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Question écrite n° 5-7038

de Marleen Temmerman (sp.a) du 20 septembre 2012

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Médecine reproductive - Médicaments - Ruptures de stock - Pregnyl - Marché étranger

médicament
pharmacie
santé génésique

Chronologie

20/9/2012Envoi question
9/11/2012Dossier clôturé

Question n° 5-7038 du 20 septembre 2012 : (Question posée en néerlandais)

Durant le premier semestre de cette année, nous avons fort souvent été informés d'une pénurie de médicaments. Cela m'a déjà amené à demander à la ministre entre autres des solutions au manque de médicaments contre le sida et au problème plutôt structurel qui se pose pour une trentaine de médicaments dont certains sont destinés à des patients diabétiques (avril et juillet 2012).

Mes patients du Centre de fécondation de Gand me font part de nouveaux problèmes, cette fois concernant des médicaments de médecine reproductive, plus spécifiquement le Pregnyl. Ce dernier est fréquemment utilisé en médecine reproductive pour déclencher une ovulation et doit être régulièrement administré dans les traitements contre la stérilité. Il apparaît maintenant que les ruptures de stock fréquentes chez le fabricant font que le marché belge est insuffisamment approvisionné. Le prix peu élevé du Pregnyl dans notre pays ferait en sorte qu'une partie du médicament destiné au marché belge disparaît à l'étranger où il peut être vendu à un prix plus élevé. Les patients sont pour ainsi dire les dupes du marché. Leur pharmacien les informe de l'indisponibilité du médicament, et ils sont alors obligés - en raison de la nécessaire régularité du traitement - de se procurer une alternative plus chère.

Au-delà de l'aspect économique - un traitement contre la stérilité n'est en soi pas bon marché - les patients sont soumis à un stress émotionnel extrême. Ils sont confrontés à une pénurie de leur médicament et ne sont pas certains de pouvoir poursuivre leur traitement à temps et correctement. Les femmes qui souhaitent avoir un enfant subissent déjà les désagréments de leur traitement contre la stérilité et ces problèmes supplémentaires entraînent un surplus de stress inutile qui pourrait parfaitement être évité.

Mes questions à la ministre sont les suivantes.

1) Peut-elle confirmer que le Pregnyl destiné au marché belge disparaît à l'étranger ?

2) Est-elle disposée à rechercher une solution à bref délai pour les femmes concernées, et envisage-t-elle une initiative législative qui responsabilisera le secteur et qui fera en sorte que les ruptures de stock et la pénurie chez les pharmaciens appartiendront définitivement au passé ?