2-205

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Belgische Senaat

Handelingen

DONDERDAG 23 MEI 2002 - OCHTENDVERGADERING

(Vervolg)

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp betreffende de bescherming tegen geweld, pesterijen en ongewenst seksueel gedrag op het werk (Stuk 2-1063) (Evocatieprocedure)

(Voor de tekst verbeterd door de commissie voor de Sociale Aangelegenheden, zie stuk 2-1063/4.)

De voorzitter. - Artikel 5 luidt:

Op dit artikel heeft de heer Barbeaux amendement 12 ingediend (zie stuk 2-1063/2) dat luidt:

Op hetzelfde artikel heeft mevrouw De Schamphelaere amendement 3 ingediend (zie stuk 2-1063/2) dat luidt:

Op hetzelfde artikel heeft de heer Barbeaux amendement 13 ingediend (zie stuk 2-1063/2) dat luidt:

Op hetzelfde artikel heeft mevrouw De Schamphelaere amendement 7 ingediend (zie stuk 2-1063/2) dat luidt:

Op hetzelfde artikel heeft mevrouw De Schamphelaere amendement 8 ingediend (zie stuk 2-1063/2) dat luidt:

Mevrouw De Schamphelaere stelt voor paragraaf 7 van het voorgestelde artikel 32tredecies te doen vervallen (amendement 10, zie stuk 2-1063/2).

Mme Magdeleine Willame-Boonen (PSC). - En ce qui concerne l'amendement nº 12 de M. Barbeaux, je renvoie à la justification de ce dernier lors de la discussion en commission. Il est bien entendu tout à fait légitime de reprendre des discussions qui ont eu lieu au niveau européen mais M. Barbeaux a estimé plus important de garder les pieds dans la glaise de la Belgique et donc de reprendre les termes sur lesquels les partenaires sociaux belges se sont mis d'accord.

Mevrouw Mia De Schamphelaere (CD&V). - Het doel van amendement 3 is een betere aansluiting bij het bestaande welzijnswet. De aanwijzing van een aparte preventieadviseur druist in tegen de multidisciplinaire benadering van de welzijnswet. Verder verwijs ik naar de schriftelijke verantwoording.

Mme Magdeleine Willame-Boonen (PSC). - Pour l'amendement nº 13 de M. Barbeaux, je reprendrai également l'argumentation de ce dernier, lequel estime que le travail de pionnier accompli par de nombreux médecins du travail dans le domaine de l'intimidation psychologique doit pouvoir être valorisé. De plus, comme le dit M. Barbeaux, le médecin du travail est parfois la seule personne vraiment identifiable par le personnel. Il est donc important de ne pas priver ce dernier d'une opportunité concrète d'établir un contact avec une personne externe et de s'ouvrir auprès d'elle, en confiance, d'une situation de harcèlement moral. Il est vrai que le médecin du travail est parfois perçu comme le médecin du patron et que la profession de médecin est unanimement reconnue pour son respect pointu des principes déontologiques. C'est la raison pour laquelle j'ai déposé à nouveau ces deux amendements parmi les différents amendements que M. Barbeaux avait introduits.

M. Philippe Mahoux (PS). - Je voudrais rendre hommage aux médecins du travail, au rôle qu'ils ont dans l'entreprise. La manière de remplir cette fonction, comme d'autres, dépend un peu des personnes.

Mme Magdeleine Willame-Boonen (PSC). - C'est le cas pour toutes les fonctions.

M. Philippe Mahoux (PS). - On peut rendre hommage, de manière générale, à la fonction et, de manière particulière, à ceux qui remplissent bien cette fonction à l'intérieur de l'entreprise. On peut aussi considérer que tout ne se passe pas de manière idéale. C'est la première remarque que je veux faire.

Mme Magdeleine Willame-Boonen (PSC). - Comme tout ne se passera pas de manière idéale dans le futur. L'idéal n'existe pas.

M. Philippe Mahoux (PS). - Deuxièmement - M. Barbeaux le dit à juste titre -, à tort ou à raison - souvent à tort, parfois à raison - le médecin du travail est perçu, par les travailleurs, comme étant le médecin de l'entreprise, voire le médecin du patron. Je parle en termes de perception.

Dans un problème comme celui-ci, il est primordial que la personne à laquelle on s'adresse ait la confiance de la victime en raison de la difficulté qu'a cette dernière de s'exprimer.

Dans l'état de la situation, je crois donc que la démarche qui est suivie est la bonne.

Mme Magdeleine Willame-Boonen (PSC). - Je suis ravie d'entendre que vous attachez de l'importance à la perception.

J'ai cité tout à l'heure la notion de perception par rapport à l'idée de licenciement, éventuellement de licenciement abusif. Je vois que là on la refuse, mais je peux comprendre.

M. Philippe Mahoux (PS). - Sur le point de savoir si le licenciement est abusif ou non, ce sont les tribunaux du travail qui statuent.

Mme Magdeleine Willame-Boonen (PSC). - Je veux simplement faire allusion à la discussion que j'ai eue tout à l'heure avec Mme la ministre concernant le fait qu'un employeur aurait des difficultés à licencier quelqu'un qui se plaindrait de harcèlement mais qui présenterait des raisons objectives d'être licencié.

Il y aura là une perception un peu difficile à dépasser, me semble-t-il.

Mevrouw Mia De Schamphelaere (CD&V). - Met de amendementen 7 en 8 willen we een gedeelde bewijslast invoeren. Ook hier moet de geest van de welzijnswet, namelijk de preventie, het hoofddoel blijven. De omkering van de bewijslast kan slechts gelden voor zover de werkgever geen preventiebeleid heeft gevoerd.

Amendement 10 strekt ertoe paragraaf 7 van het voorgestelde artikel 32tredecies te doen vervallen. We vinden het te verregaand dat de beschermingsmaatregel eveneens van toepassing is op de getuigen. Daarnaast gaat het niet enkel om de getuigen ter ondersteuning van de klacht van het slachtoffer, maar om alle getuigen die optreden in het geschil, dus zowel pro als contra het slachtoffer en/of pro als contra de verweerder. Dit kan leiden tot onmogelijke situaties. Als een sluimerend sociaal conflict aan de basis ligt van een bepaald probleem kan dit er zelfs toe leiden dat alle werknemers worden beschermd.

-De stemming over de amendementen wordt aangehouden.

-De aangehouden stemmingen en de stemming over het wetsontwerp in zijn geheel hebben later plaats.