(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Le 25 janvier dernier, le Sénat a débattu en détail de l'approbation de l'accord relatif à la création d'un Fonds pour le développement des peuples indigènes d'Amérique latine et des Caraïbes.
À cette occasion, j'ai souligné la nécessité d'aider davantage les peuples en question dans le cadre de la gestion dudit fonds. L'honorable ministre a confirmé que les États n'adoptent pas tous une attitude positive envers les populations indigènes vivant sur leur territoire.
Il me semble que l'on peut veiller au développement de cette aide grâce à l'intervention des pays donateurs. Ils peuvent en effet exercer des pressions en faveur des peuples indigènes. Or, la Belgique était et est toujours un pays donateur.
L'honorable ministre a exprimé l'espoir au Sénat que celui-ci suivrait l'évolution de cette affaire. Je lui réponds en faisant référence à la diligence dont a fait preuve l'ex-sénatrice Nelly Maes a propos de la Conférence de Madrid de juillet 1992.
À l'époque, l'honorable ministre a regretté que la Belgique n'ait pas été invitée à cette conférence concernant précisément, le Fondo Indigena . Il s'est toutefois avéré par la suite, que cette conférence ne fut qu'une réunion en comité restreint entre les pays latino-américains et l'Espagne et qu'il était donc normal que la Belgique n'y fut pas invitée.
La question qui se pose est de savoir dans quelle mesure nous avons encore voix au chapitre si les pays donateurs non latins ne sont pas invités aux conférences ou l'on définit, comme je le suppose, les lignes directrices de la politique à suivre. Il y a lieu de se demander si les pays non latins ont leur place au sein de ce fonds, si leur présence n'est pas jugée utile.