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Question écrite n° 6-169

de Bert Anciaux (sp.a) du 23 octobre 2014

au vice-premier ministre et ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, chargé de la Régie des bâtiments

le flou relatif au projet des centres d'appels d'urgence 112

premiers secours
ASTRID
téléphone
lutte anti-incendie
police

Chronologie

23/10/2014Envoi question (Fin du délai de réponse: 27/11/2014)
26/2/2015Réponse

Question n° 6-169 du 23 octobre 2014 : (Question posée en néerlandais)

La ministre a récemment déclaré dans certains médias qu'elle mettait fin au projet 112.

Un terme est ainsi mis au plan visant à intégrer, dans chaque province, les centres d'appels d'urgence de la police et des services d'urgence.

La ministre fait référence à la qualité douteuse de ce qui a été réalisé jusqu'à présent, comme le calcul des itinéraires les plus courts pour les hélicoptères, la stabilité des communications téléphoniques, etc.

Les parties concernées par Astrid demandent à la ministre de clarifier d'urgence le statut de cette décision et l'avenir du projet.

Voici presque dix ans, l'ancien gouvernement Verhofstadt a décidé de rationaliser la prolifération des centres et des numéros d'urgence.

Est ainsi né le projet 112 : des télécommunications modernes et, dans chaque province, l'intégration de tous les services d'urgence dans un seul réseau.

Quatre provinces l'appliquent actuellement : la Flandre orientale, la Flandre occidentale, le Brabant flamand et Namur. Dans la province d'Anvers, les stations de travail Astrid ne fonctionnent plus depuis deux ans déjà.

La communication de la ministre étonne et semble très confuse.

La ministre confirme-t-elle qu'elle arrête à partir de maintenant le projet 112 et les réseaux Astrid ? Cela signifie-t-il la faillite de ce projet ou la ministre entretient-elle encore de l'espoir quant à la revitalisation du projet ? Dans ce cas se pose la question des conditions que fixe la ministre pour que le projet se poursuive. Dans quel délai et moyennant quelles actions la ministre y consacrera-t-elle des moyens supplémentaires ? La ministre comprend-elle que de nombreuses personnes concernées considèrent la décision à ce sujet comme très confuse et exigent la clarté absolue ? Comment la ministre procèdera-t-elle pour les provinces où les réseaux Astrid sont opérationnels et pour les nombreux investissements qui ont déjà été consentis ? Reste alors la question-clé: comment les citoyens pourront-ils finalement contacter un service d'urgence de manière adéquate et efficace ? Car c'est en fin de compte de cela qu'il s'agit.

Réponse reçue le 26 février 2015 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à ses questions: 

1-5. J'examine actuellement les différentes possibilités, avec l'administration et les disciplines concernées. Je prendrai en temps utile les décisions nécessaires pour savoir si les migrations des Centres de secours 112/100 se poursuivront ou si elles nécessitent une adaptation. 

Je souhaite que l'on puisse satisfaire au mieux aux besoins des trois disciplines afin que les personnes en détresse puissent bénéficier de la manière la plus adéquate de l'aide des différentes disciplines (aide policière urgente, aide médicale urgente et services d'incendie).