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Question écrite n° 5-887

de Bert Anciaux (sp.a) du 27 janvier 2011

au secrétaire d'État à la Mobilité, adjoint au Premier Ministre

Tués sur les routes - Nombres - Comparaison avec l'étranger - Objectifs chiffrés

sécurité routière
accident de transport
mortalité

Chronologie

27/1/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Question n° 5-887 du 27 janvier 2011 : (Question posée en néerlandais)

Notre pays enregistre annuellement nonante tués sur les routes par million d'habitants, contre soixante-neuf pour l'Union européenne.

Nous nous situons donc vingt-et-un tués par million d'habitants au-delà de la moyenne européenne.

Ces chiffres forcent le silence... Ils sont terrifiants, inadmissibles et tragiques ! Ils rapportent à la Belgique la préoccupante huitième place des routes européennes les plus meurtrières. Les Pays-Bas, notre voisin le plus proche, ne recensent annuellement « que » trente-neuf tués sur les routes par million d'habitants. Autrement dit, trente vies et autant de cas tragiques sont épargnés chaque année aux Pays-Bas.

Le secrétaire d'État a indiqué que, globalement, ces chiffres le satisfaisaient, en espérant qu'il ne se rendait pas compte du cynisme de cette déclaration. Et de conclure, sans être retenu par l'autocritique mais en étant porté par la force d'une phrase (presque à prendre littéralement dans ce cas) assassine : « le chemin est encore long ».

Comment peut-il s'accommoder de tels chiffres hautement tragiques et même inadmissibles ? S'il est déjà satisfait de cette situation, quels sont donc ses objectifs chiffrés ? Sur la base de quels projets concrets travaille-t-il et quels en sont les effets escomptés ? Dans quelle mesure le chemin qu'il se (et nous) trace sera-t-il long et meurtrier ?

Peut-il, à cet égard, faire part de certains de ses objectifs concrets, quantifiés et traduits en projets politiques ? Dans la négative, comment justifie-t-il son inertie en la matière ?