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Question écrite n° 7-1408

de Alexander Miesen (MR) du 24 novembre 2021

au vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Alleinstehende - finanzielle und soziale Situation - Gerechtigkeit - Maßnahmen Isolés - Situation financière et sociale - Équité - Mesures

pauvreté
politique sociale
personne seule

Chronologie

24/11/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 23/12/2021)

Aussi posée à : question écrite 7-1407

Question n° 7-1408 du 24 novembre 2021 :

Diese Frage bezieht sich auf die finanzielle und soziale Situation von Alleinstehenden, welche durch die Regionen und die föderale Ebene bestimmt wird.

Alleinstehende ist eine Gruppe von Menschen, die in Politik und Gesellschaft wenig Lobby hat. Während das Eltern-Kind(er)-Familienmodell ständig im Fokus politischer Entscheidungen steht, gibt es für die Lebenssituation von Alleinstehenden nur selten einen politischen und gesellschaftlichen Reflex.

Dabei steigt die Anzahl dieser Menschen stetig. Laut dem belgischen Statistikbüro zählte Belgien am 01. Januar 2019 insgesamt 4 948 398 Haushalte. Darunter bilden 1 718 738 Menschen einen Single-Haushalt. Das entspricht in etwa 35 % aller Haushalte.

Hinzu kommen 489 175 Haushalte mit einem alleinerziehenden Elternteil, die man, je nach Betrachtung, ebenfalls als Alleinstehend bezeichnen kann. Zählt man diese hinzu, gibt es in Belgien 2 207 913 Haushalte mit Alleinstehenden, das entspricht 45 % aller Haushalte.

Schon heute ist also fast jeder zweite Haushalt ein Single-Haushalt.

Die Tendenz ist steigend. 1999 lag der Anteil Single-Haushalte (Alleinstehende sowie Alleinerziehende) noch bei 39 %. Das föderale Planbüro rechnet bis 2060 mit einem Anstieg dieses Anteils auf 50 %. Statbel prognostiziert bis 2070 einen Anstieg der Haushalte mit Alleinstehenden (ohne Alleinerziehende) auf 40 %.

Die Gründe für diese Entwicklung sind die Alterung der Gesellschaft und die Veränderung von Wohn- und Lebensgewohnheiten.

Es ist übrigens nicht ganz einfach, die Anzahl Personen zu identifizieren, die tatsächlich alleinstehend sind, also Personen, die keinen Partner und ggf. auch keine Kinder haben. Die Haushaltszusammensetzung ist m.E. aber ein recht guter Indikator. Dennoch ist es möglich, dass Menschen aus einem Mehrpersonenhaushalt Singles sind, etwa im Fall einer Wohngemeinschaft. Aus der Haushaltszusammensetzung lässt sich auch nicht schlussfolgern, ob eine Person in ihrem Leben tatsächlich alleine ist oder ob sie z.B. nicht doch einen Partner oder Kinder hat, die sich um sie kümmern.

Je nach Problematik, die mit dem Single-Dasein verbunden ist, spielen diese Aspekte mal mehr und mal weniger eine Rolle.

Die Gruppe der Alleinstehenden ist zudem eine sehr heterogene Gruppe: es sind Menschen aller Geschlechter, aller Altersklassen und aller sozialen Schichten. Ebenso sind die Gründe für das Alleinsein sehr unterschiedlich: die einen haben sich bewusst für dieses Lebensmodell entschieden, die anderen geraten unfreiwillig in diese Lage. Eine Trennung oder der Tod des Partners können die Ursache sein. Zudem sind nicht wenige in der Situation, dass sie für ihr Leben ganz einfach keinen Partner gefunden haben. Hinter diesen Ursachen verbergen sich nicht selten tragische und traurige Lebensgeschichten.

Neben diesen tragischen Lebensgeschichten gibt es auch die knallharte Realität, mit der sich Alleinstehende tagtäglich konfrontiert sehen:

1. Der Steuerkeil für einen alleinstehenden Durchschnittsverdiener belief sich 2019 im Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (OWZE, Organisation for Economic Co-operation and Development – OECD)-Durchschnitt auf 36 %. 2019 beläuft sich dieser Steuerkeil in Belgien auf 52,2 %. Damit liegt Belgien an der Spitze, obwohl Belgien 2019 zu den vier OECD-Ländern gehörte, in denen dieser Steuerkeil am stärksten gesunken ist (- 1,09 %).

2. Ist man Mieter, so müssen die Miete und alle Nebenkosten alleine gestemmt werden. Ist man Eigentümer muss die jährliche Immobiliensteuer, Reparaturen, Unterhalt und Gebühren von einem einzigen Einkommen finanziert werden, pro Kopf also eine deutlich höhere Last als in Mehrpersonenhaushalten.

3. Die Einregistrierungsgebühr, die Notariatskosten und nicht zu Letzt die Investitionskosten aus einer einzigen Tasche zu bezahlen, ist für viele Alleinstehende schlichtweg nicht möglich. Laut einem Presseartikel der flämischen Zeitung De Morgen vom Oktober 2019 können sich 80 % der Paare in Belgien Eigentum leisten, bei Alleinstehenden sind es nur 50 %. Das liegt an den Anschaffungskosten, aber auch an den Unterhaltskosten.

4. Eine kinderlose Person kann nicht wenigstens teilweise frei bestimmen über seinen Nachlass. Bei allen Erbschaften, die von einem Alleinstehenden ausgehen, greift der Fiskus tief in die Tasche. Dies ist im klassischen Vater-Mutter-Kind-Modell nicht der Fall.

5. Während Menschen die in einer Partnerschaft leben gegenseitig aufeinander aufpassen können oder Menschen die erwachsene Kinder haben, sich notfalls auf diese Kinder verlassen können, sind kinderlose Alleinstehende im Krankheits- oder gar Pflegefall auf sich alleine gestellt.

