties gevonden. De met MPA gecontamineerde glucosestroop aangemaakte frisdranken hadden een maximale houdbaarheidsdatum van 19 juni 2002 of vroeger. Een derde bedrijf heeft tijdens de periode maart-mei 2000 drie partijen sacharosestroop geleverd van Bioland. Hiervan waren geen stalen beschikbaar.
In het buitenland kreeg een Nederlands bedrijf leveringen van Bioland. Dat Nederlands bedrijf hield twee jaar geleden echter op te bestaan, zodat recentere leveringen zeer onwaarschijnlijk zijn.
Een Duits bedrijf uit de regio Berlijn kreeg anderhalf jaar geleden leveringen van Bioland. Beide lidstaten werden via een RAS-bericht verwittigd.
Gedurende het gerechtelijk onderzoek dat nog lopend is, werden ook de gegevens van andere bedrijven gevonden. Het is niet duidelijk of deze bedrijven al of niet beleverd werden. Uit voorzorg werd deze lijst bezorgd aan de EU-Commissie.
Bioland leverde geen glucosestroop aan de Belgische diervoederindustrie. Het onderzoek bracht enkel de leveringen aan twee Nederlandse voederbedrijven aan het licht.
Momenteel zijn slechts acht landbouwbedrijven effectief geblokkeerd omdat ze biggen invoerden uit zwaar gecontamineerde Nederlandse bedrijven, of omdat ze zwaar gecontamineerd voeder ontvingen. In deze bedrijven samen staan er 24.643 varkens geblokkeerd.
Daarnaast werd een aanzienlijk aantal landbouwbedrijven onder verhoogd toezicht geplaatst omdat zij voeder ontvingen dat gecontamineerd werd via melasse die kleinere gehalten MPA bevatte. Die toestand was en is tijdelijk en kan evolueren. Zo werden reeds heel wat bedrijven vrijgegeven.
Ik ben erg verbaasd over de beschuldigingen van mijn Duitse collega, temeer omdat er in alle bilaterale contacten, noch op technisch noch op politiek niveau, een `beschuldigende' sfeer heerst.
Ik benadruk dat alle leveringen die momenteel problemen opleveren in Duitsland afkomstig zijn uit Nederland, uiteraard van bedrijven die bevoorraad zijn uit Belgische bedrijven die op hun beurt bevoorraad zijn uit Ierland. De Nederlandse bedrijven waren GMP-gecertificeerde bedrijven. In veel gevallen is hier net als bij ons sprake van een secundaire contaminatie via melassestroop, die in Nederland heeft plaatsgevonden.
Ik stel vast dat de autocontrole door veevoederbedrijven, meer bepaald voor de screening van de grondstoffen, nog niet waterdicht is.
Alle nodige maatregelen werden genomen om het hoofd te bieden aan deze MPA-zaak: bedrijven werden geblokkeerd die gecontamineerde dieren of zwaar gecontamineerde voeder ontvingen; de karkassen van uit Nederland ingevoerde slachtvarkens werden getraceerd; bedrijven die via het gebruik van melasse licht gecontamineerd voeder ontvingen, werden onder verhoogd toezicht geplaatst; in Bioland werd een onderzoek uitgevoerd; er werd een onderzoek uitgevoerd in de Belgische voedingsmiddelenbedrijven die producten van Bioland ontvingen. Ook wordt nagegaan of deze bedrijven een deugdelijk HACCP-kwaliteitssysteem toepassen. Indien ze dat hadden gedaan, zouden ze moeten hebben controleren welk soort bedrijf Bioland was. Alle nodige informatie werd gemeld aan de EU-Commissie en de lidstaten: de staalname en de resultaten van de analyses van grondstoffen van veevoeders, veevoeders en dierlijke producten. Er werd ook een permanente coördinatie met betrokkenheid van het wetenschappelijk comité verzekerd.
Daarnaast werden in overleg met de gewesten reeds voorstellen geformuleerd. Er werd afgesproken dat het Vlaams Gewest de volledige lijsten van de bedrijven die met afvalstoffen te maken hebben - ook in de grijze zone - aan ons overzendt. Hetzelfde is gevraagd aan het Brusselse en het Waalse Gewest.
Dit voorval vloeit duidelijk voort uit frauduleuze en malafide praktijken. Nu reeds is duidelijk dat het MPA België binnenkwam vanuit Ierland en dat bij deze transacties de Europese regelgeving niet werd toegepast. De verplichte notificatie voor dergelijke afvalproducten heeft niet plaats gevonden. Bovendien heeft de betrokken firma Bioland zich op geen enkele wijze gemeld bij het FAVV. Ik stel vast dat de EU-reglementering trouwens geen systematische erkenning inhoudt voor veevoederbedrijven. We worden hier geconfronteerd met een Europees probleem. De Belgische overheid levert maximale inspanningen om optimaal samen te werken met alle getroffen lidstaten.
M. René Thissen (CDH). - Neuf cent quarante entreprises sont sous surveillance. Vous dites que 280 ont déjà été autorisées à reprendre leurs activités. Il en reste donc 660.
Quel est le délai qui se situe entre le moment où une entreprise est placée sous surveillance et celui où l'on peut considérer qu'elle est libérée. Je pense que les exploitants aimeraient aussi le savoir.
Mme Magda Aelvoet, ministre de la Protection de la consommation, de la Santé publique et de l'Environnement. - La période de surveillance varie en fonction du résultat des analyses. La semaine dernière nous avons augmenté la capacité des analyses afin d'obtenir le maximum de résultats.
Il n'y a donc pas de règle générale en la matière parce que chaque filière est contrôlée mais on peut toutefois prévoir que, d'ici une semaine, la majeure partie des surveillances seront levées.
De heer Hugo Vandenberghe (CD&V). - Ik dank de minister voor haar antwoord. Wij hebben daarbij echter zoveel commentaar dat de ons toegemeten tijd sterk zou worden overschreden. Wij zullen er later moeten op terugkomen.