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Question écrite n° 7-1491

de Fatima Ahallouch (PS) du 9 février 2022

au vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Endométriose - Affection de longue durée - Reconnaissance

gynécologie
maladie chronique
dépense de santé
politique de la santé

Chronologie

9/2/2022Envoi question (Fin du délai de réponse: 10/3/2022)
18/10/2023Rappel

Question n° 7-1491 du 9 février 2022 : (Question posée en français)

Si les compétences en matière d'actes médicaux, de collecte de données et de déontologie médicale sont fédérales, la prise en charge de la formation du personnel médical et infirmier est du ressort des Communautés, ainsi que la prévention, l'accompagnement psychosocial et la promotion de la santé; et la sensibilisation et les campagnes auprès des femmes quant à leurs droits sont assumées par les Régions.

Cette question relève donc de la compétence du Sénat par sa transversalité.

En France, l'endométriose, maladie gynécologique liée à la migration de tissus utérins en dehors de l'utérus, est reconnue comme une affection de longue durée.

Ce fait constitue une avancée importante car cette maladie est un réel problème de société.

Les femmes concernées pourront espérer dès lors des réponses adéquates en consultant.

Bon nombre de femmes sont concernées par l'endométriose et supportent les douleurs extrêmes que cette maladie peut leur infliger.

De meilleurs remboursements des frais médicaux liés à la maladie seront désormais prévus, et la législation du travail devra également tenir compte de cette reconnaissance.

Il est essentiel d'améliorer la qualité de vie de ces patientes, dont certaines doivent rester alitées.

Le parcours est long pour ces patientes, le diagnostic est difficile et prend plusieurs années à être posé.

Des études sont actuellement menées et certains avancent que le diagnostic pourrait être posé sur base d'une prise de sang ou également un test salivaire. Nous en sommes cependant toujours à la phase expérimentale et il faudra encore attendre plusieurs année pour utiliser ces pistes.

Pour ce qui concerne le traitement, seule la chirurgie et les traitements hormonaux permettent actuellement de ralentir la propagation de cette pathologie.

Il est cependant certain qu'une telle reconnaissance va changer le quotidien des femmes concernées par cette maladie et également encourager la recherche.

Votre département est-il attentif à cette problématique? Disposez-vous d'informations complémentaires quant à une éventuelle reconnaissance en Belgique?