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Question écrite n° 7-1273

de Bert Anciaux (Vooruit) du 23 juin 2021

au vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Soins de santé mentale - Possibilités de prise en charge - Consultation de psychologues, de thérapeutes et de psychiatres - Accès facilité - Mesures - Plan d'action possible - Concertation avec les Communautés

santé mentale
politique de la santé
droit à la santé

Chronologie

23/6/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 22/7/2021)

Question n° 7-1273 du 23 juin 2021 : (Question posée en néerlandais)

La Santé publique est une compétence partagée entre l'autorité fédérale et les Communautés. Dans le domaine de la psychiatrie, certains aspects relèvent de la législation fédérale tandis que d'autres relèvent de la réglementation des Communautés.

À la suite du suicide d'une jeune fille mineure, il est apparu que celle-ci avait demandé à plusieurs reprises de pouvoir bénéficier d'une aide psychique, mais que sa demande n'avait pas été considérée comme prioritaire.

Il est clair que la santé mentale est un domaine dans lequel notre pays est à la traîne et doit faire de sérieux efforts pour améliorer cette composante essentielle de notre système de soins de santé. Cela nécessite la mise en œuvre d'un plan d'action où tant l'autorité fédérale que les Communautés assument leur part de responsabilités.

La répartition des compétences entre l'autorité fédérale et les Communautés est tellement morcelée qu'elle peut manquer de clarté. Il est important pour la population que toutes les autorités compétentes travaillent ensemble pour fournir des soins de santé mentale plus performants aux personnes qui en ont besoin. Il faut aussi que la consultation de psychologues, thérapeutes et psychiatres soit mieux réglementée. Pour un grand nombre de personnes, ces soins sont impayables alors qu'ils devraient être accessibles à tout le monde.

1) Le ministre est-il d'accord pour dire qu'il faut investir beaucoup plus de moyens dans les soins de santé mentale ?

2) Est-il prêt à élaborer, conjointement avec les ministres communautaires compétents en matière de Santé publique et de Bien-être, un plan d'action en vue d'augmenter les capacités en termes de prise en charge ainsi que de soins résidentiels et ambulatoires et de renforcer la collaboration entre les différentes institutions politiques ?

3) Selon lui, quelles sont les mesures à prendre?

4) Se concertera-t-il à ce sujet avec ses collègues des Communautés? Si oui, à quel moment? Quelles mesures compte-t-il prendre?