Questions et Réponses


Bulletin 1-55

Sénat de Belgique

Questions auxquelles il n'a pas été répondu dans le délai réglementaire
(Art. 66 du règlement du Sénat)

(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais


Ministre de la Défense nationale

Question nº 86 de M. Anciaux du 22 août 1997 (N.) :
Hôpital militaire de Neder-over-Hembeek. ­ Seconde question.

Le 7 février 1997, j'avais déjà posé une question parlementaire écrite concernant l'hôpital militaire de Neder-over-Hembeek. Il est ressorti de votre réponse que vous aviez pris la décision de maintenir la fonction hospitalière, mais que ce devrait être en étroite collaboration avec les hôpitaux civils de Bruxelles. En effet, l'hôpital est devenu trop grand en raison du dégraissage des effectifs de l'armée belge. Il me revient que l'O.T.A.N. serait intéressé par l'hôpital militaire. Compte tenu de l'extension imminente de l'Alliance, le complexe d'Evere risque de devenir trop petit et l'on envisage d'émigrer vers l'hôpital militaire. Le journal De Morgen du 7 juillet 1997 relève à juste titre à ce sujet qu'en raison de la neutralité de l'armée, il ne sera toutefois pas facile de collaborer avec des hôpitaux qui diffèrent sensiblement sur les plans philosophique et linguistique. Il ressort également de votre réponse à ma question parlementaire que 720 membres du personnel travaillent actuellement à l'hôpital militaire, la répartition linguistique étant de 56 % de néerlandophones contre 44 % de francophones.

L'honorable ministre pourrait-il répondre aux questions suivantes :

1. Peut-il confirmer que l'O.T.A.N. témoigne de l'intérêt pour l'hôpital militaire de Neder-over-Hembeek en tant que nouveau siège de son quartier général ? À quel stade ces projets en sont-ils ? L'a-t-on déjà contacté ? Quel est son point de vue à ce sujet ?

2. Dans pareil scénario, l'hôpital militaire sera-t-il intégré dans un hôpital civil ? De quel hôpital civil s'agit-il ? À quel stade ces projets en sont-ils ?

3. Le journal De Morgen note à juste titre qu'une telle collaboration avec un hôpital civil ne se fera pas aisément sur les plans philosophique et linguistique. Comment cette collaboration se concrétisera-t-elle ? Quelles mesures compte prendre l'honorable ministre pour parer aux problèmes de ce genre qui risquent de se poser ?

4. Qu'adviendra-t-il des 720 membres du personnel ? Peut-il garantir que la répartition linguistique actuelle sera respectée si l'on procède à une collaboration avec un hôpital civil ?