(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
En juin de cette année a eu lieu la publication du rapport du Sipri (Institut international de recherches sur la paix de Stockholm). Il en ressort qu'au niveau mondial, l'influence des superpuissances sur la maîtrise des conflits et/ou la médiation entre parties en conflit s'amenuise. Les événements actuels montrent à leur tour que l'influence des États-Unis et des Nations unies sur les conflits qui secouent l'Irak baisse sensiblement.
On assiste donc à une nette évolution des choses. L'énumération des « grands conflits » de 1995, qui ignore bien des conflits (comme celui qui découle du problème basque en Espagne), montre de manière frappante que l'influence du nationalisme populaire va croissante. Des peuples qui sont réunis artificiellement dans les limites d'un État se mettent à défendre leurs propres droits. Le discours international continue à ne pas accorder suffisamment d'intérêt aux droits des peuples et à manifester un respect insuffisant pour la pensée nationaliste populaire.
L'honorable ministre aborde-t-il cette problématique dans le cadre des contacts qu'il a à l'étranger ?
L'honorable ministre respecte-t-il la présence de différents groupes de population à l'intérieur des frontières de certains États et agit-il en fonction de cette présence ?
L'honorable ministre fait-il sienne cette philosophie, quand, en tant que représentant d'un État dans lequel il y a également différents groupes de population, il débat avec ses collègues ministres européens de l'Europe des peuples ?