Aufgrund der zahlenmäßig großen Anwesenheit von Alleinstehenden in unserer Gesellschaft erlaube ich mir, mit den folgenden Fragen, diesen Mitmenschen eine Lobby zu geben:

1) Inwiefern ist sich die Föderalregierung der Situation von Alleinstehenden bewusst?

2) Welche Maßnahmen im Finanzbereich werden seitens der Regierung ergriffen, um der Situation von Alleinstehenden Rechnung zu tragen?

____________________

La présente question porte sur la situation financière et sociale des isolés, qui est déterminée par les Régions et le fédéral.

Les isolés constituent une catégorie de personnes disposant de peu de relais pour défendre leurs intérêts en politique et au sein de la société. Alors que les décisions politiques se focalisent sans cesse sur le modèle familial parents-enfant(s), on a rarement le réflexe, dans la vie politique et sociale, de penser à la situation des isolés.

Un nombre croissant de personnes sont pourtant concernées. Selon Statbel, l'office belge de statistique, la Belgique comptait, au 1er janvier 2019, 4 948 398 ménages au total, dont 1 718 738 composées d'une seule personne, ce qui représente environ 35 %.

À ces personnes s'ajoutent 489 175 familles monoparentales (constituées autours d'un parent isolé), que l'on peut également considérer d'une certaine manière comme des isolés. Si l'on additionne ces deux catégories, la Belgique compte 2 207 913 ménages de personnes isolées, ce qui représente 45 % des ménages.

À l'heure actuelle, près de la moitié des ménages sont donc déjà des ménages de personnes isolées, et la tendance est à la hausse.

La proportion des ménages de personnes isolées (personnes seules et familles monoparentales) n'était encore que de 39 % en 1999. Le Bureau fédéral du Plan prévoit que ce pourcentage atteindra 50 % d'ici 2060. Pour sa part, Statbel prévoit que les ménages de personnes seules (sans compter les familles monoparentales) représenteront 40 % de l'ensemble des ménages d'ici 2070.

Cette évolution s'explique par le vieillissement de la population et par le changement des habitudes de logement et de vie.

Il n'est du reste pas simple de déterminer le nombre de personnes véritablement isolées, c.-à-d. n'ayant ni partenaire ni enfants. Il me semble néanmoins que la composition de ménage constitue un assez bon indicateur. Il est néanmoins possible que des ménages de plusieurs personnes englobent des personnes qui sont en réalité isolées, dans le cas d'un logement partagé par exemple. La composition de ménage ne permet pas non plus de déduire si une personne mène effectivement sa vie seule ou si elle a quand même, par exemple, un partenaire ou des enfants qui s'occupent d'elle.

Selon les difficultés liées au fait d'être une personne isolée, ces aspects jouent un rôle plus ou moins important.

Les personnes isolées constituent par ailleurs un groupe très hétérogène, qui englobe des personnes de tout sexe, de toute catégorie d'âge et de toute classe sociale. Les raisons pour lesquelles les intéressés vivent seuls sont très diverses : pour certaines personnes, ce mode de vie est un choix ; pour d'autres, il ne l'est pas et résulte, par exemple, d'une séparation ou du décès du conjoint. Il y a également de nombreuses personnes qui n'ont tout simplement pas trouvé quelqu'un pour partager leur vie. Derrière la situation d'isolé se cachent souvent des événements tragiques et tristes de la vie.

Au-delà de ces circonstances de vie tragiques, il y a aussi la dure réalité à laquelle les personnes isolées sont confrontées chaque jour :

1. Au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le coin fiscal pour une personne isolée aux revenus moyens s'élevait, en 2019, en moyenne à 36 %. Pour cette même année, ce coin fiscal était de 52,2 % en Belgique. Notre pays se trouve par conséquent en tête du classement, même s'il faisait partie, en 2019, des quatre pays de l'OCDE où ce coin fiscal avait le plus baissé (- 1,09 %).

2. Si la personne isolée est locataire, elle doit supporter seule le loyer et toutes les charges. Si elle est propriétaire, elle doit prendre en charge avec un seul revenu le précompte immobilier annuel, les réparations, les frais d'entretien et les taxes, si bien que les charges par personne sont beaucoup plus élevées que dans les ménages constitués de plusieurs personnes.

3. Pour de nombreuses personnes isolées, il est tout simplement impossible de payer d'une seule poche les droits d'enregistrement, les frais de notaire et, surtout, les frais d'investissement. Selon un article publié dans le quotidien flamand De Morgen en octobre 2019, 80 % des couples en Belgique peuvent se permettre d'être propriétaires, contre seulement 50 % des personnes isolées. Cela est lié aux coûts d'acquisition mais aussi aux frais d'entretien.

4. Une personne sans enfant ne peut pas décider librement, ne serait-ce que partiellement, de sa succession. Les successions de personnes isolées sont toujours lourdement imposées, ce qui n'est pas le cas dans le modèle familial traditionnel.

5. Alors que les personnes qui vivent en couple/cohabitation peuvent prendre soin l'une de l'autre et que les personnes qui ont des enfants adultes peuvent compter sur eux en cas de besoin, les personnes seules sans enfant sont livrées à elles-mêmes en cas de maladie ou de dépendance.

Compte tenu de l'importance numérique des personnes isolées dans notre société, je me permets de me faire leur porte-voix en vous posant les questions suivantes :

1) Dans quelle mesure le gouvernement fédéral est-il conscient de la situation des personnes isolées ?

2) Quelles mesures le gouvernement prend-il dans le domaine financier pour tenir compte de la situation des personnes isolées ?