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Question écrite n° 7-1378

de Alexander Miesen (MR) du 12 octobre 2021

au ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME et de l'Agriculture, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique

Nachbarländer - Fleischverkauf - Normen Pays voisins - Vente de viande - Normes

norme de qualité
autorisation de vente
viande fraîche
accès à la profession
emballage

Chronologie

12/10/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 11/11/2021)
22/11/2021Réponse

Question n° 7-1378 du 12 octobre 2021 :

durch die Tangierung mehrerer Themenfelder, vor allem in den Bereichen Wirtschaft, Wirtschaftsförderung, KMU und Gesundheit, besitzt die Frage einen transversalen Charakter.

Laut meiner Informationen kann jemand, der eine Ausbildung als Koch hat, z.B. im dualen System der Deutschsprachigen Gemeinschaft, Rohfleisch in seiner Küche verarbeiten. Diese Person darf allerdings nicht dieses Rohfleisch unverpackt in einem Lebensmittelgeschäft verkaufen.

Eine Person, die beispielsweise als Koch tätig ist, darf Rohfleisch demnach verarbeiten, wird aber daran gehindert, ein Lebensmittelgeschäft zu betreiben, in dem er unverpacktes Rohfleisch vertreibt. Diese Logik erschließt sich mir nicht.

Aus diesem Grund erlaube ich mir, Ihnen folgende Fragen zu stellen:

1) Welche Anforderungen gelten in unserem Land, um unverarbeitetes Fleisch verkaufen zu dürfen?

2) Sehen Sie die Möglichkeit, die Normen so anzupassen, dass die Verarbeitung und der Verkauf von unverpacktem Rohfleisch mit einem Diplom als Koch ausgeführt werden kann?

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Dès lors qu'elle touche à plusieurs domaines relevant notamment de l'économie, du développement économique, des PME et de la santé, la présente question revêt un caractère transversal.

D'après mes informations, une personne qui a un diplôme de cuisinier, obtenu par exemple dans le cadre du système dual de la Communauté germanophone, peut transformer de la viande crue dans sa cuisine. Elle ne peut cependant pas vendre cette viande crue non emballée dans un magasin d'alimentation.

Une personne qui travaille par exemple comme cuisinier peut ainsi transformer de la viande crue, mais n'est pas autorisée à tenir un magasin d'alimentation dans lequel elle vendrait de la viande crue non emballée. La logique de ce principe m'échappe.

Je me permets dès lors de vous poser les questions suivantes :

1) Quelles sont les exigences à respecter pour pouvoir vendre de la viande non transformée dans notre pays ?

2) Pourriez-vous envisager la possibilité d'adapter les normes pour permettre aux titulaires d'un diplôme de cuisinier de transformer et de vendre de la viande crue non emballée ?

Réponse reçue le 22 novembre 2021 :

Ein Anbieter, der in Belgien in der Nahrungsmittelkette tätig ist, darf keinerlei Tätigkeit ausüben, bevor er nicht von der FASNK registriert wurde oder über eine Genehmigung oder Zulassung vonseiten der FASNK verfügt. Auf der Grundlage des mit der betreffenden Tätigkeit verbundenen Risikos ist festgelegt, ob eine Zulassung, Genehmigung oder Registrierung erforderlich ist. Eine Zulassung betrifft eine Tätigkeit mit einem hohen Risiko für die Nahrungsmittelsicherheit. Eine Genehmigung bezieht sich auf eine Tätigkeit mit einem mittleren Risiko für die Nahrungsmittelsicherheit. Des Weiteren muss der Anbieter alle Anforderungen der europäischen und belgischen Rechtsvorschriften über die Nahrungsmittelsicherheit erfüllen.

Ein Verkäufer von nicht vorverpacktem frischem Fleisch, der nur direkt an den Verbraucher liefert, muss über eine Genehmigung 2.1 «Fleischverkaufsstelle» verfügen. Liefert die betreffende Person nicht allein an den Verbraucher, sondern auch an andere Anbieter innerhalb der Nahrungsmittelkette, ist gegebenenfalls eine Zulassung 1.1.2 «Zerlegebetrieb» notwendig.

Die Anforderungen, die an die Ausübung einer bestimmten Tätigkeit gebunden sind, sind auf der Website der FASNK veröffentlicht.

Die Informationen bezüglich der Tätigkeiten, die angemeldet werden müssen, sind in Tätigkeitsblättern aufgeführt. Das Tätigkeitsblatt DIS-ACT 030 enthält eine Beschreibung der Tätigkeit einer «Fleischverkaufsstelle» und weitere Informationen, unter anderem zu den impliziten Tätigkeiten und den mit dieser Tätigkeit verknüpften Tätigkeiten.

