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Endométriose - Diagnostic - Méthode non invasive - Détection salivaire - Fiabilité - Disponibilité en Belgique - Accessibilité financière - Remboursement
politique de la santé
gynécologie
maladie congénitale
prévention des maladies
diagnostic médical
23/2/2024 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 28/3/2024) |
Cette question concerne des compétences transversales.
Le niveau fédéral est compétent dans le cadre de l'assurance maladie obligatoire et du remboursement des prestations de soins de santé.
Le niveau fédéral est également compétent dans le cadre de la politique hospitalière du financement des hôpitaux et des normes de programmation maximales.
Les entités fédérées sont, pour leur part, compétentes pour ce qui concerne le volet prévention, les normes de fonctionnement des hôpitaux généraux, l'organisation et le financement du secteur du handicap et le secteur ambulatoire.
L'endométriose touche une femme sur dix.
Cette maladie gynécologique – qui provoque de très fortes douleurs pelviennes invalidantes et, dans certains cas, l'infertilité – est restée trop longtemps méconnue et mal prise en charge.
Aujourd'hui, l'endométriose sort de l'ombre. Les recherches en la matière se développent et de nouvelles avancées sont constatées. De quoi donner de l'espoir aux patientes qui en souffrent.
Actuellement, le diagnostic débute par une anamnèse attentive. Cette dernière permet souvent d'envisager la présence d'endométriose et même de la localiser. Un examen clinique complet permet parfois de confirmer les suspicions.
L'examen le plus fréquemment réalisé est l'échographie endovaginale. Cette dernière est très efficace, notamment dans le diagnostic de l'endométriose ovarienne. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est l'autre examen fréquemment utilisée, par exemple dans le diagnostic de l'endométriose diaphragmatique ou intestinale. Afin d'évaluer l'importance de l'atteinte digestive, et en fonction des équipes médicales, une colonoscopie ou un lavement baryté (radio après injection d'un produit de contraste dans le rectum) peut aider le chirurgien avant d'éventuellement poser un acte chirurgical.
Le diagnostic est donc long et il aboutit encore actuellement dans la majorité des cas à une laparoscopie, voire une opération chirurgicale plus lourde.
Le recours systématique à une méthode de diagnostic non invasive éviterait la progression de la maladie et parfois la chronicisation de la douleur. Et cette option semble émerger en Europe.
En effet, l'entreprise de biotechnologie lyonnaise Ziwig a créé un test pour la détecter. Il s'agit d'un test de détection salivaire de la maladie, jugé pour l'instant fiable à plus de 95 %.
Ce test est déjà sur le marché de plusieurs pays européens et il devrait arriver en Belgique au cours de cette année 2024.
Ce test coûte quelque 800 euros à la patiente et son remboursement ne semble pas être au programme de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI) pour l'instant.
1) Disposez-vous d'informations scientifiques concernant la fiabilité de ce test salivaire?
2) Est-il bien prévu qu'il soit disponible dans notre pays au cours des prochains mois?
3) Le cas échéant, quelles mesures sont envisagées pour le rendre financièrement accessible? Avez-vous eu des contacts avec l'INAMI à propos d'un remboursement - total ou partiel - du test de dépistage salivaire?