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Question écrite n° 7-1210

de Alexander Miesen (MR) du 27 avril 2021

au vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Coronakrise - Jugend - mentale Gesundheit - Perspektiven - Kommunikation - Verbesserung - zusätzlichen Dienste (Covid-19) Crise du coronavirus - Jeunesse - Santé mentale - Perspectives - Communication - Amélioration - Services supplémentaires

épidémie
jeune
politique de la santé
politique de la jeunesse
santé mentale

Chronologie

27/4/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 27/5/2021)

Question n° 7-1210 du 27 avril 2021 :

Diese Frage bezieht sich auf die Bereiche der Jugend- und Gesundheitspolitik, welche respektive Kompetenzen der Gemeinschaften und der Föderalregierung sind.

bereits im Januar 2021 hat eine Gruppe von Psychologen dem beratenden Organ GEMS (Expertengruppe zur Covid-19-Krisenstrategie) eine Studie zur mentalen Gesundheit von Jugendlichen vorgelegt. Die Resultate der Studie waren alarmierend, da sich 65 % der Befragten mental beeinträchtigt fühlten durch die Maßnahmen, welche im Zuge der Bekämpfung der Pandemie ergriffen wurden.

Die Isolation der sonst so sozialen Gruppe hat zur Folge, dass viele Jugendliche vereinsamen und die Grenzen zwischen der privaten Umgebung und dem schulischen Alltagsleben verschwimmen. Somit fühlen sich die Jugendlichen ihrer Jugend beraubt.

Die Ergebnisse der Studie waren bereits Gegenstand einer Diskussion im Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft (PDG). Fraktionsübergreifend wurde dabei festgehalten, dass wir dieser Bevölkerungsgruppe schnellstmöglich Perspektiven bieten müssen, damit sie nicht noch schwerer unter der Pandemie leiden müssen, als sie es jetzt schon tun.

Diese Perspektiven können sowohl im schulischen Umfeld angesiedelt werden als auch in einer Priorisierung bestimmter Gruppen bei der Impfstrategie oder Neuausrichtung der so genannten Kontaktblasen.

Es steht fest, dass in diesem Bereich Handlungsbedarf besteht, denn von Lehrern erhalte ich immer häufiger die Rückmeldung, dass Schüler keine Leistungen mehr brächten, da sie dem Druck und der Beengung nicht länger gewachsen seien. Damit möchte ich keinesfalls ausdrücken, dass die gesamte belgische Jugend mentale Wracks seien, sondern möchte nachdrücklich auf die Situation aufmerksam machen.

Meine Parteikollegin und Jugendministerin in der Regierung der Deutschsprachigen Gemeinschaft Isabelle Weykmans hat vor einiger Zeit die Aufhebung der Beschränkungen für Jugendliche und die damit verbundene Schaffung von Perspektiven gefordert. Dieser Forderung kann ich mich nur anschließen und erlaube mir daher, Ihnen folgende Fragen zu stellen:

1) Welche Perspektiven können Sie Jugendlichen langfristig bieten?

2) Wie kann die Kommunikation mit Jugendlichen so verbessert werden, dass sie die Regeln besser verstehen?

3) Könnten Kot-Blasen kurzfristig eingeführt werden?

4) Welche zusätzlichen Dienste können bereitgestellt werden, um die mentalen Probleme und die daraus resultierenden Langzeitfolgen bei Jugendlichen abzufedern?

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La présente question se rapporte aux politiques de la jeunesse et de la santé, qui relèvent respectivement des compétences des Communautés et du gouvernement fédéral.

Dès le mois de janvier 2021, un groupe de psychologues a présenté une étude sur la santé mentale des jeunes à l'organe consultatif GEMS (groupe d'experts de stratégie de crise pour le Covid-19). Les résultats de l'étude étaient alarmants: 65 % des jeunes interrogés se sentaient affectés mentalement par les mesures adoptées dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

L'isolement de ce groupe si socialisé en temps normal a pour effet que beaucoup de jeunes se replient sur eux-mêmes et que la frontière s'estompe entre leur sphère privée et le quotidien scolaire. Les jeunes ont ainsi l'impression qu'on leur vole leur jeunesse.

Les résultats de l'étude ont déjà fait l'objet d'une discussion au Parlement de la Communauté germanophone. La conclusion qui s'est dégagée par-delà les partis est que nous devons offrir au plus vite des perspectives à ce groupe de la population, afin d'éviter qu'il ne souffre encore plus de la pandémie qu'à l'heure actuelle.

Ces perspectives peuvent concerner l'environnement scolaire, la priorisation de certains groupes dans la stratégie de vaccination ou encore la réorganisation des fameuses bulles de contact.

La nécessité d'agir dans ce domaine ne fait aucun doute. Je reçois de plus en plus de messages d'enseignants signalant le décrochage de certains élèves qui ne supportent plus la pression et le confinement. Je ne voudrais nullement donner l'impression que tous les jeunes en Belgique sont dans un état mental déplorable, mais je souhaite attirer particulièrement l'attention sur cette situation.

Il y a quelque temps, ma collègue de parti et ministre de la Jeunesse au sein du gouvernement de la Communauté germanophone, Isabelle Weykmans, a demandé qu'on lève les restrictions pour les jeunes et que des perspectives leur soient offertes. Je ne peux que me rallier à cette demande et souhaite dès lors vous poser les questions suivantes:

1) Quelles perspectives pouvez-vous donner aux jeunes à long terme?

2) Comment peut-on améliorer la communication à l'intention des jeunes afin qu'ils comprennent mieux les règles?

3) Ne pourrait-on pas instaurer à court terme des bulles de kot?

4) Quels services supplémentaires peuvent être mis en place pour atténuer les problèmes mentaux et leurs séquelles chez les jeunes?