Unter den Bedingungen für die Genehmigungen findet der Anbieter die spezifischen gesetzlichen Bestimmungen, die für seine Tätigkeit gelten. In dem auf die Genehmigung 2.1 verweisenden Dokument sind diese für Fleischverkaufsstellen angegeben.

Die Anforderungen im Zusammenhang mit der Eigenkontrolle, der Meldepflicht und der Rückverfolgbarkeit sind in den Eigenkontrollhandbüchern aufgeführt, welche auf der Website der FASNK für B2C-Anbieter kostenlos zur Verfügung gestellt werden. Fleischverkaufsstellen können die Leitlinien zur Eigenkontrolle in Fleischereien und Metzgereien oder den generischen Eigenkontrollleitfaden für den B2C-Sektor zusammen mit dem ergänzenden Modul «Frischfleisch, Fleischzubereitungen und Fleischerzeugnisse» verwenden.

Seit 2008 organisiert der Beratungsdienst der FASNK kostenfreie Schulungen für Gruppen von Anbietern des Vertriebssektors, die in direktem Kontakt mit den Verbrauchern stehen. Er richtet sich dabei insbesondere an kleine Betriebe, denen es schwerfällt, die Vorschriften zu verstehen. Neben dem bestehenden Schulungsprogramm können auf Anfrage von Berufsvereinigungen auch spezifische Schulungen zu Themen im Zusammenhang mit der Nahrungsmittelsicherheit organisiert werden.

Darüber hinaus können sich die Anbieter jederzeit an ihre Lokale Kontrolleinheit (LKE) wenden, wenn sie mehr Informationen benötigen. Die Kontaktdaten der einzelnen LKEs sind auf der Website der FASNK angeführt.

Die Anforderungen in Bezug auf die berufliche Befähigung (Zugang zum Beruf) sind eine regionale Zuständigkeit.

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Un opérateur actif en Belgique dans la chaîne alimentaire ne peut exercer d’activités sans être au préalable enregistré, autorisé ou agréé auprès de l’AFSCA. Le risque lié à cette activité détermine si un agrément, une autorisation ou un enregistrement est requis. Un agrément concerne une activité comportant un risque élevé pour la sécurité alimentaire. Une autorisation se rapporte à une activité comportant un risque moyennement élevé pour la sécurité alimentaire. En outre, l’opérateur doit satisfaire à toutes les exigences des législations belge et européenne en matière de sécurité alimentaire.

Un vendeur de viandes fraîches non préemballées, qui ne fait des livraisons directes qu’au consommateur, doit disposer d’une autorisation 2.1 «débit de viande». S’il ne livre pas qu’au consommateur mais également à d’autres opérateurs de la chaîne alimentaire, un agrément 1.1.2 «atelier de découpe» peut être nécessaire.

Les exigences relatives à l’exercice d’une certaine activité sont publiées sur le site Internet de l’AFSCA.

Les informations concernant les activités qui doivent être déclarées sont disponibles sous forme de fiches d’activités. La fiche d’activités DIS-ACT 030 comprend une description de l’activité «débit de viande» et donne notamment plus d’informations sur les activités implicites et les activités liées.

Dans les conditions d’autorisation, l’opérateur peut retrouver les dispositions légales spécifiques qui s’appliquent à son activité. Le document qui fait référence à l’autorisation 2.1 reprend celles-ci pour les débits de viandes.

Les exigences liées à l’autocontrôle, la notification obligatoire et la traçabilité sont énumérées dans les guides d’autocontrôle qui sont mis gratuitement à la disposition des opérateurs B2C sur le site internet de l’AFSCA. Les débits de viandes peuvent utiliser le guide d’autocontrôle pour les boucheries-charcuteries ou le guide d’autocontrôle générique pour les secteurs B2C, complété par le module «Viande fraîche, préparations de viande et produits de viande».

Depuis 2008, la cellule de vulgarisation de l’AFSCA organise des formations gratuites pour des groupes d’opérateurs actifs dans le secteur de la distribution, qui sont en contact direct avec les consommateurs. Plus précisément, elle s’adresse aux petites entreprises qui ont des difficultés à comprendre la réglementation. Outre le programme de formation existant, des formations spécifiques peuvent être organisées à la demande des organisations professionnelles sur des thèmes liés à la sécurité alimentaire.

De plus, l’opérateur peut toujours contacter son unité locale de contrôle (ULC) s’il a besoin de davantage d’informations. Les coordonnées des ULC figurent sur le site internet de l’AFSCA.

Concernant votre seconde question, les exigences relatives à la capacité professionnelle (accès à la profession) relèvent d’une compétence régionale.