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Question écrite n° 5-9599

de Fatiha Saïdi (PS) du 19 juillet 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Tourisme de la chirurgie esthétique - Mesures - Recours - Campagne d'information et de sensibilisation

chirurgie esthétique
tourisme
sensibilisation du public
risque sanitaire

Chronologie

19/7/2013Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Question n° 5-9599 du 19 juillet 2013 : (Question posée en français)

Comme vous le savez, le scandale PIP qui a secoué le monde en général et dans une moindre mesure, notre pays, a aiguisé notre vigilance et incité à en tirer des enseignements.

Comme nous l'avons déjà constaté pour le don d'organes, en matière de chirurgie esthétique, il est permis aujourd'hui à nombre de personnes de se déplacer à l'étranger pour y recourir à des interventions à but esthétique. Et cette période estivale, est particulièrement propice à ce tourisme esthétique.

En se rendant sur un site internet, on découvre des informations telles :

" Obtenez instantanément un devis pour votre voyage de chirurgie esthétique en … ".

Plus loin, on lira que " de Tunis à Johannesburg, de Bangkok à La Havane et de Budapest à New Delhi, le tourisme de santé ne cesse de se développer. La santé se mondialise et les patients gagnent en mobilité, fuyant les listes d'attente, le coût de certaines interventions et les systèmes de santé nationaux de plus en plus lents et incapables de répondre à une demande exponentielle ".

Voilà donc une formule bien commerciale pour appâter les patient(es) potentiel(les) qui, après un autre clic de souris, peuvent envoyer leurs coordonnées et leur demande pour recevoir un devis personnalisé.

Ces pratiques sont inacceptables eu égard à la sécurité et le droit du patient et peuvent se révéler inquiétantes par rapport à la traçabilité de certaines matières premières utilisées en certains cas…

Mes questions à l'honorable ministre :

1) Existe-t-il des dispositions en vue de lutter contre ce tourisme esthétique ?

2) Quid du recours en cas de problèmes ?

3) Ne faudrait-il pas envisager une campagne d'information et de sensibilisation à la population ?