(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Les centrales nucléaires commerciales de Doel et de Tihange ont été mises en service dans les années septante. Un concept de sécurité a été élaboré pour ces deux centrales et conformément à celui-ci, les réacteurs doivent pouvoir résister à un accident causé par un avion.
Il est clair qu'un accident causé par un avion n'aura pas les mêmes conséquences qu'un attentat perpétré à l'aide d'un avion volant à vitesse élevée, chose difficile en pratique.
Selon la direction de la centrale nucléaire de Doel, il n'y aurait pas de pénétration possible en cas d'accident provoqué par un avion; selon les responsables de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire il y aurait toutefois pénétration possible en cas d'attentat perpétré à l'aide d'un avion.
Des voix s'élèvent entre-temps aux États-Unis pour demander que les installations nucléaires y soient protégées par de l'artillerie antiaérienne.
L'honorable ministre pourrait-il répondre aux questions suivantes à cet égard :
1. Peut-il confirmer que les centrales nucléaires belges peuvent résister à un accident causé par un avion, mais pas à un attentat perpétré à l'aide d'un grand type d'avion ?
2. Ne conviendrait-il pas si le concept de sécurité élaboré pour les centrales nucléaires belges il y a vingt-cinq ans ne tient pas compte de la possibilité d'attentas terroristes comme ceux qui ont été commis aux États-Unis, de revoir ce concept ?
3. Quelles mesures concrètes peut-on envisager de prendre le cas échéant ?
4. A-t-il une idée du coût de telles mesures et qui devra payer ?