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Question écrite n° 5-5854

de Cindy Franssen (CD&V) du 15 mars 2012

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

Sépultures militaires - Militaires, prisonniers de guerre et déportés belges - Entretien - Coûts

Première Guerre mondiale
victime de guerre
cimetière militaire

Chronologie

15/3/2012Envoi question
16/4/2012Réponse

Question n° 5-5854 du 15 mars 2012 : (Question posée en néerlandais)

À l'approche du centenaire de la Grande Guerre, les Belges qui sont tombés à l'étranger pendant la Première Guerre mondiale ne peuvent être oubliés. Certains de nos militaires, prisonniers de guerre et déportés ont été enterrés à l'étranger.

C'est ainsi qu'une centaine de compatriotes tombés au champ d'honneur entre 1914 et 1918 ont été enterrés en France au cimetière militaire belge de Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans les Alpes maritimes.

Dans le village français d'Effry (dans l'Aisne) reposent 206 déportés belges dont les noms sont connus aux côtés de centaines de Belges, de Français, de Roumains et de Russes inconnus.

Dans les communes et villes françaises de Pierrepont (141), Sedan (113) et Marle (138) reposent des compatriotes, parfois dans des sépultures individuelles, parfois dans des fosses communes.

Mes questions sont les suivantes :

1) Dans quels pays, européens ou extra-européens, des sépultures de militaires, prisonniers de guerre ou déportés belges de la Première Guerre mondiale se trouvent-elles ?

2) Le ministre peut-il me fournir, par pays, une liste des cimetières ou pelouses d'honneur où reposent des compatriotes en précisant chaque fois le nombre de tombes ?

3) Qui procède à l'entretien de ces sépultures ou en est chargé ?

4) À charge de quel budget ces frais d'entretien sont-ils ?

5) De quelle manière et à quelle fréquence prend-on contact avec les autorités compétentes du pays où se trouvent des sépultures de militaires, prisonniers de guerre ou déportés belges ?

Réponse reçue le 16 avril 2012 :

J’informe l’honorable membre que sa question relève des compétences du ministre de la Défense, Monsieur Pieter De Crem.