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Question écrite n° 7-1335

de Alexander Miesen (MR) du 24 aôut 2021

à la vice-première ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, et des Institutions culturelles fédérales

Volksrepublik China - Uiguren - Menschenrechte République populaire de Chine - Ouïghours - Droits de l'homme

Chine
droits de l'homme
groupe religieux
protection des minorités
minorité nationale

Chronologie

24/8/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 23/9/2021)
20/9/2021Réponse

Question n° 7-1335 du 24 aôut 2021 :

Diese Frage bezieht sich auf den Umgang der Regierung der Chinesischen Volksrepublik mit der Minderheit der Uiguren und den daraus resultierenden Spannung in Bezug auf die wirtschaftliche Zusammenarbeit (Exporte). Diese Exporte haben auch Einfluss auf die heimische Wirtschaft, vor allem auf die Rohstoffbeschaffung.

im Juni dieses Jahres stimmte der Ausschuss für auswärtige Angelegenheiten der Kammer einem Resolutionsvorschlag zu, der den Umgang der Chinesischen Volksrepublik mit der Minderheit der Uiguren offiziell als massive Schändung der Menschenrechte und

Anleitung zu einem möglichen Genozid bezeichnen sollte. Daraufhin hat der Sprecher des chinesischen Außenministeriums die belgische Regierung aufgefordert, diesen Schritt wieder rückgängig zu machen, bzw. «diesen Fehlen sofort zu korrigieren».

Des Weiteren hat das chinesische Außenministerium angekündigt, dass eine eventuelle Verweigerung dieser Korrektur negative Folgen auf die wirtschaftliche Zusammenarbeit zwischen den beiden Ländern haben könnte. Belgien steht mit seiner Kritik am Umgang Chinas mit den Uiguren und anderen islamischen Minderheiten bei weitem nicht alleine da. In den Monaten war dies auch Thema in Brüssel sowohl beim NATO-, als auch beim USA-EU-Gipfel. Am vergangenen Wochenende wurde China deswegen auch scharf beim G7-Gipfel kritisiert.

Da die chinesische Regierung versucht, Druck auf andere Staaten auszuüben, indem sie die wirtschaftliche Zusammenarbeit aufzukündigen droht, erlaube ich mir, Ihnen folgende Fragen zu stellen:

1) Wie schätzen Sie die momentane Lage von Minderheiten in der Chinesischen Volksrepublik ein?

2) Welche Gespräche laufen auf bilateraler, NATO- und EU-Ebene mit China in Bezug auf Menschenrechte?

3) Welche Bedingungen stellt die EU/die NATO für die Vertiefung der Zusammenarbeit mit der Volksrepublik China?

4) Gibt es Überlegungen zur Sanktionierung der Volksrepublik China wegen ihres Umgangs mit den Uiguren?

5) Wie schätzen Sie die Auswirkungen möglicher Wirtschaftsmaßnahmen der Volksrepublik China für die EU und Belgien ein?

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La présente question porte sur la manière dont le gouvernement de la république populaire de Chine traite la minorité ouïghoure et sur les tensions qui en résultent sur le plan de la coopération économique (pour les exportations). Ces exportations ont aussi une incidence sur l'économie de notre pays, en particulier pour l'approvisionnement en matières premières.

Au mois de juin de cette année, la commission des Relations extérieures de la Chambre a adopté une proposition de résolution visant à reconnaître officiellement le traitement réservé à la minorité ouïghoure par la république populaire de Chine comme une violation massive des droits de l'homme et dénonçant un risque de génocide.

En réaction, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a appelé la Belgique à faire machine arrière et à «rectifier immédiatement son erreur».

En outre, le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé qu'un éventuel refus de cette rectification pourrait avoir des conséquences négatives sur la coopération économique entre les deux pays. La Belgique n'est absolument pas la seule à critiquer la manière dont la Chine traite les Ouïghours et d'autres minorités musulmanes. Au cours des derniers mois, ce sujet a aussi été abordé à Bruxelles, tant lors du sommet de l'OTAN que lors du sommet États-Unis-Union européenne. Le week-end dernier, la Chine a aussi été sévèrement critiquée à ce propos au sommet du G7.

Étant donné que le gouvernement chinois tente de mettre la pression sur d'autres États en menaçant de cesser la coopération économique, je me permets de vous poser les questions suivantes :

1) Comment évaluez-vous la situation actuelle des minorités en république populaire de Chine ?

