Nombre relativement élevé de travailleurs belges souffrant de stress au travail
tension mentale
condition de travail
26/10/2011 | Envoi question |
7/12/2011 | Dossier clôturé |
Requalification de : demande d'explications 5-1216
Réintroduite comme : question écrite 5-4890
Le site StepStone, qui publie des offres d'emploi, a communiqué les résultats d'une étude sur le stress chez les travailleurs salariés. Les chiffres obtenus pour la Belgique sont nettement supérieurs à la moyenne européenne, avec 54 % contre 44 %. Et ces résultats divergent encore plus sensiblement des valeurs mesurées aux Pays-Bas où le pourcentage de travailleurs stressés est de 32 %.
Ce score situé 10 % au-dessus de la moyenne de l'UE peut être considéré comme significatif. Et l'aspect qualitatif de ce résultat quantitatif est particulièrement inquiétant : 19 % des personnes interrogées déclarent être stressées en permanence, ce qui entraîne des conséquences physiques et mentales permanentes.
Comment la ministre évalue-t-elle ces chiffres ? Les juge-t-elle réalistes et reconnaît-elle que le stress au travail est un problème sérieux qui, de toute évidence, affecte davantage la Belgique que la moyenne de l'Union européenne ? Quelles conséquences la ministre tire-t-elle de la constatation selon laquelle plus de la moitié de tous les travailleurs belges souffrent de stress, entre autres causé par le travail ? Que pense la ministre du fait qu'un cinquième de tous les travailleurs endurent une souffrance physique et mentale permanente en raison du stress au travail ?
Quelles sont, selon la ministre, les causes de ce nombre relativement élevé ? Comment explique-t-elle ce score significativement élevé ?
Quelles sont, selon la ministre, les conséquences de ce résultat élevé ? Cela se répercute-t-il entre autres sur la productivité globale dans notre pays ?
Comment la ministre fera-t-elle face à ce problème fondamental et comment le réduira-t-elle ? A-t-elle déjà pris contact à ce sujet avec (1) les partenaires sociaux ; (2) sa collègue de la Santé publique ; (3) ses collègues des communautés en charge du Bien-Être ? Dispose-t-elle d'un plan global et intégré de lutte contre ce problème ? Si oui, peut-elle me le transmettre ? Si non, comment explique-t-elle ce vide et prévoit-elle une action structurée à court terme ?