Personnes en situation de handicap - Malvoyants - Applications mobiles - Nombre très limité d'applications accessibles - Situation des applications des structures publiques
handicapé physique
téléphone mobile
application de l'informatique
administration publique
accès à l'information
28/6/2021 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 29/7/2021) |
18/10/2023 | Rappel |
1/12/2023 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 7-1279
Le Parlement fédéral a récemment voté une modification de la Constitution importante. Il y sera désormais inscrit que «chaque personne en situation de handicap a le droit à une pleine inclusion dans la société, y compris le droit à des aménagements raisonnables».
Les auteurs du texte se félicitent d'avoir pu mener ce combat, tant au Sénat qu'à la Chambre des représentants, pour une société plus inclusive et respectueuse de chacun.
Le fait que le Sénat ait pris une telle initiative montre bien la transversalité de la problématique.
Pour mémoire, déjà en 2009, notre pays avait ratifié la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées.
Cependant, une enquête – menée par Unia auprès de 1 144 personnes handicapées – a démontré que la situation de vie des personnes handicapées ne s'était pas améliorée au cours des six dernières années: 60 % d'entre elles auraient déclaré que leur handicap était un obstacle pour un niveau de vie décent. Une proportion similaire avait estimé que la façon dont les autres les voient les empêche de vivre la vie qu'ils désirent.
Une autre information plus récente me revient et concerne des problèmes vécus par les personnes malvoyantes. En effet, 95 % des applications numériques ne leur seraient pas accessibles, et, donc, seulement 5 % des applications mobiles en Belgique seraient accessibles aux personnes en situation de handicap…
Cette situation est révélée par l'association Eqla, anciennement Œuvre nationale des aveugles.
En l'état de mon information, en vertu d'une très récente directive européenne, toutes les applications des organismes publics doivent pourtant être accessibles aux personnes en situation de handicap, et ce quel que soit le handicap de l'usager.
Autre fait incriminé: la plupart des applications proposées par des structures publiques présenteraient des défauts qui empêcheraient d'accéder à des services ou aux logiciels de synthèse vocale.
Disposez-vous d'informations complémentaires quant à ces informations? Que est l'état de la situation?
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