Don de sang du cordon ombilical - Maternités accréditées - Banque de sang de cordon - Nombre - Campagne d'information à destination des professionnels
Office de la naissance et de l'enfance
Kind en Gezin
sage-femme
gynécologie
transfusion sanguine
cellule souche
embryon et foetus
transplantation d'organes
3/6/2013 | Envoi question |
28/4/2014 | Fin de la législature |
Dans le cadre du dernier Télévie, grand mouvement de solidarité en faveur du Fonds national de recherche scientifique (FNRS) permettant de récolter des fonds pour aider la recherche scientifique dans sa lutte contre le cancer et la leucémie, des chercheurs ont une fois de plus attiré l'importance du don de sang de cordon ombilical.
Sans vouloir entrer dans les explications scientifiques, le sang de cordon ombilical est le sang qui est issu du placenta. Il renferme une grande quantité de cellules souches, qui sont à l'origine de nos cellules sanguines. Celles-ci peuvent être greffées à des jeunes malades dont la moelle osseuse ne fonctionne plus (dû à une leucémie ou à un autre type de maladie de sang).
Le sang placentaire est collecté lors de l'accouchement dans des maternités qui sont accréditées juste après la naissance et avant la délivrance. Cette collecte n'est pas douloureuse et ne comporte aucun danger, ni pour la maman ni pour l'enfant, puisqu'elle ne modifie pas les gestes médicaux de l'accouchement.
D'après les témoignages, il semblerait que l'on n'en parle pas suffisamment lors de l'inscription dans les maternités ou pendant la période de grossesse, et que beaucoup de futurs parents méconnaissent ou ignorent totalement ce geste qui peut pourtant sauver des vies.
1) À ce jour, combien de maternités pratiquent le don de sang de cordon ombilical ? Disposons-nous d'une liste officielle de maternités accréditées pour récolter ce don ? Y-a-t-il une volonté d'accréditer un plus nombre dans le futur ?
2) Combien de banques de sang de cordon destinées à conserver ce type de sang avons-nous en Belgique ?
3) N'y-a-t-il pas une campagne d'information à réaliser en collaboration avec l'Office de la naissance et de l'enfance (ONE) et Kind en Gezin afin de conscientiser davantage tous les professionnels de la santé qui accompagnent les futurs parents sur cette problématique ? Ne faut-il pas prévoir une obligation d'information systématique dans le chef des gynécologues et des sages-femmes ?