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Question écrite n° 5-3310

de Bert Anciaux (sp.a) du 30 septembre 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Espèces exotiques - Arrivée - Influence sur la santé publique - Analyse - Politique

maladie végétale
santé animale
biodiversité
protection de la flore
protection de la faune
espèce envahissante

Chronologie

30/9/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Question n° 5-3310 du 30 septembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Un des effets de la globalisation – au sens littéral – est certainement la migration incontrôlable et non maîtrisable de la faune et de la flore. Les exemples sont légion, allant des écureuils d'Amérique du Nord, en passant par certaines grenouilles, jusqu'aux plantes aquatiques, etc. « Natuur.focus» a récemment évoqué l'évolution des signalements d'araignées exotiques. Dans les années nonante leur nombre était limité à douze. Entre 2000 et 2010 il est monté à 216. Cette hausse peut certainement s'expliquer en partie par l'accroissement de l'attention portée à ce phénomène et des études qui y sont consacrées, mais on a manifestement enregistré ces 35 dernières années 46 nouvelles sortes d'araignées. Les canaux d'arrivée de ces animaux et plantes semblent complexes et divergents : le commerce international via les ports, les trains, les avions, les vacanciers, etc. Il n'est pas étonnant que Natuurpunt, entre autres, demande une intensification du contrôle des plantes et animaux exotiques, avec une priorité dans les ports. Toutes les espèces exotiques ne constituent naturellement pas un danger ou une menace. Mais l'araignée « veuve noire », par exemple, est venimeuse. Par ailleurs, les espèces exotiques peuvent très clairement causer des dégâts sur les plans environnemental et économique.

Voici mes questions à ce sujet :

1) La forte augmentation de l'immigration de diverses espèces exotiques (plantes, animaux, insectes,...) est-elle une priorité et/ou un sujet d'étude au sein du secteur de la Santé publique ?

2) Certaines espèces exotiques peuvent-elles constituer ou constitueront-elles clairement un danger pour la santé publique ? Dans l'affirmative, lesquelles avec quelles conséquences possibles ? Dans la négative, sur quelle base cette dénégation de la ministre repose-t-elle ?

3) Avec quelle vision, quelle politique et quels programmes d'action le département de la Santé publique traite-t-il l'immigration de ces espèces exotiques ?