2) Quelles discussions sont en cours avec la Chine aux niveaux bilatéral, de l'OTAN et de l'UE en matière de droits de l'homme ?

3) Quelles conditions l'UE ou l'OTAN pose-t-elle à l'approfondissement de la coopération avec la république populaire de Chine ?

4) Envisage-t-on de sanctionner la république populaire de Chine pour sa manière de traiter les Ouïghours ?

5) Comment évaluez-vous les répercussions d'éventuelles mesures économiques prises par la république populaire de Chine pour l'UE et la Belgique ?

Réponse reçue le 20 septembre 2021 :

Das Schicksal der Minderheiten in China und die besondere Lage der uigurischen Minderheit in Xinjiang wird von den belgischen Behörden und der Europäischen Union sehr ernst genommen. Als Reaktion auf die schwerwiegenden Menschenrechtsverletzungen in der Region wurden im Rahmen des EU Global Human Rights Sanctions Regime Sanktionen gegen China verhängt. Dies ist eine konkrete Maßnahme als Reaktion auf diese Situation.

China verhängte daraufhin Gegensanktionen gegen europäische und nationale Parlamentarier, das Europäische Politische und Sicherheitspolitische Komitee (PSK) und einige akademische Einrichtungen. Diese Maßnahmen richten sich gegen die Meinungsfreiheit und das Herzstück unserer westlichen Demokratien. Dies ist inakzeptabel, und das wurde den chinesischen Behörden gegenüber deutlich gemacht. Sanktionen sind ein außenpolitisches Instrument, das auf eine Verhaltensänderung abzielt und auf soliden rechtlichen Grundlagen basiert. Sie sollten nicht zur Eskalation führen.

Es ist wichtig, den Dialog mit der chinesischen Seite über die Frage der Menschenrechte rasch wieder aufzunehmen, um konkrete Verpflichtungen zu erreichen.

Was Maßnahmen in internationalen Organisationen betrifft, so hat sich Belgien mehreren Initiativen im Dritten Ausschuss der UN-Generalversammlung und im UN-Menschenrechtsrat angeschlossen. In diesen Erklärungen wird China aufgefordert, die Menschenrechte zu achten und dem Hohen Kommissar für Menschenrechte Zugang zur Region Xinjiang zu gewähren.

Außerdem habe ich mich persönlich für die rasche Entwicklung eines europäischen Rahmens für die Sorgfaltspflicht von Unternehmen sowie für Wirtschaft und Menschenrechte innerhalb der Europäischen Union eingesetzt. Eine Gesetzesinitiative der Europäischen Kommission zur «Nachhaltigen Unternehmensführung in der EU» ist übrigens ebenfalls in Vorbereitung. Sie hat die volle Unterstützung der belgischen Regierung.

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Le sort des minorités en Chine et la situation particulière de la minorité Ouïghoure dans le Xinjiang est prise très au sérieux par les autorités belges ainsi que par l’Union européenne (UE). En réponse aux graves violations des droits humains dans cette région, des sanctions ont été prises à l’égard de la Chine dans le cadre du EU Global Human Rights Sanctions Regime. Cela représente une action concrète en réponse à cette situation.

La Chine a rétorqué en imposant des contre-sanctions à des parlementaires européens et nationaux, le Comité de politique et sécurité européen (COPS) ainsi que diverses institutions académiques. Ces mesures visent la liberté d’expression et le cœur de nos démocraties occidentales. C’est inacceptable et cela a été signifié aux autorités chinoises. Les sanctions sont un outil de politique étrangère qui vise un changement de comportement et qui se basent sur des preuves juridiques solides. Elles ne doivent pas mener à une escalade.

Il est important de rétablir rapidement le dialogue avec la partie chinoise sur la question des droits humains dans le but d’obtenir des engagements concrets.

En ce qui concerne les actions au sein des organisations internationales, la Belgique s’est jointe à plusieurs initiatives au sein de la troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) et du Conseil des droits de l’homme. Ces déclarations appellent la Chine à respecter les droits humains et à fournir un accès significatif à la haute-commissaire aux Droits de l’homme à la région du Xinjiang.

J’ai par ailleurs personnellement plaidé pour le développement rapide d’un cadre européen sur la diligence raisonnable des entreprises et sur la thématique «business and human rights» au sein de l’Union européenne. Une initiative législative de la Commission européenne sur la «EU Sustainable Corporate Governance» est d’ailleurs en cours de préparation. Elle bénéficie du plein soutien du gouvernement belge.