Questions et Réponses

Sénat de Belgique


Bulletin 1-73

SESSION DE 1997-1998

Questions auxquelles il n'a pas été répondu dans le délai réglementaire
(Art. 66 du règlement du Sénat)

(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais


Secrétaire d'État à la Sécurité, adjoint au ministre de l'Intérieur, et secrétaire d'État à l'Intégration sociale et à l'Environnement, adjoint au ministre de la Santé publique (Sécurité)

Question nº 995 de Mme Thijs du 3 avril 1998 (N.) :
Soins à apporter aux victimes d'une catastrophe aérienne.

Lors d'une catastrophe aérienne, il y a lieu de soigner les victimes dans l'heure qui suit.

Dans les environs de l'aéroport de Zaventem, il y a de nombreux hôpitaux qui pourraient accueillir les victimes d'une catastrophe. Toutefois, selon les services d'aide de la Croix-Rouge, il arrive souvent qu'il n'y ait pas assez ou pas du tout de lits disponibles.

À l'aéroport, l'on a quand même prévu une permanence de médecins qui ont suivi une formation spéciale. Douze lits d'hôpitaux sont directement disponibles dans la « crashroom » spécialement prévue.

L'honorable secrétaire d'État pourrait-il répondre aux questions suivantes :

1. Y a-t-il, dans les hôpitaux des environs, un nombre suffisant de lits disponibles en permanence ?

2. Le plan catastrophe de l'aéroport prévoit que le hangar militaire peut être transformé en hôpital d'urgence. Cette transformation pourrait-elle se faire suffisamment vite en cas de catastrophe ? Ne serait-il pas préférable de prévoir un hôpital d'urgence permanent à l'aéroport national ?