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Question écrite n° 7-1497

de Alexander Miesen (MR) du 21 février 2022

à la ministre de l'Intérieur, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique

Demonstration vom 23. Januar 2022 - Vorgehen der Polizei - Untersuchung der Sachlage (Covid-19) Manifestation du 23 janvier 2022 - Intervention de la police - Analyse des faits

violence
police
droit de manifester
épidémie

Chronologie

21/2/2022Envoi question (Fin du délai de réponse: 24/3/2022)
24/3/2022Réponse

Question n° 7-1497 du 21 février 2022 :

Diese Frage bezieht sich auf den belgischen Sicherheitsapparat sowie die innere Sicherheit als Ganzes, welche transversale Kompetenzen sind.

Am 23. Januar 2022 marschierten Kritiker der momentan geltenden Coronamaßnahmen durch Brüssel. Während die Demonstration zu Beginn und während des Marsches laut Angaben der Polizeigewerkschaft NGPS (Nationalen Gewerkschaft der Polizei- und Sicherheitskräfte) größtenteils friedlich verlaufen war, kam es zum Schluss zu gewaltsamen Ausschreitungen.

Zu den Gründen, die zu diesen Ausschreitungen geführt haben, existieren die unterschiedlichsten Berichte und Einschätzungen.

In diesem Zusammenhang erlaube ich mir, Ihnen folgende Fragen zu stellen:

1) Wie ist Ihre Einschätzung der Geschehnisse vom 23. Januar 2022?

2) Wie schätzen Sie die teils sehr unterschiedlichen Berichte von Teilnehmern, der Polizei, der NGPS und der Medien ein?

3) Welche Aufarbeitung ist in diesem Zusammenhang Ihrerseits geplant?

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La présente question porte sur l'appareil de sécurité belge et sur la sécurité intérieure dans son ensemble, qui constituent des compétences transversales.

Le 23 janvier 2022, des manifestants ont défilé à Bruxelles pour critiquer les mesures en vigueur dans le contexte de la crise du coronavirus. Si, selon le syndicat policier SNPS (Syndicat national du personnel de police et de sécurité), la manifestation s'est déroulée pacifiquement dans l'ensemble, elle s'est malheureusement terminée par des débordements violents.

Les raisons exactes de ces violences font l'objet d'informations et d'interprétations très divergentes.

Je me permets de vous poser les questions suivantes à cet égard :

1) Quel regard portez-vous sur les événements du 23 janvier 2022 ?

2) Que pensez-vous du fait qu'ils aient parfois été relatés très différemment par les participants, la police, le SNPS et les médias ?

3) Quelle analyse prévoyez-vous de réaliser à cet égard ?

Réponse reçue le 24 mars 2022 :

1) Den mir vorliegenden Informationen zufolge verlief die betreffende Demonstration bis zur Ankunft am Eingang des Parc du Cinquantenaire friedlich. Dort bildeten sich mehrere Gruppen, um auf Konfrontationskurs mit der Polizei zu gehen.

Die Feststellung ist, dass das belgische Modell der vereinbarten Kontrolle des öffentlichen Raums auch in Corona-Zeiten funktioniert. Behörden und Polizei sind jeden Tag im Einsatz, um jedem Einzelnen ein Höchstmaß an Freiheit zu garantieren und Demonstrationen im festgelegten Rahmen stattfinden zu lassen.

2) Jeder interpretiert die Ereignisse, mit denen er konfrontiert wird oder die ihm berichtet werden, aus seinen eigenen Erfahrungen und Erwartungen heraus und aus seiner eigenen Perspektive. Dieses menschliche Verhalten zeigt sich auch dann, wenn wir versuchen, Dinge zu objektivieren. In einer Gesellschaft wie der unseren, in der Wert auf Meinungsvielfalt gelegt wird, ist es daher völlig normal, dass Sachverhalte unterschiedlich ausgelegt werden.

3) Sowohl die Vorfälle als auch die Reaktion der Polizei werden von den zuständigen Instanzen untersucht, d.h. dem Ausschuss P und der Generalinspektion der Integrierten Polizei, aber auch von der Staatsanwaltschaft.

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1) Selon les informations en ma possession, il est exact que la manifestation en question s’est déroulée de façon sereine jusqu’à l’arrivée à l’entrée du Parc du Cinquantenaire où des groupes se sont organisés pour s’en prendre à la police.

Il faut bien constater que le modèle belge de gestion négociée de l’espace public fonctionne même en période de crise Corona. Les autorités et la police se mobilisent chaque jour pour garantir le maximum de liberté à chacun et permettre aux manifestations d’avoir lieu dans le cadre précis qui a été fixé.

2) Chacun interprète les événements auxquels il est confronté ou qui lui sont rapportés selon son propre vécu, ses propres attentes, à travers son propre prisme. Ce comportement humain est présent même lorsque l’on cherche à objectiver les choses. Il est donc parfaitement normal, dans une société comme la nôtre, riche de sa diversité d’opinion, que les interprétations des uns et des autres ne soient pas les mêmes.

3) Tant les incidents que la réaction de la police font l’objet d’enquête des instances ad hoc, à savoir le Comité P, l’Inspection générale de la police, mais aussi le parquet.