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Question écrite n° 7-1329

de Alexander Miesen (MR) du 24 aôut 2021

au vice-premier ministre et ministre de la Justice et de la Mer du Nord

Leihmutterschaft - rechtlicher Rahmen - Regelung Gestation pour autrui - Cadre légal - Réglementation

mère porteuse
bioéthique

Chronologie

24/8/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 23/9/2021)
28/9/2021Réponse

Question n° 7-1329 du 24 aôut 2021 :

Die Leihmutterschaft wird in Belgien gesetzlich nicht geregelt, aber aktiv praktiziert. Es gibt kein Gesetz, das die Nutzung der Leihmütterdienste verbietet oder erlaubt. Bereits in der Vergangenheit hat sich der Senat in einem Informationsbericht mit diesem Thema beschäftigt (Nr. 6-98/1 bis 3). Allerdings sind dem keine konkreten Schritte mehr gefolgt, sodass der rechtliche Rahmen nicht abschließend geklärt ist.

Dabei besteht dringender Handlungsbedarf, denn obwohl es keinen rechtlichen Rahmen gibt, wird Leihmutterschaft praktiziert, wenngleich im Ausland und unter dubiosen Bedingungen. Es ist daher an der Zeit, diese Praxis aus der Ecke zu holen und sich mit ihr zu beschäftigen, denn es gibt stets mehr Familien, deren Wunsch nach einem Kind nicht auf natürliche Weise in ihrer Beziehung erfüllt werden kann.

In diesem Zusammenhang erlaube ich mir, Ihnen folgende Fragen zu stellen:

1) Teilen Sie meine Auffassung, das Thema Leihmutterschaft stärker zu behandeln?

2) Wie könnte ein eventueller rechtlicher Rahmen für Leihmütter und «Eltern» aussehen?

3) Hat es in der Zwischenzeit Schritte zur Untersuchung der möglichen Rechtsänderungen, wie im oben genannten Informationsbericht, gegeben?

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La gestation pour autrui n'est pas réglementée en Belgique, mais est pratiquée activement. Il n'existe aucune loi qui interdise ou autorise le recours aux services d'une mère porteuse. Par le passé, le Sénat s'est déjà penché sur cette thématique dans le cadre d'un rapport d'information (n° 6-98/1 à 3). Celui-ci n'a cependant été suivi d'aucune initiative concrète, si bien que le cadre légal n'a pas été clarifié de manière concluante.

Il est urgent d'agir dans ce domaine car, nonobstant l'absence d'un cadre légal, la gestation pour autrui est pratiquée, même si c'est à l'étranger et dans des conditions douteuses. Il est temps de sortir cette pratique de l'ombre et de s'occuper de cette question car il existe de plus en plus de familles dont le désir d'enfant ne peut être comblé naturellement.

Dans ce contexte, je me permets de vous poser les questions suivantes :

1) Partagez-vous mon point de vue quant à la nécessité d'examiner plus avant la question de la gestation pour autrui ?

2) Quel pourrait être le contour d'un éventuel cadre légal applicable aux mères porteuses et aux «parents» ?

3) Des démarches ont-elles été entreprises pour examiner les modifications législatives envisageables, telles que celles évoquées dans le rapport d'information susmentionné ?

Réponse reçue le 28 septembre 2021 :

Ich verstehe vollkommen die vielen Schwierigkeiten, mit denen Familien, die auf Leihmutterschaft zurückgreifen, konfrontiert sind.

Diese Probleme ergeben sich aus dem Fehlen innerstaatlicher Rechtsvorschriften, die einen rechtlichen Rahmen für die Leihmutterschaft vorsehen sollten, und aus der Unmöglichkeit, im Falle einer Leihmutterschaft ein direktes Abstammungsverhältnis zu den Wunscheltern beziehungsweise den Wunschelternteil festzustellen.

Schwierigkeiten ergeben sich außerdem aus dem Fehlen spezifischer Regeln im internationalen Privatrecht zur Festlegung der Bedingungen unter denen eine Leihmutterschaft im Ausland im belgischen Recht anerkannt werden kann.

In meiner Erklärung zur Politik habe ich mich für eine Modernisierung des Abstammungsrechts im Hinblick auf neue Zusammenlebensformen eingesetzt, was auch im Regierungsabkommen übernommen wurde. Dazu gehört auch die Problematik der Leihmutterschaft.

Ich prüfe derzeit, welche Position bei der Anpassung der Rechtsvorschriften über die Leihmutterschaft sowohl intern als im Bereich des Internationalen Privatrechts einzunehmen ist. Im Rahmen dieser Analyse werden auch die anhängigen Gesetzesvorschläge sorgfältig geprüft.

Ich werde den verschiedenen Regierungspartnern die Schlussfolgerungen vorlegen. Sobald wir einen Konsens über die Grundprinzipien der Leihmutterschaft erreicht haben, kann ein konkreter Text ausgearbeitet und dem Parlament vorgelegt werden.

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Je suis tout à fait conscient des nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées les familles qui recourent à la maternité de substitution.

Ces problèmes découlent de l’absence de législation interne prévoyant un cadre juridique pour la maternité de substitution ainsi que de l’impossibilité d’établir un lien de filiation direct avec l’auteur/les auteurs de projet parental en cas de maternité de substitution.

Des difficultés proviennent par ailleurs de l’absence de règles spécifiques en droit international privé fixant les conditions selon lesquelles une maternité de substitution à l’étranger peut être reconnue dans le droit belge.

Je me suis engagé dans ma déclaration de politique à moderniser le droit de filiation à la lumière des nouvelles formes de vie commune, ce qui a également été repris dans l’accord de gouvernement. La problématique de la maternité de substitution en fait également partie.

Je me penche actuellement sur la position à adopter concernant l’adaptation de la législation en matière de maternité de substitution tant en interne que sur le plan du droit international privé. Dans le cadre de cette analyse, les propositions de loi pendantes font aussi l’objet d’un examen minutieux.

Je présenterai les conclusions aux différents partenaires du gouvernement. Dès que nous serons parvenus à un consensus sur les principes de base régissant la maternité de substitution, un texte concret pourra être élaboré et soumis au Parlement.