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Sénat de Belgique

Belgische Senaat

Annales parlementaires

Parlementaire handelingen

SÉANCES DU JEUDI 17 DÉCEMBRE 1998

VERGADERINGEN VAN DONDERDAG 17 DECEMBER 1998

(Vervolg-Suite)

QUESTION ORALE DE MME LIZIN AU VICE-PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DE L'INTÉRIEUR ET AU MINISTRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET DES PENSIONS SUR « LA MESURE DE LA RADIOACTIVITÉ AMBIANTE SUR LE TERRITOIRE BELGE »

MONDELINGE VRAAG VAN MEVROUW LIZIN AAN DE VICE-EERSTE MINISTER EN MINISTER VAN BINNENLANDSE ZAKEN EN AAN DE MINISTER VAN VOLKSGEZONDHEID EN PENSIOENEN OVER « HET METEN VAN DE OMGEVINGSSTRALING OP HET BELGISCH GRONDGEBIED »

M. le président. ­ L'ordre du jour appelle la question orale de Mme Lizin.

La parole est à Mme Lizin.

Mme Lizin (PS). ­ Monsieur le président, des stations de mesure pour un réseau de télécontrôle de la radioactivité ­ Télérad ­ ont été installées sur le territoire belge. Plusieurs d'entre elles se trouvent d'ailleurs sur le territoire de la commune de Huy ou des communes environnantes.

Le système de mesure est-il opérationnel ? A-t-il été réceptionné ?

Pouvons-nous considérer que les mesures de la radioactivité faites autour de Huy sont fiables ?

Quels sont les résultats de ces mesures ?

Sont-ils lisibles ?

Une grille de lecture est-elle accessible à la caserne des pompiers directement concernés ?

Est-il normal que les bourgmestres concernés par la centrale de Tihange ne reçoivent aucune information à propos de ces mesures ? Auparavant, les mesures alternatives confiées à l'Institut des radioéléments de Fleurus nous étaient communiquées à la demande alors que nous sommes, semble-t-il, confrontés à un gigantesque problème de lecture en ce qui concerne Télérad.

Quelle formalité faut-il accomplir pour connaître les résultats de ces mesures de façon régulière ?

Monsieur le vice-premier ministre, j'ai délibérément choisi de vous poser cette question en période calme, « hors accident ». Il est évident que nous serions bien plus « nerveux » à ce propos en situation de rejets.

Par conséquent, monsieur le vice-premier ministre, je préfère vous demander maintenant comment faire pour que les instances compétentes en matière de sécurité soient correctement informées de votre nouveau système, dans le souci de prévenir toute « nervosité ».

M. le président. ­ La parole est à M. Van den Bossche, vice-premier ministre.

M. Van den Bossche, vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur. ­ Monsieur le président, le système Télérad a été réceptionné définitivement le 25 juin 1998; depuis cette date, il est la propriété de l'administration et est opérationnel, quelques détails mineurs en cours de mise au point exceptés.

Les résultats de mesures sont stockés dans la banque de données du réseau qui se trouve au centre fédéral de calcul situé actuellement chez Fabricom et qui le sera, dans un proche avenir, à l'Agence fédérale de contrôle nucléaire. Le SPRI dépendant de mes compétences est le service de l'administration qui gère cette banque de données.

Ces résultats sont dès à présent disponibles et ils sont communiqués sur demande adressée à mon administration; ultérieurement, ils devraient pouvoir être consultés sur un site Internet.

En ce qui concerne les bourgmestres concernés du fait de la présence, sur le territoire de leur commune, d'un site nucléaire, il n'est pas prévu actuellement de moyens Particuliers d'information. Toutefois, il pourrait être envisagé de leur fournir, s'ils le souhaitent, une possibilité de connexion permettant de consulter directement la banque de données depuis une station de travail à installer par leurs soins.

M. le président. ­ La parole est à Mme Lizin pour une réplique.

Mme Lizin (PS). ­ Monsieur le président, je ne puis que constater les bonnes dispositions du vice-premier ministre sur les deux sujets. Je l'en remercie parce que ce volet Télérad est vraiment très important pour nous.

Vous voyez, monsieur le vice-premier ministre, à quel point il est positif de venir répondre aux questions orales au Sénat. Si vous pouviez en tirer des leçons pour un sujet clé et chaud, qui nous pose parfois beaucoup plus de problèmes, ce serait parfait.

M. le président. ­ L'incident est clos.

Het incident is gesloten.