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Question écrite n° 5-8002

de Mieke Vogels (Groen) du 4 février 2013

au vice-premier ministre et ministre des Finances et du Développement durable, chargé de la Fonction publique

Réserve naturelle du Wolvenberg - Anvers - Berchem - Vente - Suspension des négociations

réserve naturelle

Chronologie

4/2/2013Envoi question
29/3/2013Réponse

Question n° 5-8002 du 4 février 2013 : (Question posée en néerlandais)

Au cours de l'été 2011, le service Finances a mis en vente publique la réserve naturelle du Wolvenberg. La ville d'Anvers s'est opposée à cette transaction et a proposé la reprise de la réserve naturelle pour une somme de 80 000 euros. Le service Finances a estimé ce montant insuffisant et demandé 212 500 euros. Les deux parties ont ensuite entamé des négociations fin 2011.

Dans une lettre de novembre 2012, le service Finances a cependant annoncé la suspension des négociations, apparemment dans l 'attente de plus amples informations sur les travaux d'infrastructure liés au recouvrement du Ring.

Au conseil communal d'Anvers, l'échevin de l'Aménagement du territoire, Rob Van de Velde, a déclaré au nom de la nouvelle majorité qu'il avait eu des contacts avec les services du ministre. « Je ne comprends pas ce qu'ils sont en train de faire », a ajouté l'échevin. « Ils ont suspendu les négociations sur la base de travaux possibles sur une réserve naturelle protégée. Le Wolvenberg fait partie du Groene Singel. Nous voulons toujours le reprendre et le conserver en l'état. Nous attendons une réponse. »

Le ministre pourrait-il répondre aux questions suivantes :

1) Pourquoi les négociations relatives à la vente de la réserve naturelle du Wolvenberg à la ville d'Anvers ont-elles été suspendues ?

2) Le ministre est-il disposé à ordonner à ses services la reprise de ces négociations, étant donné que la nouvelle coalition anversoise a confirmé elle aussi sa réelle volonté d'acquérir cette réserve en tant que partie intégrante du Groene Singel ?

Réponse reçue le 29 mars 2013 :

1.    Le Comité d’acquisition a ajourné les négociations car les travaux d’infrastructure pour la couverture du ring auraient pu avoir une influence sur la nouvelle destination et réévaluation des parcelles concernées.  

Le Comité d’acquisition d’Anvers a appris qu’il a été envisagé de financer les coûts de la couverture du ring en autorisant des activités commerciales en zones vertes. Comme, à l’époque, les négociations avec l’administration communale concernant la création d’une zone naturelle avaient démarré, une modification éventuelle du plan d’affectation aurait eu des conséquences sur la valeur des parcelles concernées. 

2.    Dès que l’administration communale d’Anvers pourra fournir plus de clarté sur la destination finale des parcelles, propriétés de l’État belge, les négociations relatives au transfert de ces parcelles pourront redémarrer.